7/10Dead or Alive 2 - Test

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 01/06/2011
Notre verdict : 7/10 - La fureur de vivre ! (Fiche technique)

Tags : alive dead combat jeux xbox doa mode

Le retour de la revanche des plantureuses amazones avait marqué les esprits et les cœurs. Mais au-delà de leurs formes avantageuses, ce sont des combattantes. Place alors à un jeu au rythme effréné et aux couleurs chatoyantes.

Alors que le prochain opus vient récemment de sortir, Krinein active sa machine à remonter le temps afin de revenir sur l’un des épisodes Dead or Alive.
Dead or Alive 2 ou, ou DoA2 pour les intimes, est un jeu qui a su marquer les esprits. D’aucun vous diront que ce sont avant tous les pervers, d'esprits, mais d’autres vont regarder au-delà de la plastique des héroïnes pour justifier cette longévité dans la (bonne) réputation.


Kasumi a de nombreuses façons de mettre K.O. !
En effet, le premier constat lorsque l’on parle de DoA en général, c’est le physique des héroïnes. Créés par un amateur de grosse poitrine et de mangas, les atouts des combattantes ne laissent pas de marbre. La saga étant maintenant en 3D, on ne peut que saluer le travail éreintant des développeurs. Cependant, cette sorte de marque de fabrique a permis à la licence de survivre dans une époque où les jeux de combats étaient légion. En effet, à la fin des années 90, lorsque le premier épisode est sorti, il en pleuvait un paquet sur console, et en particulier sur la Playstation. Les
Bloody Roar, les Toshinden, les Rival School comptent parmi les exemples les plus marquants. Pour s’imposer, il fallait une vraie personnalité. Dead or Alive a choisi un double postulat : des héroïnes alléchantes et un système de combat dynamique et facile à prendre en main qui récompense l’attaque mais aussi la défense grâce à son système de contre destructeur.


Yataaaaa!!!!!
C’est ensuite, d'abord sur Dreamcast, puis sur Playstation 2, que nous avons découvert la suite des aventures de Kasumi, Hayate ou Tina. Ça tombait bien puisqu’à part le Tekken Tag Tournament, il n’y avait pas de concurrent sur le créneau pour les possesseurs de PS2.

Après les évènements du premier, l’organisateur du tournoi Fame Douglas est mort et le monde sombre dans le chaos. Quand soudain !
Le tournoi revient grâce à un groupe aux motivations obscures. L'occasion est belle pour les combattants qui rempilent pour de nouveaux fights !
Au programme, 14 personnages aux looks bien marqués. Et si les femmes sont l’attraction de la saga, les hommes ne se laissent pas faire. Au final, on retrouve des ninjas, de la boxe thaïlandaise, du Jeet Kun Do, du catch ou encore différents styles de kung-fu ou de close-combat. L’ensemble de ces mouvements a un rendu spectaculaire. La fluidité et la vitesse sont au rendez-vous et c’est avec plaisir que l’on enverra les séries de low kick de Zack ou que l’on enchaînera les prises de Tina. Les matchs en équipe permettront même certaines combinaisons redoutables autant qu’esthétiques, comme celle de Jann Lee et Lei Fang. Une dimension tactique supplémentaire est ajoutée grâce à la possibilité de combattre sur plusieurs niveaux ou plusieurs salles. Ainsi, vous pouvez chuter des balcons, traverser les murs ou encore être précipité dans une chute d’eau. Un tel sort n’arrête pas le combat puisque votre adversaire vient vous achever si vous tenez encore sur vos jambes.


Elle va attraper froid avec une robe comme ça !
Nous assistons dès lors à des joutes épiques qui le deviennent encore plus grâce aux contres. Ainsi, si les boutons de bases rappellent Virtua Fighter (Prises, Poings, Pieds, Garde), les enchaînements sont plus facile à exécuter. De plus, si vous vous protégez avec un timing et la hauteur adéquate (basse, médiane ou haute), vous déclenchez un contre ravageur. Un personnage comme Gen Fu, le vieux maître, prend toute sa grandeur dans ce style de combat. Ainsi, lorsque Zack insiste un peu trop sur les coups de pieds dans les jambes, vous avez une belle opportunité pour le contrer et lui faire passer l’envie de recommencer. Cette possibilité va amener le joueur à varier ses attaques pour surprendre son adversaire et limiter les contres.


Hey Jann Lee, tu descends ?
Si les combats sont aussi prenants, c’est aussi grâce aux graphismes et à la bande son. Coloré pour l’un, rythmée pour l’autre, c’est un déluge de sons et lumières lors des combats. Ce jeu ne pousse pas la console dans ses limites mais il est l’un des rares de l’époque à livrer un visuel décent avec des décors soignés et des personnages qui ne semblent pas importés d’une version de moindre qualité. Cependant, ne pensez pas que tout soit rose malgré les sourires des héroïnes. En effet, la durée de vie peut être limitée pour certains à cause du faible nombre de personnages (toute proportions gardées), ou encore par un certain manque de profondeur du titre. En effet, le gameplay est si simple que les plus acharnés ne s’attarderont pas forcément des heures. De même, les modes de jeu ne sont pas légion et même le mode survie ne pourra vous retenir très longtemps. Néanmoins, les amateurs de baston rythmée seront ravis par l’intensité de l’action et les possibilités offertes en termes de créativité d’enchaînements. Les collectionneurs de costume seront eux aussi à la fête grâce aux nombreuses variantes qui ne sont pas de simples changements de couleurs. Si pour les hommes, on a du bon (Hayate et ses chaînes ou encore Bass le motard), du classique (Jann Lee en Bruce Lee) ou bien du ridicule (Zack et son costume digne des Télétubbies), les femmes sont la véritable attraction, comme Lei Fang et sa robe en cuir ou Tina et ses cuissardes.

Vous l’aurez compris, ce jeu ne joue pas forcément dans la technicité la plus sauvage mais il offre une dose d’accessibilité et de fun qui reste jouissive. Loin de se prendre au sérieux, DoA2 se veut esthétique et terriblement rythmé. Si les combattantes sont la vitrine du titre, ces dernières, grâce à leurs capacités martiales, nous donnent envie d’aller voir au-delà des apparences.


Après l'effort, le reconfort !