6/10Maximo - Ghosts to Glory - Test

/ Critique - écrit par CBL, le 17/05/2002
Notre verdict : 6/10 - Un système de sauvegarde qui gâche tout. (Fiche technique)

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Maximo est la suite de la série des Ghouls & Ghosts sur console 8 et 16 bits. Vous n'incarnez plus le roi Arthur mais un jeune chevalier du nom de Maximo. Celui est envoyé en enfer par un méchant sorcier. La, il y rencontre la grande faucheuse et l'aide à nettoyer un enfer plutôt bordélique. Mais passons sur le scénar qui n'a aucun intérêt. Maximo est donc un jeu de plate-forme/action tout en 2d, fort jolie d'ailleurs. Armé de votre épée et d'un bouclier, vous parcourez les levels en trucidant zombies, squelettes, fantômes et autre... Le principe est vieux comme Gauntlet: on castagne du monstre, on ramasse clés et trésors et on continue. Au fur et à mesure du jeu, vous apprendrez de nouveaux coups d'épée et de bouclier qui peuvent varier selon si votre arme est enchantée ou non. Le système de points de vie est simple : vous pouvez avoir jusqu'a 4 barres d'énergie, chacune correspondant à un niveau d'armure. Quand vous perdez une des barres, vous perdez une pièce d'armure jusqu'à vous retrouver en caleçon avec des petits coeurs dessus. Le jeu est une suite de niveaux non linéaire.
Le jeu possède une identité graphique bien à lui avec un enfer très coloré, limite joyeux, des squelettes bien sympa, des grosses effusions de lave... Les persos sont très bien animés et la prise en main immédiate. La caméra s'oriente toujours bien et on ne se retrouve jamais bêtement coincé derrière un pan de mur. Les bruitages sont assez réussis avec même quelques dialogues de sentinelles squelettes. Seule la musique est assez soûlante.
Le gros problème du jeu réside dans sa difficulté, comme d'ailleurs dans les épisodes précédents. Et oui, Maximo est aussi dur que les surgelés du même nom ! D'abord les monstres ont oublié d'être bêtes : ils se protègent, attaquent à distance et parfois surgissent d'on ne sait où. Pour corser, certains coffres sont piégés et des pies viendront vous piquer pas mal de votre pognon. Les pièces d'armures sont rares et les potions souvent mal situées.
Mais tout cela ne serait que détails sans l'horrible système de sauvegarde. Vu la rapidité avec laquelle on perd vies puis continus, on peut s'attendre à pouvoir au moins sauvegarder à la fin de chaque niveau. Et bien, il faut attendre la fin du monde (6 niveaux) pour pouvoir enfin sauver ! Du coup, finir les 30 niveaux du jeu relève de l'exploit et beaucoup laisseront tomber avant la fin. Dommage. Sans ce gros défaut, Capcom signait un hit.