3.5/10FaceBreaker - Test

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 02/10/2008
Notre verdict : 3.5/10 - KO Technique ! (Fiche technique)

Tags : facebreaker jeux xbox test wii video boxe

L'heure du combat a sonné !
Les gants sont prêts et les concurrents vont mordre la poussière ! Facebreaker rencontre Canette Ultra.

Ladies et gentlemen !

Le dernier né de la branche D'EA Freestyle est arrivé et il a l'ambition de prendre la place laissée par Ready 2 Rumble dans le monde de la boxe ARCAAAAADE !

Ici, le fun et les coups les plus fous vont être le leitmotiv de chaque joueur dans la pratique du noble art. Je vous demande d'accueillir...

Dans le coin rouge comme le sang FACE-BREA-KERRRRRR !!!!!

Dans le coin bleu, celui qui retient la pression et qui est même recyclable !!!!!!!
CA-NETTE..... ULLLLLLTRAAAAAAAAAA !!!!!!!

 

1er round : le round d'observation.

L'aspect cartoon du software saute aux yeux, tout est coloré, déformé dans les visages et les proportions. Les mouvements, les décors sont sympathiques et décalés. Un bateau pirate, des caravanes, un manoir hanté sont des rings que l'on appréciera tandis que les boxers sont hauts en couleurs.

Ouch !
Ouch !
Un ninja geek obèse, un militaire, un simple d'esprit, un séducteur espagnol, une fan de J-pop, un taré avec une camisole de force, un singe sont au rendez-vous !

Les touches pour frapper et esquiver sont les mêmes et l'on place aisément contres et autres esquives. En effet, A sont les coups en bas, X les coups en haut. En restant appuyé, on esquive et place un crochet. Y sera la touche des coups spéciaux : coup de pied, de tête, martèlement, onde de choc ; la boxe anglaise devient la foire d'empoigne pour votre étonnement et votre plaisir. Il ne faut pas négliger la touche de protection mais aussi la touche B qui servira pour les prises (et oui...).

Un round plutôt favorable pour notre challenger.

 

2ème round : une technique limitée et redondante

En effet, les combats se suivent, se ressemblent et ressemblent à un tape-taupes avec des gants !

Alors qu'on pense que le plaisir va être là, dans un semblant de stratégie autre que le matraquage de boutons, on assiste à des combats absurdes comme le combat où Roméo l'espagnol est en mode "contres parfait" et où l'un des rares moyens de le battre et de placer un coup spécial mais... à bonne distance sinon vous vous ferez contrer. Il y a aussi le combat contre Brick le simplet ou l'on profite du fait qu'il Aie
Aie
passe trois rounds à charger son coup de pied (oui, en boxe anglaise..) pour le contrer d'un coup de poing. On se retrouve à lutter sur certains combats tandis qu'on enchaînera avec des combats "matraquages de boutons".

On se dit alors que l'on peut aller créer un personnage. Mmais... on ne peut pas choisir ses coups. On saluera le fait de pouvoir charger des photos (même la nôtre) qui seront modélisées dans le jeu, mais tout cela reste limité dans le fond.

Les modes de jeux sont aussi pauvres que le gameplay : un mode combat rapide, un mode championnat qui se limite à un enchaînement de combats sans liens, ni ambiance véritable. Le reste se cantonne à un mode options, ou encore création.

Il faut aussi rajouter la présence infâme des ralentis qui demande des temps de chargements pour seulement 10 secondes... Déprimant...

Facebreaker est dans les cordes à la fin de ce round car très vite sa technique s'est étouffée dans un style simple, trop simple et pas assez percutant.

 

3ème round : un adversaire à bout de souffle.

 

Devant le manque de diversité du titre, on est prêt à rendre l'éponge mais avant Ourgh !
Ourgh !
que la serviette touche le sol ensanglanté du ring, Facebreaker abandonne, essoufflé, les jambes tremblantes, se demandant pourquoi il n'avait pas étudié davantage les vidéos des matchs de ses prédécesseurs.

C'est dommage car l'accessibilité et le capital sympathie des personnages sont des atouts qui font les grands champions, mais les légendes du ring savent qu'il faut plus qu'un bon punch et qu'un beau short pour mettre la ceinture autour de sa taille.