Don King Presents: Prizefighter

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Electronic Arts, avec notamment Fight Night ou auparavant avec les knockout kings domine les simulations de boxe anglaise (sport d'opposition où deux pratiquants se frappent, uniquement avec les poings, au visage et au corps) depuis des décennies.
2K décide de remettre en cause cet état de fait avec l'aide de Don King, le très controversé agent sportif (de Mike Tyson entre autres).

Le jeu semble tout aussi discutable au vu de la démo et j'ai même été submergé d'un désespoir profond devant les lacunes de cette version d'essai.

Si les modes de jeu ne sont pas présents, nous pouvons participer à un match au Madison Square Garden de New York avec 2 des stars du noble art.
L'arrivée des protagonistes révèle clairement des graphismes sans grandes finesses et des musiques molles.

Les commentateurs sont narcoleptiques et donneraient plutôt envie aux boxeurs de les frapper, eux, que leur adversaire.

Néanmoins, le corps de ce jeu est le combat alors jetons y un œil au beurre noir :
ici, on a une jouabilité « à l'ancienne » par rapport aux sticks de Fight Night. Les directs se font grâce à Y et X et les crochets avec les deux autres boutons. Les uppercuts sont disponibles en pressant crochet + direct tandis que les gâchettes permettent, en les combinant aux frappes, d'esquiver sur place, de frapper au corps ou d'utiliser la « révolution » du jeu à savoir la frappe après un pas de côté.

Dans les faits, l'action devient brouillonne, approximative, le pas de côté n'a aucun réalisme, trop puissant par rapport à certains coups et contres que vous placerez.
Le système de garde avec le stick droit est mal fichu et ne répond en rien à ce que vous voulez faire.

L'action laisse place à une cacophonie visuelle et à un manque de réalisme inquiétant. L'impression de frustration qui m'a gagné en jouant n'a pas faibli round après round.

Il faudra espérer que la version finale soit de meilleure facture car la démo était très limite au niveau du plaisir de jeu et de la finition graphique.