Star Wars Outlaws - Test

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Prêt à voyager dans une galaxie très très lointaine ?

Vous connaissez Star Wars ? Vous connaissez les studios Ubisoft ? Et bien mettez-les ensemble et leur enfant se nommera Star Wars Outlaws ! En tant que fan des deux, j’étais curieux de voir le résultat et après un excellent Star Wars Survivors l’an passé comme expérience vidéoludique, j’avais envie de remettre le couvert. Mais ce coup-ci, on range les sabres lasers et on va jouer les hors les lois, les bad boys ou plutôt les bad girls avec notre héroïne qui semble plus proche de Han Solo que de Luke Skywalker !
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Ainsi, nous découvrons Kay Vess, jeune escroc qui espère un jour faire un gros coup et être libre dans l’espace. Mais Kay, elle vit dans une galaxy très très lointaine entre l’épisode 4 et 5 et donc ce n’est pas jojo avec l’Empire qui contrôle tout et avec des clans mafieux redoutables comme les Hutt que nous connaissons bien lorsque l’on apprécie la saga. Bref, Kay va se faire doubler, repérer, mettre une cible sur le dos et quand le plus gros cartel de criminel veut votre peau, l’aventure promet d’être mouvementée. Star Wars Outlaws  a une ambiance et une intrigue prenante mais il faut avouer que l’on vibre moins avec Kay qu’avec les héros d’autres jeux. Le fait qu’elle veulent « juste » arnaquer et faire un gros coup par exemple vient attaquer notre empathie et notre lien avec elle. On ne sent pas « une grande » cause, un grand objectif pour élever l’héroïne et la transformer à l’instar de l’évolution de Han Solo qui a un parcours assez proche. Et on sent la volonté classique de mettre des personnages qui cochent les cases avec des mentors, des méchants et un sidekick mignon (qui fera vendre du goodies). Tout ça manque donc de profondeur malgré une technique bluffante !
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En effet, Star Wars Outlaws met sa petite claque devant les lieux, les environnements, les musiques et doublages… On sent que ça vit, on a envie d’explorer et quand on sait qu’une conversation anodine peut nous envoyer dans une quête, on a envie de se prendre au jeu. Techniquement, rien à redire sur Star Wars Outlaws et on sent le côté « arnaque » à l’instar de notre héroïne. Je dis ça car la jouabilité est en dessous des attentes à mon sens. On a surtout une sorte de sous Assassin’s Creed avec des gunfights mous. Quand ça tire, c’est sans vie que ce soit sur terre, à moto ou dans l’espace. Le reste du temps, Vess la joue infiltration avec des ennemis qui sont aussi malin qu’une poule devant un marteau. Tout sent le réchauffé et on peut entasser des corps ennemis sans que les autres tiltent. Parfois, un ennemi à un éclair de génie mais la plupart du temps, c’est presque ridicule. Et je ne parle pas de votre sidekick mignon qui vient vous aider : Nix ! Il attire l’attention et c’est sûr qu’une bestiole adorable dans un destroyer de l’Empire, ce n’est pas louche du tout ! Naaaaaaannn ! Les ennemis s’extasient presque devant ! Mis à part ça, on a de la moto, du vaisseau spatial, du jeu de carte… Mais toute ces activités, c’est comme les quêtes annexes, c’est un peu du déjà vu !

Mais du coup, c’est bien ou pas Star Wars Outlaws ? Avec sa réalisation presque irréprochable, on se surprend à vouloir avancer dans l’histoire mais la réalité nous rattrapera souvent pour nous rappeler que c’est assez basique comme jeu. Star Wars Outlaws est donc l’un des ses jeux que l’on pourra apprécier car super ambiance, on peut même influer sur ses relations avec les clans et c’est rigolo de voir les retournements de situation mais on reconnaitra que le gameplay est un peu daté.