50 Cent : Blood on the sand - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par knackimax, le 20/02/2009 (Tags : cent blood sand xbox video jeux playstation
Bon jeu bien efficace qui n'en rajoute pas trop. Agréable surprise y compris sur le plan audio. Tout passe bien malgré une campagne courte et de petites choses inutiles par ci, par là. Mais en tout cas c'est une nette amélioration.
50 cent blood on the sand est le deuxième opus d'une franchise qui tourne aux abords incontournables et politiquement incorrects du rappeur millionnaire en question. Tout comme 50 cent: Bulletproof il s'agit d'un jeux de tir à la troisième personne. Par contre, à l'instar de son prédécesseur, il s'agirait à priori d'un jeu agréable à jouer voire bon. Alors, est il bon en comparaison ou bon tout court ? Il faut dire que le titre précédent n'avait que des défauts pour faire parler de lui en plus d'être destiné à une clientèle réduite (ou pas) de fans de violence et d'insultes fortement gratuites. Et sur ce point si vous n'aimez pas les œuvres sonores du chanteur aux huit trous de balles, il risque de n'y avoir pour vous que le sable dans le sang et le sang dans le sable.
Commençons par le changement de décors qui fait probablement le premier atour de charme du soft. 50 cent est au moyen orient où il donne un concert fabuleux et délirant comme on peut s'y attendre. Son costume de scène fait de flingues, de
grenades et d'un joli veston pare-balle laisse présager soit d'un homme très peureux soit d'un fou furieux. Quand on connait le personnage public en question, on suppose qu'il tient probablement un peu des deux. Malheureusement pour sa pomme, le promoteur du concert s'est fait piquer l'argent qu'il devait donner au rappeur et dans les circonstances précédemment citées il se voit obligé de rembourser James Curtis dit fifty avec un crane orné de diamants. Mais c'est vraiment pas le bon jour pour Mr Jackson puisqu'il se le fait immédiatement voler par une guerrière des temps modernes dont le string rose dépasse du treillis. C'est donc le moment de mener la guerre pour le retrouver en mettant le Moyen-Orient sans dessus dessous. Une histoire pas très sérieuse donc...
Le jeu est d'ailleurs en soit profondément axé arcade et les chiffres s'accumulent à côté d'un symbole de dollar grossier. Un procédé digne d'un flipper à l'ancienne dont les numéros tournent sur eux même entre 0 et 9. Tandis que la barre de vie rougit de ses propres flammes et laisse apparaître une deuxième barre qui ressemble à un boost de jeu de bagnole, vous aurez donc le choix entre devenir
riche en tuant ou mourir en essayant. Il va de soit que les nombreuses caisses à éclater au milieu des ruines de la ville qui vous sert de terrain pour vos fusillades personnelles seront votre meilleur atout pour votre enrichissement. Ça ne suffira pas à vous faire retrouver vos dix millions mais c'est toujours agréable de trouver des richesses dans le sable. Les pièces de monnaie brillent, les recharges pour vos armes dégagent une sorte de fumée colorée et les armes scintillent au soleil. Vous croiserez des points d'action orange vif un peu partout et des posters qui brillent. Bref, tout ce qu'il faut pour vous mettre à l'aise dans l'absurdité assumée des développeurs. Mais l'un dans l'autre ça rend les choses bien plus agréable que si ça se prenait au sérieux. C'est donc un premier bon point pour le soft.
Sinon le gameplay est assez efficace. On aime particulièrement les phases de tir qui sont rendues intéressantes par le cache cache que permet le gameplay quasiment calqué sur les phases de couverture de Gears of War 2. Certes on ne
peut pas courir mais 50 cent est très mobile sur ses deux pattes. Vous pouvez aussi vous amuser au corps à corps avec les multiples actions scriptées mises à votre disposition au cours du jeu. Vous pourrez débloquer ces "contres" tout au long de l'aventure en utilisant l'unique téléphone présent dans chaque niveau. Ces cabines téléphoniques vous servent de point de repère pour acheter vos armes. Vous ne pourrez en porter que quatre mais il vous est possible de changer votre arsenal à volonté lorsque vous rencontrez un de ces checkpoints. Les points de sauvegarde sont quant à eux bien plus fréquents mais il sera assez difficile de mourir en essayant un soupcon de subtilité. La difficulté du jeu n'est pas un gros challenge même si elle évolue progressivement. L'intensité de l'action est quand à elle constante et on a pas le temps de s'ennuyer, accompagné de son sidekick dont l'intéret n'est pas flagrant si ce n'est pour soulever les ridaux métaliques qui servent apparement de portes dans les environs.
Les graphismes sont très passables malgré une tendance à la baisse lors des
chargement de cinématiques c'est à dire au moment où tout ralenti automatiquement. Dans ces instants précis on remarque quelques bugs peu handicapants pour le jeu mais qui dénotent un léger bémol sur l'habillage visuel. Aucun ralentissement autre ne laisse apparaitre ces légers defauts y compris lors des parties live. Le live est d'ailleurs le seul coop disponible. C'est bien dommage de ne pouvoir jouer avec un ami tranquillou chez soit car le soft s'y serait prêté à merveille. Mais l'un dans l'autre, tout passe agréablement.
Au final, il s'agit d'un bon titre effectivement. Mis à part l'inutilité des phases de course poursuite en jeep, on s'eclate à tous les tableaux dans un mélange assez efficace d'arcade et de fun. Il reste bien sûr le plan musical qui pourra saouler beaucoup de joueurs mais qui passe excessivement bien présentement y compris quand on n'aime pas le Rap. Et c'est d'ailleurs ça qui ressort après avoir fini une campagne assez courte: c'est vraiment agréable. Rien a dire de plus au bout du compte.