Alan wake sort enfin du bois

/ Preview - écrit par Mandark, le 26/02/2010

Tags : alan wake jeux remedy xbox news histoire

Plus que deux petits mois avant de conclure cinq longues années d'attente. Alan Wake est enfin sur le point de débarquer, et on espère fortement qu'il nous fera passer quelques nuits blanches.

Ce début d’année est décidément une période faste en sorties et en annonces qui font saliver, et les présentations d’éditeurs se multiplient comme les pains après une bénédiction de Jean Claude Van Damme. Une des dernières en date à laquelle nous avons eu la chance d’assister concerne rien moins que le titre qui commençait sérieusement à se la jouer challenger au titre de plus grande arlésienne du jeu vidéo après Duke Nukem Forever (10 ans d’attente quand même, et annulé pour de bon l’année dernière pour ceux qui l’ignoreraient), j’ai nommé : Alan Wake.

Lumière sur un titre plus qu'attendu
Lumière sur un titre plus qu'attendu
Car après tout cela ne fait jamais qu’un peu cinq ans qu’on l’attend aussi celui là, depuis les premier trailers qui étaient dispos avant même la commercialisation de la Xboite 360. Et bien première surprise lors de la  conférence de presse de Crosoft, on apprend soudain que le jeu est terminé depuis un an. Oui, un an ! Et depuis ? Depuis, les équipes de Remedy peaufinent leur bijou pour être absolument certains de proposer à tous ceux qui l’attendent de faire d’Alan Wake un jeu parfait et immersif au possible. Et immersion était bien le maître mot de cette présentation, car aux dires des développeurs les influences qui ont participé à la construction de ce thriller psychologique ne sont rien moins que des séries à cliffhangers telles que Lost pour le côté « previously in… », le jeu étant découpé en chapitres qui se concluent parfois net sur un rebondissement avant d’enchainer sur le suivant qui se présentera lui comme un nouvel épisode situé plus en avant dans le temps, un principe de déconstruction narrative classique en télé mais jamais tenté dans le jeu vidéo jusqu’ici, ou Twin Peaks pour l’ambiance petite ville qui cache un lourd secret. Une autre référence assumée qui saute aux yeux ne concerne rien moins que le maître conteur de l’épouvante en littérature, Stephen King lui-même à qui l’équipe de Remedy dit  même avoir présenté le jeu et reçu après coup sa bénédiction, ce qui n’est pas rien. On s’en doutait cependant un peu au vu du pitch de l’histoire, qu’il n’est pas inutile de rappeler ici. Alan Wake, dont le nom évoque déjà fortement l’auteur de Ca et de La Tour Sombre, est un écrivain d’horreur à succès qui souffre du syndrome de la page blanche depuis deux ans. Dans le but de décompresser et de retrouver l’inspiration, lui et sa femme décident de passer quelques jours dans leur petite maison de Bright Falls. Mais Alan est victime d’un accident de voiture et sa femme, Alice, disparait. Pire encore la tranquille petite bourgade se révèle peu à peu être sous l’emprise d’une force maléfique. Une histoire digne d’un roman…d’Alan Wake ! Dans sa tentative de résoudre le mystère qui entoure Bright Falls et de retrouver Alice, Alan va se retrouver embarqué dans un éprouvant cauchemar, confronté à une histoire qu’il a peut être déjà raconté sans le savoir, preuve en est ces pages apparemment écrites de sa main qu’il va régulièrement trouver et qui annoncent toujours de façon scrupuleusement exacte la suite des événements (on sent également ici l’influence, même si ils n’ont pas été clairement cités, d’un des meilleurs films fantastique approchant de cette thématique, l’impressionnant L’Antre de la Folie de John Carpenter, ainsi que de l’un de ses meilleurs pendant vidéo ludique, le mythique Silent Hill de Konami).

Romancier ou personnage de roman?
Romancier ou personnage de roman?
Alan Wake est donc un jeu qui semble puiser sa force dans une intrigue que l’on espère digne des meilleurs thrillers, car tout magnifique qu’il soit (c’est indéniablement un des plus beau titres de la Xboite 360 qu’il nous ait été donné de voir), son gameplay très proche d’un Resident Evil 4 semble être lui ultra classique, pour ne pas dire conventionnel. La modeste heure et demi de jeu qui nous a été accordée nous aura cependant convaincu qu’Alan Wake cachait finalement plus de secrets que ce qu’on voulait bien nous montrer. Quoi qu’il en soit et connaissant le passé des équipes de Remedy (Max Payne et Max Payne 2 quand même, et que tous se mettent à genoux en signe de respect !), il nous tarde de découvrir dans son intégralité ce tant attendu titre majeur de la console de la firme de Richmond en espérant bien que ce soit au final un titre majeur tout court !