Pokémon Écarlate et Violet - Test

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Les monstres de poche sont de retour...

Il y a des franchises estampillées Nintendo qui déchaînent les passions ! C’est le cas de la saga Pokémon qui débarque avec une nouvelle génération via Pokémon Ecarlate/Violet. Les monstres de poche ont besoin de montrer qu’ils sont toujours dans la place avec un épisode Arceus qui, malgré des idées intéressantes, n’a pas convaincu tous les joueurs à cause de son côté redondant et de son histoire WTF même pour les fans de la franchise ! Pokémon Ecarlate/Violet débarque donc et il compte bien nous faire le « Grand jeu » mais peut-il y parvenir ?
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Un jeu Pokémon, on connaît la chanson : on est un gamin(e) qui vit avec sa maman et qui part seul sur des routes balisées pour devenir le meilleur dresseur et sauver le monde au passage ! Dans cet épisode, on commence par créer son gamin(e) avec un menu plus conséquent que par le passé (c’est facile me direz-vous) ! Puis, on découvre que l’on vit seul avec maman et que notre inscription à l’école Pokémon a finalement été retenu. Après que le directeur soit venu en personne discuter avec maman (si vous pensez Forrest Gump, vous n’êtes pas les seuls), vous intégrez le Poudlard des Pokémon ! C’est un peu l’idée mais nous sommes dans Pokémon, les cours, on s’en fout, place aux travaux pratiques et vous êtes lâchés dans la nature ! Littéralement. Dès le début, vous avez accès à la carte et vous êtes libre d’aller gagner les badges, chercher des pokémon légendaires pour une recette spéciale ou encore combattre une organisation malfaisante ! Vous pouvez même faire un peu de tout ça !
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Pour un jeu Pokémon, ça change un peu la donne là où nous devions forcément suivre un chemin balisé ! L’histoire n’est pas forcément démente, ça reste enfantin mais on s’attache à quelques personnages comme les chefs de l’organisation malfaisante (Star mais je préfère toujours appeler les méchants Team Rocket) ou encore ce qui motive votre ami à chercher la recette ultime. Après, on peut toujours discuter sur l’âge des élèves car certains étudiants, y compris votre rivale, sont clairement plus âgés que vous !

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Niveau exploration par contre, ça reste assez minimal ! On peut aller où l’on veut tant que l’on suit la route et les espaces plus larges définis ! J’ai sauté dans une base ennemie depuis la montagne, le jeu m’a renvoyé plus loin. De même, les barrières infranchissables sont légions. Mais le côté « libre » se ressent tout de même et c’est ce que la franchise offre de mieux jusque-là. De même, vous pouvez envoyer l’un de vos Pokémon taper des groupes de Pokémon errants pour faire de l’XP sans passer par la case combat, c’est plutôt cool comme idée. Tout comme les zones pour se « téléporter » sur la map qui sont de suite ! Pour le reste, on retrouve les zones spéciales pour combattre des Pokémon, des objets qui traînent à gogo et surtout attraper les Pokémon.

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On a des nouveautés surprenantes comme le « moteur » ou des monstres plus classiques comme le « dauphin » ! Je simplifie exprès pour parler à tous mais le cœur de toute nouvelle partie est le choix du starter. J’ai toujours de la peine pour celui qui reste sur la touche car il y en a toujours un pour vous, un pour votre rivale et l’autre… Il reste tout seul avec le prof ! Moi, j’étais prêt à le recueillir aussi ! Bref, on retrouve les classiques feu, eau, plante et pour cet opus, nous avons : Poussacha pour les plantes. C’est… Comme son nom le suggère, un chat ! Il est tout ce qu’il y a de plus classique et je préférai Flamiaou dans la famille Chat (mais Miaouss reste le meilleur). Ensuite, on a Coiffeton qui est un canard tout mimi avec un béret en eau pour représenter les Pokémon eau ! Même si mon canard préféré (et Pokémon préféré sûrement) reste Psychocouac, j’admets qu’il est mimi. Enfin, pour le feu, il y a Chocodile… Le crocodile ! J’avoue avoir opté pour lui devant son air enjoué (et son bel appétit qui fait plaisir). Des starters basé sur des animaux assez classiques finalement surtout pour plante et eau mais ils ont une bonne tête. Je les trouve plus convaincant que la version Epée/Bouclier qui n’était sauvé que par Ouistempo (le meilleur ouistiti starter de tous les temps) !

Pour les batailles, on est toujours en mode tour par tour et Pokémon Ecarlate/Violet joue la carte classique mais efficace. Le système de jeu fonctionne très bien et la Téracrisllisation fonctionne bien sans être abusée comme les Méga évolutions ! Dans cette nouvelle fonction, l’un de nos Pokémon peut avoir un gros boost de sa capacité de base. Un Pokémon feu va faire très mal en feu en plus d’avoir une sorte de chapeau de cristal qui représente son élément ! Cette fonction doit se recharger en Centre Pokémon et son utilisation doit donc être savamment envoyée.

Un gameplay efficace, une certaine liberté mais est-ce que la technique suit ? J’avoue avoir mis du temps à écrire car je cherchais la petite bête devant les vidéos que j’ai aperçu ou les retours de certains amis qui me racontaient des bugs en pagaille à faire passer Cyberpunk sur old gen pour un jeu fini ! Passage à travers le sol, Pokémon qui font de la m…, plantages… Moi, je n’ai pas eu ça ! J’ai sûrement eu du bol ? Ou bien est-ce que ce sont les 10% qui se sont le plus plains… Bref, rien de trop choquant là-dessus mais Pokémon Ecarlate/Violet n’est pas non plus un exemple car c’est à peine mieux que Epée/Bouclier visuellement. On ne nage pas dans les détails et j’ai eu des baisses de niveaux ou des apparitions de personnages quand je débarque dans les villes ou les zones trop « animées ». De même, les extérieurs ne sont pas dingues en matière de détails. Heureusement, les musiques sont sympa mais il faudra tout de même un petit coup de balai graphique !

Pokémon Ecarlate/Violet est au final un épisode plutôt efficace. Le gameplay fonctionne bien, on peut faire les objectifs comme on veut et c’est vraiment un avantage. Après, on peut râler sur la technique qui semble vieillissante ou en retrait. Mais cet épisode a tout de même une base assez solide pour que les fans y trouvent leur compte et s’amusent bien.