Dynasty Warriors 3 - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Canette Ultra, le 17/06/2011 (Tags : warriors dynasty video jeux mode legends test
Si vous avez toujours voulu pourfendre un bataillon de 10 000 hommes seul avec votre hallebarde, alors ce jeu est pour vous ! Le beat'em all de masse dans toute sa brutalité et qui se paye le luxe d'être garni en combattants, armes, batailles et surtout plaisir.
Dynasty Warriors 7 débarque prochainement sur le monde et une fois de plus, Koei va prouver que sa recette marche. En effet, même si une grande partie de sa renommée a été acquise en Asie, il existe tout de même des fans hors des frontières asiatiques. Pour rappel, dans ce jeu, vous incarnez un vaillant officier chinois lors de la guerre des trois royaumes. Cette guerre, immortalisée de toutes les façons possibles (manga, film, jeu, livre, etc...) est le prétexte parfois pour développer toute une mythologie et un beat’em all de masse à l’action soutenue. Dans l’article qui va suivre, je vais me pencher sur un des épisodes de la saga. Celui que j’ai choisi est le numéro trois. En effet, cet épisode a véritablement marqué la série grâce à de nombreuses améliorations qui sont devenues les canons des futurs épisodes. De plus, cet épisode est sorti presque dix ans avant le nouveau, raison de plus pour en parler.
Je me lance avec ma lance ! Le premier épisode (qui ne compte même pas dans la numérotation japonaise) était un jeu de combat. Le second (le premier pour les Japonais) était un beat’em all dans lequel on tabassait tous les soldats qui se présentaient à nous. Mais la pauvreté du moteur, le peu de personnages (douze) et l’absence de mode multi-joueurs l’ont empêché de faire l’unanimité. Mais les ventes encourageantes et la volonté de développer le concept ont permis la naissance du troisième opus. Et là, c’est une claque ! Le concept de Dynasty Warriors 2 m’avait vraiment plu mais la faible durée de vie et l’absence de jeu à plusieurs étaient un véritable problème. Un brouillard était fortement présent mais le plaisir de se faire un chemin à travers le champ de bataille était réel.
Dès le départ, j’ai le choix entre jeu seul ou à plusieurs, mode histoire ou libre. Ce dernier me permet également de rendre mon personnage plus fort pour le mode histoire et vice-versa. D’ailleurs, je dis "mon personnage", mais dès le départ, ce sont neuf personnages qui s’offrent à moi (trois par grande faction Shu, Wei et Wu). Au fil du jeu et des combats, ce sont 41 personnages qui sont présents. Si certains n’ont pas encore de mouvements bien à eux, leur look est ravageur. De plus, il faut reconnaître qu’un grand nombre de guerriers possèdent leur propre arme et leur propre gestuelle. Le cimeterre de Xiahou Dun, les griffes de Zhang He ou les Tonfas de Sun. Ce sont les exemples de possibilités qui se présentent à vous. En parallèle du légendaire Guan Yu (à la barbe mythique), vous aurez le puissant Lu Bu, le sage Pang De ou encore le pirate Gan Ning et le Xu Zhu le glouton.
Base ball humain ! A pied ou à cheval, vous allez arpenter une bonne quinzaine de champs de bataille qui dureront entre 30 min et 1h30. Au cours de ces batailles, vous aurez l’occasion de tuer plus de 1000 ennemis, de prendre d’assaut des ponts, des forteresses, des labyrinthes que ce soit dans la jungle, les plaines ou les montagnes. La richesse des lieux et la générosité des batailles cachent certes un moteur un peu moyen mais lorsque l’on aime taper partout et se jeter à cœur perdu dans les lignes ennemis, c’est un régal. Ensuite, c’est sûr que coup faible, coup fort, saut, protection et spécial, ça fait léger comme maniabilité mais les enchaînements ont le mérite d’être simples et destructeurs et le quidam moyen maîtrise assez rapidement les bases. Ce qui compte au final, ce sera sa capacité à être au bon endroit du champ de bataille afin que ses alliés soient au top. Même si ces derniers ne s’en sortent parfois pas trop mal, ils pourraient être en difficulté en d’autres circonstances. C’est ainsi qu’une bataille peut être radicalement différente d’une partie à l’autre sans parler du fait que vous pouvez jouer l’un ou l’autre camp dans chaque scène de guerre.
Un bien belle parade ! Si vous ajoutez à ce tableau déjà riche, la possibilité d’acquérir au péril de votre vie des armes spéciales et de jouer à deux en mode libre ou histoire, vous obtenez un défouloir dont la profondeur est exceptionnelle. Certes, les musiques rock peuvent sembler étranges mais elles portent l’action. Là où le bât blesse, ce sont les doublages français. Ils ont certes le mérite d’exister mais voir un guerrier chinois avec un accent du sud, ça fait bizarre. De même, les voix de chiffes molles de soldats ou la voix nasillarde de Liu Bei prêtent à sourire. Ainsi, cet épisode marque le début d’une ère riche en contenu pour cette saga qui a connu un grand nombre de suites, d’add on et de dérivés divers où le principe est resté le même. Arpenter seul ou à plusieurs, un champ de bataille pour pourfendre 10 000 ennemis grâce à l’un des 41 guerriers mis à disposition.