6/10Rocket Knight - Test

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 07/08/2010
Notre verdict : 6/10 - Pétard mouillé ! (Fiche technique)

Tags : knight rocket jeux adventures sparkster test megadrive

Un jeu agréable et instinctif où l'action est aussi explosive que bondissante. Néanmoins, malgré ses qualités, notre chevalier manque de carburant pour nous emmener plus loin dans l'aventure.

Il y a de nombreux jeux qui ont fait le pari de revenir après un petit lifting. Après tout, un jeu est comme une célébrité. Le développement des titres dits « arcade » sur les consoles nouvelle génération favorise cette tendance. Dans certains cas, nous avons le droit à une opération qui s'apparente à un gommage et une petite coloration comme Final Fight mais dans le cas de Rocket Knight, le relooking a été plus marqué.

Vers l'infini et au-dela !
Vers l'infini et au-delà !
En effet, les joueurs les plus anciens, se rappellent qu'en 1993, un opossum en armure se dressait contre l'envahisseur. Sparkster entrait alors au panthéon des héros, il devenait l'idole des ménagères. Sauf que depuis, les ménagères ont connu d'autres jeux et les petits garçons se sont pris à rêver d'autres héros. Ainsi, notre chevalier des temps modernes dépoussière son monde pour offrir un jeu en 2.5 D. Quesaco ? C'est de la 2D dont les graphismes offrent une modélisation 3D de ses personnages ou de ses décors. Ainsi, bien qu'un peu cubique par endroits, le lifting est réussi. Les couleurs employées contribuent énormément au plaisir des yeux. En effet, le rendu 2.5D trouble parfois le joueur avec une impression de profondeur un peu à la rue. Par conséquent, les couleurs sauvent le gentil opossum de la confusion et d'un résultat en demi-teinte. Côté jouabilité, le jeu alterne plate-forme et shoot'em up.

Ca va trancher !
Ca va trancher !
Dans le premier cas, le personnage répond au doigt et à l'œil et l'utilisation du jet pack est bien pensée. Ce dernier vous propulse sur quelques mètres. Si vous combinez votre épée avec ce mouvement, vos obtenez des gestes fous notamment avec l'utilisation des rebonds sur les murs ou le sol.  Dans le second cas, c'est un peu plus mitigé : le personnage semble se déplacer un peu lentement et il ne peut tirer que face à lui. Ainsi, bien que le jeu offre des phases de jeu variées, la partie plate-forme sera beaucoup plus agréable. On pense particulièrement au niveau dans lequel votre jet pack a besoin d'être rechargé avec des sources d'énergie. Du côté des musiques, rien de bien neuf, un thème héroïque vous suit de bout en bout. Ainsi, rien de bien varié mais une ambiance fidèle au jeu d'origine. De la même manière, les modes de jeu ne sont pas très nombreux mais il est appréciable de refaire certains niveaux pour y découvrir les zones cachées. Nous aurions tout de même souhaité une expérience plus riche.

Epée contre lance roquettes !
Epée contre lance-roquettes !
Du côté du scénario, notre Rocket Knight voit son pays se faire envahir par le peuple des Loups. Il n'hésite pas une seule seconde à prendre les armes et défendre son domaine. Très vite, il comprendra que la présence des Cochons mais également de son rival Axel Gear n'est pas due au hasard. Dans les faits, Sparkster va enchaîner méthodiquement les niveaux les uns après les autres. L'histoire sera un prétexte pour changer de décor. Les forêts du début ou les villages seront remplacés par les laboratoires et les bases ennemies. L'avantage tout de même pour le joueur : il ne sera pas agacé par des cinématiques longues.

Rocket Knight est un sympathique jeu de plate-forme qui saura tenir en haleine les plus jeunes et raviver quelques souvenirs aux plus nostalgiques. Néanmoins, sa durée de vie et le manque de véritable défi jouent en sa défaveur.