6/10Warriors Orochi 2 - Test

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 22/05/2009
Notre verdict : 6/10 - La moue du serpent (Fiche technique)

Tags : warriors orochi personnages test xbox ultimate video

Le roi serpent revient pour nous apporter un beat'em all pas très beau mais ô combien prenant pour peu que l'on adhère à la série des Dynasty Warriors et Samurai Warriors.

Chez Koei, on sait satisfaire les fans de beat'em all. Ces jeux où le but est de taper tout ce qui bouge, ont un bel avenir grâce à la franchise « Dynasty Warriors ».

Nous connaissons les « Dynasty » qui mettent en scène les plus grands guerriers chinois du 3ème siècle. Nous connaissons les « Samurai » qui nous livrent les destins des légendaires soldats japonais du 16ème siècle. Bien entendu, les robots géants de Gundam ont eux aussi leur déclinaison. Il fallait donc regrouper au maximum ces univers. Les robots sont un peu trop différents des héros des autres franchises. Ils mesurent également 10 mètres de haut. Nous les laissons pour l'instant sur la touche.

Donc Dynasty Warriors et Samurai Warriors s'unissent pour donner la saga Warriors Orochi. Voici un bon prétexte pour réunir tous nos chouchous et voir qui est le meilleur des meilleurs. La série en est à son deuxième opus et c'est de celui-ci que nous allons traiter.

Le retour du méchant roi serpent.


Orochi le roi serpent avait tenté de conquérir, le monde, l'univers et à peu près tout ce qui existe y compris les sphères de Dynasty Warriors et de Samurai Warriors.

Pire !!!!!! Il avait même engagé certains de ces protagonistes pour assouvir ses desseins. Une rébellion plus tard, Orochi s'est fait botter les fesses mais le chaos est toujours présent. Lu Bu court partout, Dong Zhuo est assoiffé de pouvoir, Masamune ne croit plus en rien et un groupuscule veut ramener Orochi à la vie. Ces derniers sont très puissants et le roi singe Sun Wukong a été engagé pour mettre le désordre. Bon! Même en y mettant les formes, le scénario reste ultra basique mais après tout, c'est ça que l'on veut ! On veut savoir qui taper !

Je... te ... détruire !


Cette phrase prononcée par Wei Yan résume bien le jeu. Le mode histoire va être l'occasion de choisir une faction parmi les 5 possibles (Y compris celle d'Orochi) et d'aller tuer du soldat. Les stratèges et leurs pièges tactiques vont tout faire pour vous barrer la route mais bien souvent, se jeter sur les officiers ou le général s'avère une stratégie payante. On nous donne 60 min par niveau mais honnêtement, 5 sont parfois suffisantes pour réussir l'objectif principal.

Les commandes sont archi simples et les héros se commandent presque de la même façon. Le système de classe ajoute cependant un peu de diversité. Il faut savoir qu'un guerrier Dynasty va pouvoir exploser après une série de coups tandis que les guerriers Samurai vont faire de longs enchaînements destructeurs. Dans les faits, on matraque la manette comme un fou ! (avis aux amateurs !). Vous trouverez également les foufous de la vitesse capables de voltes et de prises redoutables, les techniciens capables de contres ravageurs et les bulldozers capables d'encaisser comme personne. Il faudra tout de même réfléchir 5 secondes (pas plus) pour booster ses personnages, choisir l'arme et les bonus adéquates.

A ce propos, le menu de personnalisation des armes est vraiment sympathique car nous avons la possibilité de fusionner une arme avec une autre pour augmenter ses dégâts et bonus. Un bon guerrier se reconnaît également à son arme.

Passe d'arme.


Cet adage n'est pas vrai avec le jeu en lui même. Le moteur du jeu est moche et il a quelques ralentissements.

Les personnages principaux sont sympathiques mais ils évoluent dans un décor vide et monotone. Les limites se font sentir en de nombreux endroits et l'intelligence artificielle des soldats (amis ou ennemis) frôle le zéro absolu (seul Yoga ou le chevalier du Verseau en sont capables normalement). La première idée qui frappe l'esprit quand on allume le jeu est « c'est moche ». Néanmoins, un peu de persévérance peut s'avérer payant.

Une pluie de personnages et de modes.


Les modes histoire, libre, rêve (mode défi), survie, versus, galerie (pour les fanas d'histoire) sont au rendez-vous. Cela fait un petit paquet de challenge. Il faut compter une vingtaine de stages différents pour occuper les 92 personnages du jeu. Vous lisez bien. Plus de 90 personnages sont disponibles. Épées, lances, boomerangs, arcs, nunchakus, tonfas, haches... Chaque arme à son spécialiste et chaque spécialiste à une personnalité bien trempée. Le petit génie, la jolie fille ou la brute épaisse sont présents et il y en a pour tous les goûts (si je vous le dis...). Les personnages présents dans le jeu sont tous inspirés de légendes ou de faits réels. C'est avec plaisir que l'on découvre leur avatar. Nous nous prenons donc au jeu très facilement surtout lorsqu'il s'agit de choisir 3 personnages pour attaquer le champ de bataille.

Dans la série des Warriors Orochi, ce sont des équipes de 3 héros que vous contrôlerez. Les gâchettes aident à passer de l'un à l'autre. Force, vitesse, technique, à vous de les associer comme vous le voudrez. Réunir ses chouchous pour prouver qu'ils sont invincibles est une idée qui va vous venir. Ou encore : des équipes de brutes, de ninjas, d'ennemis ancestraux, etc...

Et ?

Warriors Orochi 2 est un jeu qui fourmille d'idées et qui est d'une brutalité pure. Un jeu de massacre qui défoule mais dont l'habillage est bien pauvre. Ainsi les non initiés pourraient se perdre en chemin.

Il est dommage qu'une franchise telle que celle-là ne prenne pas plus de temps à habiller son jeu. Les ventes sont là (en Asie en tout cas) et les fans répondent toujours présents. Ils seraient dès lors sympathiques d'avoir des jeux plus fouillés sur la forme (des exceptions subsistent néanmoins). Le fond n'a pas grand chose en trop autrement : pleins de personnages, de niveaux, du charisme, de grands moments héroïques... (si vous aimez le rock ou la techno poussive tout de même...).