Rainbow Six Extraction - Test

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Rainbow Six est de retour !

Rainbow Six est une saga bien connue et la recette fonctionne depuis le 1^er épisode : des agents contre des terroristes. L’épisode Siege a marqué le top of the pop de la franchise avec ses 5 contre 5 pêchus et ses agents charismatiques pour mener à bien notre mission. Dans Siege, nous avons cependant, l’événement Chimera qui proposait du joueur contre environnement ! Dans Rainbow Six : Extraction, ce mode devient un jeu à part entière ! Bonne idée ou juste un gros DLC déguisé ?

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Le pitch est celui d’un bon film d’action que l’on déguste avec son saut de pop-corn ! L’humanité pensait être seule et paf, elle se mange les Archéens dans la tête ! Les meilleurs agents du monde sont donc appelés pour lutter contre la menace. Les Archéens sont nombreux, énervés et brutaux. On va leur répondre par des frappes chirurgicales et nos meilleurs éléments. Voilà, le pitch qui va guider vos missions. C’est simple mais cela habille le jeu pour tout ce que l’on veut faire.

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Et ce que l’on veut faire, c’est survivre à des missions. Seul ou avec deux comparses, le but va être de débarquer dans l’un des quatre environnements différents. De base, seule New York est débloquée mais on obtiendra San Francisco, l’Alaska ou le fameux Truth & Consequences. A chaque partie, trois zones seront générées. Dans ces trois zones, il faudra accomplir un objectif aléatoire allant du kidnapping de monstres, à la destruction de nid en passant par l’assassinat ciblé. Une fois que l’on a passé une zone, on peut accéder à la suivante sachant que ce sera plus difficile. Rien n’empêche de partir en hélico à tout moment en rejoignant la zone adéquate. Car la défaite, c’est de l’expérience en moins et un agent au tapis.

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C’est le côté stressant de Rainbow Six : Extraction. Au départ une dizaine d’agents sont présents. Il faudra en débloquer autant pour avoir un casting complet. Vos gars ont tous une capacité spéciale comme du soin, de l’invisibilité, etc. Mais en mission, ils peuvent être blessés ou capturés. Dans le premier cas, il vaut mieux le laisser se reposer quelques missions. Dans le second, il faudra le délivrer dans la partie suivante sous peine d’avoir un malus d’XP le concernant. Et l’XP, c’est sacré dans Rainbow Six : Extraction car c’est la clé pour avoir plus d’armes, de gadgets, d’agents ou de lieux !

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Et pour cela, comme dans tout Rainbow Six, il va falloir la jouer fine. Ici, pas d’ambiance arcade et sanguinolente à la Back 4 Blood. Ici, il faut être discret, tirer juste et éviter de prendre des dégâts (ou de viser ses potes). Et c’est cette petite tension, ce petit stress qui fait la force du jeu. On fait attention de là où l’on met les pieds, on tâche de la jouer discret. Seul, il faudra bien observer et ne pas hésiter à savoir quand ce retirer (comme dans la vraie vie). Par exemple, je n’ai pas vérifié avant d’ouvrir une porte et j’ai eu la droit à la fiesta des Archéens dans ma face. A plusieurs, on peut s’organiser, utiliser les atouts de chacun pour monter des stratégies de groupe et se sauver mutuellement les miches.

On sent donc une certaine ambiance et c’est cool mais il faut garder à l’esprit le caractère exigeant du titre et le fait qu’il va falloir un paquet d’XP pour débloquer les lieux, agents, équipements et autres. On enchaînera donc encore et encore les missions avec un scénario anecdotique au final et sans réelles conséquences. De même, si le boulot est propre et que l’on ne peut pas trop se plaindre techniquement, il faut reconnaître que nous avons le même moteur que Siege et que rien de trop nouveau sous le soleil.

Enfin… Il faut bien râler mais si vous adhérez aux missions contre l’ordi et que le délire mission spéciale est votre truc alors, vous aurez de quoi vous amusez seul ou à plusieurs. À plusieurs, c’est avec des amis que vous aurez les plus grands délires et une fois de plus, nous avons pu vivre avec Maverick, de belles envolées en hélico !