Survival Kids - Lost in Blue 2

/ Preview - écrit par Islara, le 26/02/2007

Tags : blue lost nintendo konami survival game version

Une excellente idée que voilà, Konami a décidé de nous offrir la suite des aventures de nos deux jeunes amis Keith et Skye avec Lost in Blue 2 (1er volet sorti le 10 novembre 2005).

C'est une bonne idée à plus d'un titre. D'une part, tout joueur qui avait été attiré par ce jeu plus qu'original, appartenant à cette catégorie de jeux Touch Generation que seule la DS a pu faire naître, avait nécessairement été plus ou moins déçu par sa réalisation. Trop difficile dans la gestion de la vitalité, laquelle baissait à un rythme effréné, et laissant trop peu de place à l'exploration, il avait découragé plus d'un Robinson Crusoë en herbe, malgré sa longue durée de vie.

De ce fait, après cette réussite mitigée d'une idée pourtant brillante, on se réjouit de l'édition d'un 2ème volet en espérant bien-sûr qu'il sera plus accessible, plus passionnant et qu'il aura les atouts de son aîné sans ses inconvénients.


D'autre part, le principe de Lost in Blue, jouer un puis 2 personnages perdus sur une île déserte, allumer un feu, tirer à l'arc, chercher des crustacés dans le sable, des champignons dans la forêt et essayer tout simplement de survivre, avec une jouabilité et des commandes plus qu'inventives et réalistes (souffler dans le micro pour attiser le feu, gratter avec le stylet dans le sable, ramasser, secouer un arbre...), est une innovation suffisamment exceptionnelle dans le monde du jeu vidéo pour que l'on se réjouisse également que l'idée continue à se perpétuer et ne tombe pas aux oubliettes.

Le pari sera-t-il réussi ? Très difficile à dire pour le moment. Il ne semble pas y avoir beaucoup de nouveautés : mises à part la gestion inédite de tornades et de tremblements de terre dans l'environnement, et quelques nouvelles capacités comme la plongée ou l'escalade, tout le reste paraît identique : mêmes menus, mêmes affichages (sur l'écran tactile : la zone de jeu ; sur lécran du haut : cartes ou état de santé), mêmes commandes... Cela n'est pas en soi un défaut vu que bien des suites n'ajoutent pas grand chose à leur prédécesseur sans que cela ne gêne, (ex.: Phoenix Wright), mais encore faudra-t-il que la difficulté soit mieux dosée et que l'on ne perde pas en 5 minutes de jeu toute l'énergie et la vitalité si durement acquise. Quoi qu'il en sera, notons d'ores et déjà au passage que les graphismes paraissent mieux travaillés et qu'une petite séquence animée plus développée présentera l'histoire, ce qui est déjà un bon point.

Pour le moment, nul ne sait si le talon d'Achille de Lost in Blue 1 a été corrigé et seul un test complet pourra permettre de le savoir. Joueurs deçus du 1er volet, croisons les doigts pour cette suite !