Super Mario Galaxy - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par EvilPNMI, le 22/12/2007 (Tags : mario super nintendo galaxy stars jeux wii
"Cher Mario, je t'invite à assister à mon énième enlèvement ce soir, pour que tu puisses venir me secourir. A ce soir ! Peach"
Comme tout épisode de Super Mario qui se respecte, Galaxy apporte son lot de nouveautés, d'innovations, de vieilles recettes incontournables et de secrets.
Super Mario Galaxy commence banalement : la princesse Peach invite Mario au château du Royaume Champignon pour assister au festival des étoiles. Comme d'habitude, Bowser se tape l'incruste, kidnappe la princesse sous un prétexte quelconque, disparaît et expédie Mario dans le vide. Bien sûr, Bowser ne se doute pas, sûr qu'il est de s'être débarassé de son pire ennemi, que Mario se fait de nouveaux amis qui vont lui conférer le pouvoir de voler entre les galaxies et les planètes. Les Lumas et leur princesse, Harmonie, veillent en effet sur les galaxies à bord de leur Observatoire des étoiles. Pas de chance, il va falloir que Mario récolte des étoiles pour alimenter ledit Observatoire en énergie.
Thwomp ! On entre alors en scène, dirigeant Mario au travers de quelques premiers niveaux d'une simplicité extrême. Ces niveaux ne sont qu'une mise en bouche de ce qui nous attend, pour l'instant on se contente d'apprendre les mouvements de base, qui rappellent avec une certaine nostalgie l'aisance avec laquelle on prend le plombier en main dans Mario 64. La seule différence étant ici la wiimote, qui se contente de s'adapter au gameplay du jeu, et non de le lui imposer (contrairement au J.E.T. de Super Mario Sunshine). Vous pourrez néanmoins vous en servir pour ramasser les fragments d'étoiles qui parsèment les niveaux, et vous en servir comme munitions pour étourdir les ennemis. Vous aurez également besoin de ne pas trembler pour vous en servir lors des courses de raies (si, si je vous jure) ou des parcours où Mario se retrouve juché sur une boule, qu'il vous faudra manoeuvrer avec précaution.
En quelques bonds, on retrouve quelques automatismes, saut, triple saut, salto, saut en longueur, et on tournoie sur les premiers Goombas en fredonnant les thèmes archi connus de la série. Il ne faut par ailleurs que quelques instants pour se familiariser avec les changements parfois brusques de caméra, et même les plus novices sortiront de la première galaxie sans perdre de vie.
Mario service je vous écoute?
Ah non je fais pas l'air conditionné. L'univers de Super Mario Galaxy est comme à l'accoutumée, coloré et enfantin, et les graphismes très cartoon renforcent cette impression. On retrouve tous les décors habituels et leurs pièges, transformés en galaxies pour l'occasion : désert, manoir hanté, niveau enneigé, planète recouverte de lave, planète d'eau... Ces galaxies vous proposeront la plupart du temps de récupérer l'étoile dans une mission consistant à résoudre les basiques énigmes de chaque planète : tuer un monstre ou récupérer les cinq morceaux de l'étoile qui vous permettra de vous propulser sur la planète suivante (pour les jaunes) ou de vous y aggriper (pour les bleues, la wiimote servant à « s'aggripper » à ces étoiles bleues).
Comme toujours, Mario se travestit régulièrement pour avancer : en abeille, en Mario de Feu ou de Glace, en Fantôme... Et comme toujours, ces déguisements vous permettront d'avancer plus loin dans le niveau, en vous offrant la possibilité de voler un court instant, de vous aggripper aux murs, de les traverser ou de geler la rivière infranchissable en marchant dessus. Et assez souvent de découvrir des passages secrets...
D'autres galaxies vous enverront quant à elles dans des niveaux de pure plate-forme : dalles minuscules, vide mortel, plate-forme en mouvements etc... Ces niveaux vous feront prendre conscience que lorsqu'on meurt dans Super Mario, c'est par excès de confiance en soi. Mettez-vous bien dans la tête que jouer à faire des figures acrobatiques au-dessus d'une plate-forme mouvante pleine de trous dans l'espace, ça ne pardonne pas.
Yoshi, c'est toi? Finir Super Mario Galaxy n'est cependant pas insurmontable, sur les 120 étoiles qui se cachent dans le jeu, seule la moitié est nécessaire pour profiter de la fin du jeu (réussir à toutes les trouver vous débloque un petit bonus relativement sympathique, cependant). Les galaxies s'adressent aussi bien au joueur débutant qu'au joueur acharné qui passera des heures à chercher le moindre passage secret, et à comprendre pourquoi cette pièce mystérieusement placée dans le vide l'attire malgré tout. Il va falloir tabler sur une bonne quinzaine d'heures de jeu pour le finir dans sa version basique (60 étoiles, un Bowser et au dodo), et à peu près 25 à 30 pour terminer le jeu à 100%. A ce niveau la rejouabilité est encore une fois exemplaire, les 120 étoiles étant à la portée de tous.
Que l'on aime ou pas le personnage, parfois horripilant et à la voix un peu trop suraigüe, Super Mario Galaxy est un excellent jeu de plate-formes, la maniabilité « à l'ancienne » très facile à prendre en main et l'univers suffisamment attrayant pour qu'on y passe quelques heures en quêtes d'étoiles, en chantonnant à chaque début de niveau : tin lin tin tinlin tin, tin ! .