8.5/10Midnight Club : Los Angeles - Test

/ Critique - écrit par Maverick, le 07/11/2008
Notre verdict : 8.5/10 - Midnight Fun Club (Fiche technique)

Tags : courses club midnight angeles los xbox course

Un Midnight Club qui redonne ses lettres de noblesse au genre. Attention : l'essayer c'est l'adopter !

Midnight Club. Une saga initiée au début de l'ère Playstation 2. Trois épisodes sortis en l'espace de quelques années et du fun à n'en plus finir. Aujourd'hui, nouvelle génération oblige, Midnight Club passe par la case HD avec la Xbox 360 et la Playstation 3. Et rien de mieux que la ville de Los Angeles, pour faire les fous, non ?

 

GTA vu ça quelque part...

Le jeu débute avec l'arrivée de notre petit perso fétiche dans la cité des Anges afin de faire le kéké au volant de bolides tous plus tunés les uns que les autres. Mais pour se faire, il va falloir faire ses preuves et gagner des courses au volant de vieux tacots des années 80/90. D'emblée, le lien de famille avec GTA IV est évident. La mise en scène d'abord et le moteur graphique surtout. Un vrai moteur n'a jamais peur!
Un vrai motard n'a peur de rien!
On ne va pas s'en plaindre. Les villes fourmillent de détails, entre les passants qui s'enfuient à notre arrivée (mais qu'on ne peut pas écraser, c'est un principe dans les Midnight Club : on ne joue pas à Carmageddon !), le trafic assez dense, la météo dynamique, les raccourcis dans tous les coins... D'ailleurs, c'est aussi une des spécificités de la série. Dans Midnight Club, on est libre, on choisit son parcours. Si on veut faire la course pépère par les grands axes, ou à l'arrache par les petites ruelles et les centres commerciaux, c'est notre problème ! Certains tracés sont d'ailleurs centrés sur ce principe de liberté, avec des points de passage à suivre dans un l'ordre que l'on veut : tactique et sens de l'orientation quand tu nous tiens. Quel plaisir de chercher le chemin le plus intéressant pour gagner ! Surtout que le niveau de jeu est plutôt relevé.
L'ambiance musicale est aussi très fournie (une habitude avec Rockstar) avec des genres variés : rock, rap, house... L'ensemble est plutôt de qualité. Tout comme les doublages en anglais qui sonnent vrai (les sous-titres français sont là pour les anglophobes) et les différents bruitages du jeu avec des vrombissements de moteurs qui exciteraient n'importe quel mécano du dimanche ! Surtout quand on pense à tous les joujoux qu'on peut customiser en mettant les mains dans le cambouis. Mais tout cela se mérite sur l'asphalte.

Je suis l'aigle de la route !

En effet, il vous faudra des heures de compétition pour débloquer les meilleures voitures ou motos du jeu. Et non sans mal. Tout d'abord, par le nombre incroyablement long d'épreuves : courses classiques par tours, courses par points de passage, mini championnats, courses feux rouges et autoroutes, ou encore les courses « carte grise », dans lesquelles on met en jeu son bolide : défaite interdite... et sueurs froides garanties !
En effet, les concurrents sont franchement coriaces et, comme à cela, il faut ajouter la sensation de vitesse grisante, ainsi que le trafic qui rend les courses super aléatoires, on peut le dire : il y a du challenge dans l'air ! Si on vous colle de trop près ou si la police vous pourchasse sur l'autoroute, il suffit de se mettre sur deux roues pour se faufiler dans le trafic comme une savonnette sous la douche. Faut Aller au café en Lambo ? La classe!
Allez au café en Lambo ? La classe!
pas croire, sous la pluie, ça glisse de jouer au cascadeur sur deux roues. C'est facile de se retrouver les quatre pneus en l'air. Et là... ça craint !
Heureusement, nos petits bolides peuvent s'enrichir de légères options très intéressantes. La classique nitro tout d'abord, histoire de pouvoir accélérer un bon coup dans les lignes droites. Mais surtout, l'option spéciale qui se choisit au garage et qui se charge en roulant proprement et sans accident.  Il y a un système de ralenti, appelé Zone, où pendant un court instant, à la Bullet Time de Matrix, la vitesse de jeu diminue d'un coup, pour pouvoir se déplacer dans le trafic comme un slalomeur de génie. Il y a aussi l'Agro, qui permet de rendre un court instant votre véhicule indestructible, ce qui est très pratique sur une autoroute dense ou pour mettre hors course un concurrent. Le Roar, qui comme son nom l'indique (ou pas...) est le rugissement de votre moteur qui écarte tout sur votre passage. Enfin, l'IEM, le petit nouveau dans la série des Midnight Club, qui permet de brouiller tous les systèmes électroniques de vos concurrents (pratique pour mettre la pagaille).

Midnight Fun

Ces options spéciales ont le mérite de pimenter les courses et de les rendre beaucoup plus funs. Et elles sont surtout très utiles, car les adversaires ne sont pas des petits « Jacky » du dimanche et n'hésitent pas à vous mettre dans le décor ou à utiliser un super raccourci introuvable pour le commun des mortels. Surtout que la map de Los Angeles est grande et variée, ce qui complique grandement la chose (mais rend les courses super intéressantes !).Le détail : les néons bleus!
Le détail : les néons bleus!
A cela, l'outil de personnalisation des véhicules complète le tableau. Il est en effet possible de rendre chaque voiture unique. Cela passe par l'amélioration des performances via des systèmes de classe à débloquer, afin de pouvoir booster son moteur, le nombre de nitros, ou améliorer la maniabilité. Le tuning a une place importante également, étant donné que l'on peut modifier tout et n'importe quoi sur son joujou de la route : extérieurs, intérieurs, vinyles personnalisés, jantes, tout y passe. Les plus créatifs pourront même soumettre leurs tutures aux votes des joueurs sur le live, qui pourront même les acheter s'ils le veulent. Sympa !

Online Club

Le multi dans Midnight Club, c'est comme le beurre dans les épinards : c'est primordial. Du moins quand on y a gouté, on ne peut plus s'en passer. Les modes de jeu sont très nombreux et assez originaux pour un jeu de « Street Racing ». Il y a les courses classiques avec point de passage ou au nombre de tours. Simple et efficace. Mais, il y a aussi des modes comme le « capture the flag » très connu dans le monde des FPS. Chérie? On est où?
Chérie? On est où?
Avec une voiture, c'est tout aussi sympa. Le but étant de garder le drapeau le plus longtemps. Bon, dis comme ça, cela peut paraître chiant à mourir, mais si on rajoute des supers bonus sortis de la tête tordu des développeurs, tout de suite, la donne est différente : le bonus glace qui permet de geler un adversaire, le bonus maladie qui permet d'inverser les commandes des concurrents, j'en passe et des meilleurs. La conclusion que l'on peut faire après une bonne partie en réseau : un fou rire ! Certifié et vérifié par votre testeur.

Nouveau cru de qualité

En conclusion, Midnight Club : Los Angeles s'impose comme le jeu de caisse le plus fun de cette fin d'année en solo comme en multi. ILe mur! Non, pas le mur!
Le mur! Non, pas le mur!
l s'impose également comme le jeu de course en ville ouverte le plus réussi depuis Burnout Paradise, en beaucoup plus accessible. Et les possibilités de personnalisation de voitures sont tellement importantes que les fous de tuning vont passer leur vie dessus.  Ajoutez à cela un mode carrière long et super complet, et on obtient un titre des plus réussis. Que demander de plus ? Un mode multi offline avec écran splitté ? C'est la mode en ce moment de ne pas le proposer... dommage.