Donkey Kong Country : Tropical Freeze - Test
Jeux Vidéo /
Critique
- écrit par Maverick, le 31/05/2018
Tags : kong donkey tropical freeze switch country nintendo
Nintendo nous ressort un portage Wii U sur sa Switch. Donkey Kong sort de sa jungle pour ceux qui auraient manqué le dernier épisode.
Pour la petite histoire, la seule console de salon Nintendo que je n’ai pas possédé, est la Wii U. Dès son annonce, puis à sa sortie et enfin jusqu’à l’arrêt définitif du modèle, je n’ai jamais été attiré par la machine. Pourtant quelques titres m’intéressaient, et heureusement petit à petit ils arrivent tous sur Switch ou presque. Et aujourd’hui, je vais vous parler de Donkey Kong Country : Tropical Freeze. Je me souviens encore, en 1994, lorsque j’ai découvert Donkey Kong Country et ses graphismes époustouflants pour une Super Nintendo en fin de vie, l’ère des 32 bits étant déjà devant la porte pour nous dire qu’on arrive dans le futur ! Bref, J’ai une affection particulière pour cette licence, et c’est avec un soupçon de mélancolie que j’ai lancé ce Tropical Freeze.
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Et purée, qu’est-ce que ce titre est exigeant. Plus je joue aux jeux vidéo, plus je me dis qu’on était des bêtes du pad quand on était gamins dans les années 80/90. Retro Studios qui a repris le développement de la licence depuis le départ de Rare chez Microsoft, a su insuffler du challenge dans cette série. On retrouve un titre à la fois technique manette en main, avec un côté Die and Retry très prononcé, une coopération toujours aussi efficace qui permet de jouer en famille, et également de se sortir de situations tordues avec un peu plus de facilité, et enfin globalement, il est plutôt bien foutu graphiquement parlant. Dis comme ça, j’ai déjà résumé le bien que je pense de ce jeu, même si certaines petites choses m’ont agacé. Mais quand on aime…
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Pour la petite histoire quand même, même si le scénario dans ce genre de titres est plus un prétexte qu’autre chose, on se retrouve sur l’île de nos amis les Kong, qui se sont fait botter les fesses par un ennemi venu du grand froid. Du coup, on se retrousse les manches, et on va reprendre notre dû. On est dans du très classique, à savoir un plateformeur exigeant, avec différents personnages jouables qui ont leur particularité. Pour nous aider dans notre quête, Donkey Kong pourra être aidé de ses acolytes : Diddy Kong nous permet de planer, Dixie de sauter très haut et enfin Cranky a le pouvoir de la canne ! Etant donné que la difficulté du titre est quand même assez élevée et que les plus jeunes vont sans doute galérer pour arriver au terme de l’aventure, cette version Switch nous introduit un nouveau personnage, Funky Kong, bien connu dans la saga, qui s’apparente un mode « easy » : en fait, Funky possède 5 cœurs, peut faire des doubles sauts, ou encore marcher sur les pics avec sa planche de surf pour ne pas se faire mal aux pattes. Bref, une bonne idée pour ceux qui n’apprécient pas la difficulté à l’ancienne.
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Même si la difficulté est certaine, la variété des niveaux permet de ne pas lâcher le pad trop vite. On alterne les niveaux de pure plate-forme avec des niveaux en chariot par exemple, des stages toujours prenants avec une vitesse élevée et des obstacles toujours plus fourbes. Et niveau re jouabilité, Retro Studios a tapé fort, avec des objets cachés partout. Pour finir le jeu à 100% il va falloir vraiment être acharné. La durée de vie pour finir le jeu en ligne droite n’est pas exceptionnelle, on tape dans la petite dizaine d’heures. Mais le fun de la coopération nous permet de se relancer toujours pour une petite partie en famille ou entre potes.
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Donkey Kong Country : Tropical Freeze est un portage malin et intelligent sur Nintendo Switch. Le titre ravira les jeunes et les moins jeunes, et son côté coopération fonctionne très bien. Avec des graphismes sympas et une musique qui met dans le rythme, le titre fait honneur à la machine, avec en plus des temps de chargement allégés par rapport à la version Wii U. Alors oui, il vous faudra accepter de mourir plusieurs fois pour apprendre les niveaux afin de les terminer sans encombre, mais c’est la dure loi de la jungle. Un bon cru !