7/10Etrian Odyssey - Test

/ Critique - écrit par knackimax, le 18/06/2008
Notre verdict : 7/10 - Odyssée comme d'hab encore que... (Fiche technique)

Tags : etrian odyssey nexus test nintendo jeux episode

Titre fort sympathique plein de petites surprises agréables. Un jeu solide et entraînant qui mérite qu'on s'y attarde. Composante RPG majoritaire à prendre en compte avant achat.

Etrian Odyssey est une des toutes nouvelles sorties DS en termes de RPG pour jeune public. Notez que le style semble être en vogue puisque nous avons déjà eu le droit dernièrement au Final Fantasy Chronicles : My life as a king de Square Enix. Etrian Odyssey est un lointain cousin qui prend place dans une contrée probablement pas si éloignée mais quoi qu'il en soit bien plus verdoyante. Pour la petite histoire, en voici les grandes lignes. Non loin d'une forêt touffue et mystérieuse se trouve un petit village très mignon du nom d'Etria. Ce hameau à la bordure des mystères du bois qui abrite le légendaire labyrinthe d'Yggdrasil est le lieu de rendez-vous des aventuriers du royaume.

Vous créez donc des personnages avides de moments
forts en choisissant parmi les quelques premières classes à disposition (Paladin, Guerrier, Chasseur, Alchimiste, Barde, Guérisseur...). D'autres formations tel que le Samouraï seront disponibles un peu plus tard dans le jeu. Vous composez ensuite votre groupe d'exploration aussi savamment que possible dans le but de mettre en déroute les adversaires les plus coriaces. Le LVL up est assorti de tous les bonus classiques du genre : nouvelles aptitudes, points à repartir avec sagesse, monstres plus balèzes à portée de glaive, pluie de pierre... Il faut développer les compétences de conserve avec ses collègues de fortune car comme le disaient Patrick Duffy et Mireille Mathieu dans leur fabuleuse chanson interstellaire: "Together we're strong."

L'essentiel de votre temps, vous le passerez donc dans le fameux labyrinthe feuillu, évitant les Djins, cherchant des passages secrets d'un cul-de-sac à un autre, découvrant les nombreuses « monstruosités » à disposition dans le vaste bestiaire d'Yggdrasil. Pour chaque niveau obtenu, vous pourrez faire évoluer les c
ompétences de vos aventuriers. Ces compétences se combinent ensuite et permettent de passer certains monstres ou des points bloquants du jeu. Il faut donc créer plusieurs types d'aventuriers et les mettre en accord sur des diapasons dissociés, les rendant aussi musicaux que gracieux à regarder évoluer. Il est donc conseillé de créer plus que les cinq héros que vous pouvez emporter avec vous et de ne pas oublier de faire grimper les compétences de ceux qui restent souvent au bercail, car ils seront un jour ou l'autre probablement les éléments clefs de votre groupe. La revente des objets que vous recevez lors de la victoire sur une bestiole, que ce soit sa peau, ses cornes, sa carapace ou bien toute autre partie de son anatomie est primordiale pour alléger son sac a dos et se payer des soins. Mais c'est un procédé assez sympathique qui fait ses preuves. En plus de permettre la libre circulation des biens et le « Free Market », c'est surtout un bon moyen de vous donner de l'argent pour vous créer un fabuleux pouvoir d'achat qui vous donne envie de tout dépenser. C'est d'autant plus le cas quand on sait que le catalogue des objets disponible évolue en fonction de ce que vous revendez : de l'artisanat local évolutif en quelque sorte.

Etrian Odyssey n'est pas qu'un RPG, c'est aussi un jeu d'exploration pur. Au fur et à mesure de votre exploration des chemins du labyrinthe qui s'étend sur de très nombreux niveaux, vous pourrez dessiner votre plan en parallèle sur le deuxième écran. Sur ce même plan il vous est possible d'indiquer des objets, des portes, des monstres particulièrement vicieux ou encore la présence d'une fontaine de jouvence. Notez que par bonheur si vos aventuriers périssent, la carte et ses mises à jour restent actualisées si vous acceptez la sauvegarde de dernière
minute qui vous sera proposée. C'est un petit plus particulièrement bien pensé a priori mais il n'est absolument pas justifié dans le scénario de votre mort. La carte mise à jour apparait tout simplement dans votre inventaire sur votre dernière sauvegarde.

L'univers bucolique est assez enfantin ce qui ne nous étonnera pas le moins du monde. Toutefois il ne se réduit pas à cela, bien au contraire. Les monstres sont donc des lapins tout mignons mais avec de grandes dents ou des papillons géants, dans les premiers niveaux, puis les griffes poussent et les cornes s'aiguisent dans les profondeurs du labyrinthe. Une bonne entrée en matière tranquillou donc, suivie des palpitations de l'aventure et de ses tourments. En cas de mort, allez vous faire ressusciter pour pas cher à l'hospice ou faites-vous réparer par le rebouteux local qui connait toutes les maladies de la région. Les quêtes sont disponibles à la taverne et leur difficulté augmente au fur et à mesure comme il se doit. Vous pouvez également alimenter le bestiaire du jeu ainsi que la liste des objets pour parfaire le niveau d'instruction des Etrians et Etriannes.

Etrian Odyssey est en fait bourré de détails agréables qui font de ce titre un excellent élément de l'univers RPG de la DS. On ne le comparera pas à Zelda : phantom hourglass sur cette même console dont le standard est particulièrement élevé mais il est très honorable en comparaison de titres sur consoles non portables. De plus il est assez original à prendre en main et correspond vraiment à une exploration de plateau typique des jeux de rôles occidentaux, avec une légère pointe de design nippon mais assez légère pour que le détail ne prenne pas plus de proportion que ce simple commentaire. En conséquence tout ceci est fort chouette.