Une heure avec : Project X Zone (3DS)

/ Article - écrit par Nicolas, le 24/09/2013

Je me cherchais un jeu pour occuper mes transports quotidiens, j'ai acheté sur un coup de tête le Project X Zone de Capcom. J'avais pourtant joué quelques minutes sur la démo, et ce que j'avais découvert ne m'avait pas vraiment agité le slip : en apparence, rien de vraiment tactique et un concept un peu bordélique. Mais voilà, l'été a été avare en sortie portable, envers et contre tout j'aime bien le concept d'un énorme cross-over entre différentes franchises même si j'en connais à peine la moitié, et le système de combat a l'air d'avoir du peps. Et il me restait 30 € d'avoir chez Micromania, aussi, tiens. Ceci explique sans doute cela (un peu, tout du moins).

Bref, si vous n'avez pas encore été familiarisé au concept, Project X Zone rassemble des protagonistes de grosses franchises Capcom, Namco et Sega dans une sorte de RPG tactique aux allures de jeu de baston 2D folkloriques. Au total, 29 séries de jeux seront abordées, on y trouve du Tekken, du Street Fighter, du Mégaman, du Resident Evil, du Virtua Fighter, du Sakura Wars, du Xenosaga et même du Space Channel Five. Ne cherchez pas trop, une bonne partie de la liste complète n'a jamais passé les frontières européennes, et n'est parfois même pas sortie du japon. Le choix d'inclure telle ou telle série a donc pour objectif principal de satisfaire avant tout le fan boy nippon, sentiment renforcé par la physique mammaire de certaines icônes du jeu vidéo japonais à gros nibards. 
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Morrigan Aensland (Darkstalkers) remue son décolleté à tout va, Mii Kōryūji (personne original créé pour le jeu) aimerait vraisemblablement montrer davantage de sa personne, et quant à Kaguya Nanbu (Super Robot Taisen)... hé bien disons que la taille de ses attributs et leur arrogant maintien malgré le peu de tissu présent pour les soutenir fileraient des doutes à Newton lui-même. Bref, il y a des boobs, mais il y a également des balls : Ryu et Ken (Street Fighter), Jin (Tekken), Akira (Virtua Fighter), Chris Redfield (Resident Evil), Dante (Devil May Cry), les beaux mecs sont de sortie. Le casting est donc très hétéroclite, parfois même franchement bizarre, mais sera sans doute le premier et principal attrait de ce jeu né sous le signe du plaisir.

Pour introduire ses personnages (et encore, seulement une partie), le scénario cumule les petits prologues en mitraillant le joueur de pavés de texte faisant office de tutoriel. C'est un procédé très naze, mais le jeu est finalement assez facile à prendre en main. Le personnage peut se déplacer d'un certain nombre de cases et attaquer un adversaire (parfois plusieurs à la fois, apparemment). On passe alors en vue combat, où le but sera d'enchaîner des combinaisons simplistes de coups pour infliger le maximum de dégâts et empêcher l'ennemi de retomber au sol. Un personnage de soutien pourra être appelé pour infliger des coups supplémentaires, et même des unités adjacentes. Lancer tout en même temps = gros bordel psychédélique. Mais les attaques ont de la patate, le sens du spectacle, et parfois même nous assènent de gros plans sur les boobs, surtout lors des jolies attaques spéciales. L'aspect tactique se résume à choisir sa cible et décider de la réaction aux attaques ennemies (défense ou contre) via un système de points que je n'ai pas encore cherché à entraver. Le jeu n'est pour le moment pas très difficile, foncer dans le tas est assez payant même si les timings des enchaînements de coups ne sont pas encore maîtrisés. Le jeu est doublé en japonais, les textes sont traduits en anglais, et l'ensemble est de l'histoire semble parfaitement inconsistante - normal, vu son concept. 

Voyons sur la durée, mais le premier contact est assez intéressant. Il y a fort à parier que les combats vont devenir répétitifs, mais découvrir le casting et leurs attaques spéciales est un vrai plaisir. Pour l'instant, je ne regrette pas mon achat, même si j'ai parfois honte dans les transports (les animations spéciales et les poses lascives de Morrigan sont très explicites, surtout sur le grand écran de la 3DS XL).


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