Fire Emblem Warriors: Three Hopes - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Canette Ultra, le 14/07/2022Tags : three emblem fire warriors hopes personnages houses
Un avis tranché sur le Musou
Un nouveau jeu estampillé Warriors, ça me donne des frissons de plaisir. En plus, il s’agit d’un nouvel épisode basé sur la saga Fire Emblem ! Comme pour Hyrule Warriors Age of Calamity qui proposait un Breath of the Wild différent pour la saga Zelda, ce nouvel épisode Fire Emblem Warriors: Three Hopes va proposer un monde alternatif à Fire Emblem Three Houses, le dernier épisode en date. Ainsi, nous n’aurons pas le clash des réalités historiques comme dans le premier épisode Fire Emblem Warriors. Est-ce pour le meilleur ? La stratégie est-elle payante ?
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Donc pour l’histoire, nous découvrons Shez (ou le nom que vous voulez) qui est un/une mercenaire qui va se faire démonter par Byleth (ou le nom qui vous aviez choisi dans le dernier Fire Emblem) qui est surnommé(e) le démon des cendres. Coup du sort, un être mystique et puissant vous sauve les miches (Arval) et à l’instar de Sothis pour Byleth, elle reste dans votre tête pour vous aider ! A partir de là, vous vous entraînez jusqu’à tomber sur les trois futurs régents et cela fait le lien avec le jeu de base Fire Emblem : Three Houses, sauf que c’est Shez qui va devenir le mentor d’une école dans ce monde où ceux qui rampent dans le noir sont plus vindicatifs et où Byleth semble avoir le mauvais rôle également. Ce nouveau monde est plus direct, plus guerrier car la phase d’école va être courte pour passer à la phase guerre. Après tout, nous sommes dans un Warriors ! De plus, cela permet d’aller développer davantage ce monde parallèle et c’est plutôt cool.
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Au passage, certains personnages ont un ajustement de look pour le meilleur comme Ferdinand qui est plus BG dans cet épisode selon moi ! Après, c’est sûr que nous n’aurons pas Marth ou autre mais le casting de Three Houses est un bon choix et cela nous donne un jeu plus riche en scénario. On y gagne nettement sur cet aspect et on retrouve les petits trucs sympa du jeu de base comme les discussions, les cadeaux, les repas et autres qui venaient donner de la vie au jeu. Et les personnages sont toujours aussi charismatiques à l’instar de Petra, d’Hapi ou du génial Claude !
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Ensuite, pour la partie Warriors, on garde le côté beat’em up que l’on connaît avec quelques trucs Fire Emblem comme les avantages d’armes, la faculté de se grouper ou les coups spéciaux de chaque arme. De même, notre personnage pourra passer d’une classe à l’autre pour apprendre des nouvelles capacités que l’on pourra choisir. C’est plutôt bien vu même si cela a tendance à rendre le gameplay assez générique pour un paquet de classe et/ou de personnage. Car c’est bien d’avoir un casting de presque 50 personnages mais il faut également qu’ils aient un peu plus de gueule. Sur ce point, ce n’est pas toujours évident et si les trois leaders ou Shez sont évidemment à l’honneur avec des mouvements bien identifiés, c’est parfois trop subtil pour les autres. Certes, le jeu nous indique comment tirer le « meilleur » de chacun mais on aurait aimé des gameplay plus variés. Surtout que le jeu intègre les héros des DLC, Jeritza ou encore Monica. On voulait donc un peu plus de personnalité.
Cela dit, à l’écran, ça envoie son lot de KO, d’éclairs et tout. Quand on veut de la baston, on peut dire que Fire Emblem Warriors: Three Hopes nous en donne et je n’ai pas regardé les heures défilées. Et pourtant, le jeu n’est pas le plus beau de la Switch. Il est présentable mais on ne peut pas dire que les décors soient dingues. C’est vide au possible avec peu de détails mais comme je l’ai dit, l’action vient à la rescousse et mine de rien, si vous voulez découvrir les différentes voies et finir le jeu, il faudra passer par plus de 50h de jeu et encore 50h si vous vous dépêchez dans les missions et les dialogues. Ainsi malgré quelques manque ici ou là, Fire Emblem Warriors: Three Hopes parvient à captiver les fans de Warriors et de Fire Emblem avec son univers, sa durée de vie et le charisme inégalé de Claude mais je suis peut-être un peu partial sur ce point…
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