Suicide Squad Kills the Justice League - Test

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Un jeu qui rend justice à la Suicide Squad ?

Suicide Squad Kills the Justice League débarque sur Xbox Series et on peut dire qu'il aura fait couler de l'encre avant et au moment de sortie. Accusé d'être raté, d'être creux, de ne pas fournir de code de tests en avance pour cacher la misère… On peut dire qu'un procès à charge commençait pour le jeu. Mais chez Krinein, nous sommes restés zen et malgré l'agitation ambiante, nous sommes restés patients et avons attendu pour pouvoir essayer le jeu en tâchant de rester impartial. Après tout, je ne suis pas là pour tester la livraison de code en avance ou pour juger d'un trailer. Je veux voir manette en main ce que me réserve Suicide Squad Kills the Justice League.

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Nous avons un scénario où tout, ou presque, est dans le titre. C'est ainsi que nous prenons place dans le même monde que les jeux Batman Arkham quelque chose (Asylium, City et Knights). Quelques années plus tard, Batman est ressorti de ses vacances et avec Superman, Flash, Green Lantern et Wonder Woman, ils forment la Justice League. Visiblement, leur taf fonctionne moyen car Brainiac débarque de l'espace et commence à massacrer à tour de bras la population de Metropolis. Le gouvernement donne donc carte blanche à Amanda Waller pour former une équipe de choc : la Task Force X. Elle prend donc 4 des criminels logés à Arkham pour en faire ses soldats (non sans avoir implantés un explosif dans leur tête pour les rendre plus dociles). Et cette équipe, c'est vous ! Seul ou avec des amis, vous allez pouvoir contrôler : Deadshot, Harley Quinn, Captain Boomerang ou King Shark. 4 personnages hauts en couleurs déjà connus des fans de comics, d'animés, de séries ou de films ! Bref, des vilains superstars en quelque sorte qui forme donc la Task Force X surnommé aussi Suicide Squad !
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Et le scénario sera un régal car très vite, on voit qu'il va falloir batailler contre la Justice League qui s'est fait retourner le cerveau par Brainiac (en même temps avec un nom comme ça) mais aussi parce que notre équipe est fait de filous, de mécréants, de dingos… Bref, on sait que blagues, gaffes ou encore dialogues savoureux nous attendent à chaque instant. C'est d'ailleurs un point positif  du jeu : scénario et dialogues même si nous ne sommes pas au niveau du dernier jeu des Gardiens de la Galaxie qui poussait l'expérience plus loin.
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Et on peut l'expliquer par un autre point : le rythme de jeu. Suicide Squad Kills the Justice League a voulu placer du multi-joueurs et a donc rempli les niveaux de passages "de balade" dans Métropolis où l'on peut faire ceci ou attaquer cela et qui sont très "random". Cela casse un peu le rythme de la narration et à l'instar du jeu sur les Avengers, c'est assez redondant. Je me suis donc concentré sur le scénario pour échapper à ce vide.

Ce qui est dommage car dans le fond, Suicide Squad Kills the Justice League a un gameplay bien pêchu. Un peu bordélique mais basé sur les fusillades, on s'amuse bien avec nos héros. C'est dommage que les coups en mêlée soit quasiment un gagdet mais cela renforce le côté : un fusil et des pouvoirs/gadgets, c'est quand même plus pratique contre une armée de méchants surarmés. Mais du coup, des perso comme Harley ou King Shark auront un chouia plus de mal à finir au corps à corps les ennemis pour reprendre du bouclier vu que leur attaque est plus proche. Un "coup en mêlée" de Deadshot ou de Captain Boomerang se faisant à distance et plus facilement dans le feu de l'action à mon sens.

Mais chaque personnage aura son charme et ses options de mobilité. King Shark sautera partout façon Hulk, Harley sera agile comme Batman ou un Spider-Man tout en utilisant des flingues. Captain Boomerang sera surprenant avec son utilisation de la Speed Force ou avec ses boomerangs qui auront une utilité de dingue pour semer le chaos. Deadshot aura un jet pack et brillera avec ses flingues et le jeu aérien tel un Mandalorien !

Techniquement, les doublages VO ou VF sont de qualités et cela compense l'aspect plus "normal" des graphismes. Sympathiques sans être fous, les graphismes font le job mais on constate que le jeu n'a pas pris de risque avec des environnements redondants, peu de variété d'ennemis et des zones "infranchissables" à gogo. J'aurais préféré des zones moins ouvertes mais plus jolies pour vraiment faire le focus sur le scénario et l'action.

Suicide Squad Kills the Justice League demeure tout de même un moment plaisant qui, malgré ses faiblesses, se laisse savourer comme un petit plaisir coupables. Avec un focus sur le solo et la scénarisation, le jeu n'aurait pas pâtit de ce côté multi et monde ouvert qui plombe le rythme et la lecture de l'action.