8/10Escape from Monkey Island - Test

/ Critique - écrit par CBL, le 28/01/2001
Notre verdict : 8/10 - La nouvelle référence en matière d'Aventure. (Fiche technique)

Tags : monkey island from escape jeux test lucasarts

Monkey Island 4 : Escape from Monkey Island, et de quatre ! Voici le 4ème volet des aventures de Guybrush Threepwood, pirate émérite et antihéros notoire, maître du duel d'insultes et marié à Elaine Marley, gouverneur de l'île de Mélée.

Just married, le couple revient sur l'île de mélée après que Guybrush ait enseveli LeChuck sous une montagne de glace et là rien ne va plus : Elaine est considéré comme morte, on veut détruire leur maison, le grog est interdit au moins de 18 ans et un promoteur Australien est en passe de racheter toutes les caraïbes et reconvertit les pirates en de banales serveurs pour ses restaurants franchisés. (Vous connaissez pas le Planet Threepwood ?) On retrouve tous les personnages qui ont fait le charme des 3 premiers épisodes : LeChuck le pirate-zombie-fantôme-démoniaque bien sûr mais aussi Meethook le peintre manchot, Murray le crâne démoniaque, Herman Dentcarrié ... Avec eux, on va parcourir les caraïbes (et bien sur l'île aux Singes) tout au long de cette aventure bourré d'humour et d'énigmes.

Les références à d'autre jeux, films ou produits (la collection de cartes Piratemon avec Lechuckachu) sont omniprésentes, les personnages sont attachants et tous un brin stupides. L'humour n'est jamais vulgaire ni barbant et on ne se lasse jamais d'épuiser tous les dialogues possibles avec les personnages pour écouter leurs délires. Les énigmes sont assez dures et on reste parfois bêtement bloqué sur un passage parce qu'on a pas vu le cueille-bananes ou qu'on a pas compris le système de la machine à classer (une heure que j'ai mis sur cette ù*$^!!! de machine). Au pire, on arrête le jeu, on met en veille le cerveau avec
Quake 3 ou le Big Dil et quand il est bien froid, on s'y remet. On finit toujours par trouver. Le moteur utilisé est celui de Grim Fandrago c'est-à-dire une technique qui date de Alone in the Dark : les personnages et les objets qu'on peut prendre sont en 3D temps réel alors que le fond n'est qu'une image plaquée. C'est très beau, ça tourne sur une petite bécane et ça suffit pour ce genre de jeu.

Enfin, je félicite Lucasarts France pour nous gratifier d'une très bonnes VF : tous les dialogues sont en français sous-titré français, la traduction est excellente et on sent qu'il n'ont pas pris le premier péquenot qui passe devant la machine à café pour faire les voix. C'est rare !!