Gears of War 3 - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Maverick, le 26/09/2011 (Tags : gears war test xbox epic mode multi
Gears of War 3 permet de finir en beauté une trilogie qui a amené la Xbox 360 au sommet dans le coeur des joueurs. Avec un mode histoire jouable à 4 rempli de moments de bravoure, et des modes multi à foison, on peut dire que Epic Games ne s'est pas moqué de nous. Go Gow 3 !
Journal des Gears, Episode 3.
Deux ans après les évènements tragiques de Jacinto, la CGU n’est plus qu’un petit groupe de soldats qui se ballade au gré des attaques ennemies, que ce soit sur terre ou au beau milieu de l’océan. Jacinto était le dernier refuge de l’humanité, et le sacrifice de cette ville par nous, les Gears, pour tenter d’éradiquer l’invasion des Lambents et des Locustes n’a pas aidé notre escouade à avoir le salut de l’humanité, bien au contraire. Comme le dit si bien mon ami Dom, un être humain peut devenir son pire ennemi face à l’inconnu. Bon, il n’a plus toute sa tête ce type, mais c’est un bon gars. Et puis cela fait des années qu’il me sauve les fesses sur le champ de bataille le bougre. Parole de Marcus Phénix !
Ça s'appelle se faire prendre par derrière !Je pensais survivre sur notre navire, pour tenter de me racheter une conscience en explosant quelques monstres un peu trop gros pour rester cacher sous l’eau, mais il faut croire que le destin d’un Gear n’est pas de rester sur sa couchette, à rêvasser. Se faire attaquer par un gros poisson est une chose, mais se faire assiéger par une armée de Lambents qui ont la fâcheuse tendance de nous exploser à la tronche - encore plus fort que les flatulences de Cole lorsqu’il a forcé sur le chili - en est une autre. En plus de ça, notre bon vieux président Prescott fait son retour et il me balance une vidéo qui prouve que mon père, mon putain de padre, est encore en vie. Lorsqu’on a perdu tout espoir dans cette chienne d'existence, espérer sauver et revoir son géniteur est comme une bouffée d’air frais, un objectif, un but. Putain, ça donne envie de ressortir son Lanzor pour découper du Locuste !
Cette dernière mission suicide va nous en faire voir du pays. Et mine de rien, des choix vont devoir être fait ! Parfois, cela entraine des conséquences heureuses, d’autres fois elles sont plus fâcheuses. J’espère que mes amis, mes frères d’armes, ne m’en voudront pas si je valide une option qui ne leur plait pas. De toute façon, l’humanité tout entière nous déteste ! On n’est plus là pour faire plaisir à la populace, mais seulement pour faire le ménage une bonne fois pour toute.
Cole et ses souvenirs de star du sport. Être un héros, ce n’est pas forcément se la péter en haut d’un immeuble avec un slip rouge et une cape, et ces saletés d’emmerdeurs qui veulent anéantir notre espèce commencent sérieusement à me les briser ! Heureusement, pendant nos missions nous sommes en groupe, et cela fait notre force. A quatre en coopération, anéantir une invasion de Tickers sera plus simple que seul dans son coin, un Kaomax à la main. Tiens d’ailleurs pour les fanas d’armement qui tomberaient sur mes mémoires, je ne vous ai pas dit, mais mine de rien, on a encore découvert de nouvelles pétoires sur les champs de bataille. Le Rétro-Lanzer tout d’abord, pour les vieux Gears nostalgiques, avec son attaque à la baïonnette, jubilatoire lors d’une tentative de touchdown comme dirait ce taré de Cole Train. Il y a également le fusil à canon scié, efficace à courte portée, mais au rechargement désespérant de lenteur. Vaut donc mieux pas rater son coup, sous peine de se faire arracher la tête par un Drudge et ses tentacules qui puent en retour.
Faut te couper les cheveux Dom !Le Digger qu’en a lui permet d’envoyer des grenades souterraines utiles pour attaquer l’ennemi par derrière ; un plaisir savoureux pour les combattants tacticiens (même si à la CGU on est plus bourrin que tacticien mais bon...). Le One-Shot n’est pas une position sexuelle, mais un fusil de snipe qui peut tuer un ennemi d’une balle, une fois qu’il a ajusté sa cible ! Je vous préviens c’est jouissif, et en plus, ça permet de savoir ce qu’il y a à l’intérieur d’un crâne de Locuste : pas grand chose en fait, à part de la confiture de framboise dégueulasse. Le canon Vulcain est une arme pour les mecs qui en ont des grosses, car il faut être deux pour l’utiliser. Et encore, c’est parce que l’on a de gros bras, car sinon, je vous jure, il faut au moins une équipe de football pour soulever ce machin. En tout cas, ça fait le ménage. Enfin, pour terminer, un petit mot sur mon arme préférée lorsque je n’ai plus de balle dans mon Lanzer et que ma tronçonneuse s’enraille : une énorme épée qu’utilise les Boomers. Une arme pas très efficace lorsqu’il y a du monde sur le champ de bataille, mais que c’est bandant de partir à grande foulée avec son fendoir, pour découper de l’envahisseur !
Bref vous l’aurez compris, nos aventures n’ont pas trop évolué sur le plan tactique, on continue à se foutre sur la gueule, à essayer de montrer qu’on est les plus forts, et les morceaux de bravoure sont aussi nombreux que les explosions de Lambents qui en découlent. La bonne nouvelle c’est que les environnements que nous traversons sont un peu plus colorés. Certes le soleil ne perce pas toujours, mais quand il le fait, il m’arrive d’ouvrir la bouche et de glisser un tendre “la vache c’est beau” qui me rappelle que j’ai un petit cœur qui aime les belles choses au fin fond de moi. Dom me met souvent une claque dans la gueule lorsque je regarde un décor avec la langue pendante, car bon, on n’est pas là pour faire du tourisme. Remarque, lorsque Baird mate le cul d'Anya en sifflant à tout va, c’est moi qui lui fout une torgnole. Non mais à part ça, on s’apprécie. Nous sommes nos seuls soutiens, et si l’esprit d’équipe n’était pas là, cela ferait longtemps que les plaques de CGU seraient notre seul souvenir.
Je reviens d’une bataille imprévue, un Berseker avait entendu du bruit et est venu faire joujou avec nos pétoires. Bref, où en étais-je... ah oui, les Gears sont liés, quoiqu’il arrive. Mouais, Baird a failli me laisser crever tout à l’heure, mais bon, je ne veux pas ternir mes propos sous le coup de la colère. Pour changer de sujet, je vais vous parler de ce qui nous occupe entre deux champs de bataille : les joutes multijoueurs. Cela nous entraine bien, et nous permet de rester
Je suis plutôt beau gosse dans mon genre.éveillés. Et en plus c’est fun. On a peut-être pas un énorme QI au sein de la CGU, mais pour inventer des modes de jeux, on est plutôt prolixe. Sur une dizaine de terrains de jeux variés (en fonction de nos voyages on peut découvrir un terrain de foot en ruine, ou des tranchées avec tempêtes de sables aléatoires qui foutent le bordel) et vraiment uniques au niveau de l’ambiance. Nous pouvons aussi nous “lâcher” et tenter de scorer à mort, en escouade la plupart du temps. Outre les classiques “deathmatchs” qui sont bien entendu de la partie, un mode Capture du leader qui, au lieu de choper un bête drapeau nous obligera à prendre en otage un membre de l’équipe adverse assez longtemps pour gagner la manche. Le Match à mort reprend le principe du bon vieux Zone de guerre, sauf qu’on peut se voir attribuer un certain nombre de tickets, l’équipe perdante étant celle qui a perdu en premier tous les tickets en question. Moi j’appelle ça le Lanzer Poker, mais bon cela n’engage que moi. Enfin, lorsque les Locustes veulent jouer avec nous, on se lance souvent dans un petit Horde 2.0, où le but est de survivre, en tuant des vagues d’ennemis, et en barricadant notre planque. J’appelle pas ça un jeu, vu qu’on fait ça quotidiennement pour survivre, mais vous savez, Cole, dès qu’il peut trouver un jeu quelque part qui lui rappelle sa jeunesse sportive, eh bien il nous casse les pieds, alors on le laisse faire. En parlant des Locustes, il paraitrait que eux aussi aiment bien s’amuser à plusieurs pour exploser du Gears. Franchement je trouve ça gerbant...
Je ne me connaissais pas si bavard, il faut croire que toutes ces aventures m’ont donné l’inspiration. J’espère que ce journal, si un jour il est retrouvé par une personne, alors que la guerre est finie, et que l’humanité a retrouvé la lueur de vivre, permettra de faire comprendre que nos choix n’ont pas été vains, et que être un Gear, n’est pas de tout repos. J’ai vécu avec mes blessures, je mourrai avec celle de mes congénères. Un jour, notre planète retrouvera la paix. En attendant, je retourne à ma mission, sans doute ma dernière, en espérant retrouver mon père, car un Gear sans but est un homme sans vie. Notre existence est une guerre infinie. Nous sommes des Gears of War.
Fin de communication.