Preview - Forza Motorsport 4

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Comme le chantait si bien Riggs il y a peu « quand notre cœur fait vroum... ». Eh bien on va pouvoir continuer à fredonner en cette fin d'année mouvementée, car après le F1 c'est la compète de grand tourisme qui sera bientôt à l'honneur, avec la sortie sous peu de la prochaine référence en matière de sports mécaniques (celui qui a dit Gran Turismo 6 sort immédiatement !), je veux bien sûr parler de Forza Motorsport 4, sur lequel nous avons pu mettre la main lors d'une preview la semaine dernière.

Intensive testing in progress !Car s'il fut une époque où la licence de Yamauchi san tenait le haut du pavé en matière de simulation automobile - au point de faire vendre des consoles, ce qui n'est pas rien - force est de reconnaître qu'il s'est fait piquer la première place du peloton lors de la sortie de Forza 3. La raison ? Outre la qualité du jeu, m'est avis que c'est surtout dû au fait que Dan « The Man » Greenawalt est tout autant un amoureux des belles bagnoles que lui, mais lui s'est posé les bonnes questions avant de bâtir l'architecture de ses jeux.

Ainsi non seulement les Forzas sont beaux et mettent en avant un impressionnant garage virtuel à disposition du pilote de salon, mais on y ressent nettement plus une envie de faire partager cet amour, et - que ce soit dans la conduite ou le simple plaisir des mirettes - les Forzas sont des jeux « chaleureux ». Mieux encore, Greenawalt et les équipes de Turn 10 ont misé beaucoup sur le multi, et loin de s'arrêter à l'option qui consiste à proposer des courses diverses et variées, ils ont su créer une véritable communauté d'amateurs de beaux bolides, une communauté qui partage et ne fait pas que s'affronter, et une communauté que Turn 10 et Microsoft cherchent visiblement à élargir toujours plus.

D'où la présence dans Forza 4 d'une feature (forcément) Microsoft pur jus, la possibilité de jouer au Kinect. La présentation du jeu à laquelle nous avons assisté cette semaine ne nous a pas permis de faire un essai concret, mais de ce que nous avions déjà vu lors de notre passage à l'E3 il s'agit surtout d'une façon « grand public » de prendre le jeu en mains (si on veut bien me passer ce petit jeu de mots), puisqu'il suffit de tendre ces dernières et de faire « comme si ».

Dan Greenawalt. Toujours un petit
air de Donald Sutherland...Mais une bonne simu ça se joue surtout à la manette ou au volant, et après quelques tours de piste nous avons pu nous rendre compte que ce qui faisait l'efficacité de Forza 3, à savoir une réactivité du tonnerre, est toujours bien présente (à noter que Kinect dans Forza 4 a à ce moment là une utilisation plus intéressante : l'option head tracking, qui permet quand on tourne la tête de regarder autour de soi dans l'habitacle).
Bien entendu le contraire aurait été dommage - et difficilement envisageable avouons-le - mais sans être une révolution Forza 4 peaufine un peu plus le rendu au volant, que ce soit au niveau des sensations - les pneumatiques et suspensions des voitures ont été retravaillées - ou du visuel. Enfin, surtout pour ce qui est des voitures, parce que côté décors la baffe n'est pas plus forte que pour Forza 3. Et à ce sujet, une des nouveauté « spéciale dédicace » aux aficionados de belles carrosseries de cet opus est le mode Autovista : un garage virtuel vraiment bluffant de réalisme où l'on peut faire le tour de ses pièces de choix (avec Kinect ou au pad), rentrer dedans pour admirer les tableaux de bord, faire ronronner les moteur et même aller voir ce qu'il y sous les capots. Si ça c'est pas un vrai truc de passionné...

Turn 10 semble d'ailleurs avoir axé cet épisode sur une plus grande permissivité, puisqu'à la différence de Forza 3 on pourra traverser le mode carrière sans forcément se faire imposer une voiture définie à chaque épreuve, et choisir librement (sauf à certains moments) celle qui nous plait.

Et bien sûr, suite oblige, il y aura dans Forza 4 plus de circuits, plus de véhicules et bien sûr toujours un mode multi, permettant de se tirer la bourre jusqu'à 16 en même temps.
Par contre, et même s'il y aura une gestion de la lumière suivant les différents moments de la journée où l'on courre, il ne sera toujours pas possible de participer à des compètes de nuit et les variations climatiques ne sont pas non plus à l'ordre du jour.

On vous fait en tout cas un topo complet sur la bête une fois qu'on l'aura malmenée sur suffisamment de tours de piste, et pour patienter on vous laisse avec un trailer bien pêche et quelques jolis clichés de quelques-unes des voitures de rêve présentes lors de cette preview.