Onimusha : Warlords - Samourouille !
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Canette Ultra, le 22/01/2019 (Tags :
Le retour de la série culte ! Cela dit, il s'agit d'un portage. Cela dit, la Switch est une console pleine de surprises, Onimusha est-il de celles-là ?
Onimusha : Warlords débarque sur les consoles actuelles. Si comme moi, vous jouez depuis quelques temps, vous allez vous dire : « tiens un portage ». En effet, Onimusha, pour ceux qui se le rappellent, c’est 2001 sur Playstation 2 ! Autant dire que le jeu ne date pas d’hier et qu’il va avoir besoin d’un petit coup de jeune pour plaire. À l’époque, le jeu était beau et super cool mais après tout ce temps, il va falloir dépoussiérer la franchise pour séduire les joueurs. Mission accomplie ?
DR.
Pour le principe, je vais vous parler de l’histoire car vous avez sûrement oublié le pitch d’Onimusha : Warlords. Samanosuke est un samouraï qui doit aller sauver la princesse Yuki qui a été enlevée par des démons dans le but de renforcer les pouvoirs d’Oda Nobunaga après que ce dernier a passé un pacte avec les forces du mal. Nous avons donc deux grands classiques : la damoiselle en détresse et Nobunaga en méchant. Cela dit, ça a le mérite d’être rapide à présenter et de plonger le joueur dans la chasse aux démons plus vite. Car Onimusha, c’est un univers qui séduit. Chez Capcom, ils ont tout compris pour créer des personnages et des mondes qui claquent.
DR.
Ce qui claque moins dans ce jeu, ce sont les graphismes. Sur PS2, c’était chouette mais maintenant, ça pique un peu. Le boulot de dépoussiérage a été fait, les textures sont plus fines, moins anguleuses et les visages sont plus réalistes mais cela reste quand même insuffisant pour les critères actuels. Sur ce jeu, il aurait plutôt fallu tout reprendre à la base plutôt que de vouloir affiner des graphismes vieillots.
DR.
Le constat est assez similaire sur le gameplay. Comme Capcom le faisait à l’époque avec Resident Evil, nous avons des caméras fixes pour chaque pièce et nous allons donc d’un décor fixe à l’autre. C’est vrai que cela rendait bien à l’époque et que cela donnait également un sentiment de suspense palpable mais depuis, les moyens ont changé et l’aventure se veut plus dynamique. Du coup, nos mouvements paraissent un peu erratique et les animations de Samanosuke sont étranges. Entre gars sous acide et gars bourré lorsqu’il courre, il tente de se rattraper dans les combats mais il est un peu coincé et vous allez vous battre de façon robotique soit en restant protégé (contre les petits ennemis) puis en ripostant, soit en tapant l’ennemi avant de fuir et de recommencer (contre les gros ennemis).
Onimusha : Warlords a un super potentiel mais en restant dans son jus, il n’est pas exploité. À 20 €, cela fait un peu cher le dépoussiérage.
DR.