Pain - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par knackimax, le 08/08/2009 (Tags : pain machine avis moulinex prix programmes pains
Titre très fun et particulièrement agréable à jouer en mode casual à plusieurs. On apprécie la dose d'humour collée sur un jeu au concept débile mais amusant. Pour les grands enfants uniquement.
Pain sort en mars 2008 sur le playstation store, créant ainsi un des jeux à suites les plus représentatifs du PSN. Avec de multiples add-ons à son actif et de nombreux modes de jeux un peu loufoques dans ses tiroirs à jouets, il était plus que normal de lui rendre hommage à travers cette petite compilation éditée par Sony dont le but est de proposer au joueur un disque qui rassemble tout ce que vous pourriez avoir envie de connaitre sur la douleur sans jamais oser le demander ni l'essayer, tout sauf David Hasselhoff qui quand à lui reste payant, mais c'est normal parce que c'est Mitch quand même.
Le principe est simple pour ceux qui ne le connaissent pas ou peu ou encore que de loin. Il s'agit de catapulter votre bonhomme dans un décor interactif qui ruisselle
de petits moments d'humour et de leviers secrets et autres surprises pour grands enfants du joystick. Vous marquez ainsi des points de dégâts, un total de douleur infligée et/ou développez un certain goût pour la destruction massive. C'est une sorte de flipper 3D géant avec un bonhomme en guise de boule et un tilt automatique qui vient signer la fin de votre voyage dans le monde merveilleux des blagues de mauvais goût.
On démarre donc sa petite console volumineuse de salon, elle ronronne et hop nous voila presque arrivés dans le monde de Pain. Je dis presque parce que le jeu, bien que peu gourmand nécessite une relativement longue installation. Une fois ce
moment de léger ennui passé, vous voila dans un univers griffonné sur cahier d'école avec le bon gout d'un adolescent attardé et des polices taille 32 en Arial Bold pour les découragés de la lecture difficile. On choisit parmi une trentaine de personnages tous plus rigolos les uns que les autres, qui vont de l'afro samurai en kimono vert à la foxy mère noël. Puis le choix déjà difficile s'enrichit de son orgueil de compilation et vous propose six cartes, chacune contenant plusieurs modes de jeu tout aussi loufoques. Vous aurez le choix entre du balltrap avec des chimpanzés ou encore du coup de poing au fesse pour une virée totale destruction à la limite du bon goût. Il y a vraiment de quoi faire, seul ou jusqu'à quatre en mode party game débile. De quoi se gausser comme Bevis et Butthead.
Le jeu est en soit plutôt bien léché même si il s'agit d'un soft qui n'en promet pas trop sur la capacité graphique. Les environnements étant fermés on comprend toutefois que les décors et les éléments de l'environnement tiennent la route ainsi
que leurs interactions animés les uns avec les autres. A ce niveau pas grand chose à reprocher au soft surtout avec des objectifs aussi funs que chopper une grand mère en déambulateur façon boulet de canon ou mettre la misère à la mascotte qui trainasse dans les rues. Vous pourrez aussi tirer au canon, faire exploser des hélicos ou profiter des vols planés top classes dans les fenêtres des buldings typés "City". De plus les différents bonus qui correspondent à chaque action ont des petites icônes rigolotes couplées à un nom souvent marrant qui sent bon la créativité puérile de nos quinze ans. L'un dans l'autre l'univers est donc un pur bonheur de délices oubliés auquel s'ajoute un côté rétro et des environnements très variés qui se prêtent particulièrement au jeu comme les studios de cinéma et leur château en pierre de mousse.
Au final c'est bon la douleur même si ça ne casse pas trois pattes à un canard, alors que quatre oui, si un jour ils nous sortent un personnage de cet acabit. Le prix est honnête même si pour cette même aubole ou presque on préférera probablement se prendre un des très bons titres de la gamme premium disponibles en cette saison avec leur fier liseré jaune. Un jeu de geek pour les geeks où les bruits d'os cassés ressemblent à ce doux bruit de flingue dans Les tontons flingueurs.