Assassin’s Creed Shadows - Test Xbox Series
Jeux Vidéo /
Critique
- écrit par Maverick, le 19/03/2025
Ça y est, Assassin’s Creed débarque enfin au Japon !
Après des années d’attente et un Mirage qui n’a pas forcément marqué les esprits, Assassin’s Creed Shadows arrive en pleine époque Sengoku, période fascinante pour les amateurs d’histoire et de jeux vidéo. On y incarne deux personnages aux destins croisés : Naoe, la ninja agile et vengeresse, et Yasuke, le samouraï imposant et loyal. Une dualité qui se ressent aussi dans le gameplay, chacun offrant une approche bien distincte.
Naoe est un assassin dans la pure tradition de la série, privilégiant l’infiltration avec ses kunais, bombes fumigènes et autres outils furtifs. Son grappin ajoute une touche Tenchu, même s’il reste moins mis en avant que le parkour. Yasuke, lui, est une force brute. Son style de combat repose sur la puissance et l’armement lourd, allant de la naginata au kanabo en passant par le fusil. Un contraste bienvenu, surtout que leurs arbres de compétences sont distincts, encourageant à exploiter les forces de chacun.
L’exploration, pilier de la série, retrouve ici une vraie saveur. Le loot est à nouveau intéressant après un Valhalla où il était anecdotique, et la base des ninjas rappelle Brotherhood, apportant un vrai sentiment d’évolution sans alourdir le gameplay. Certaines quêtes peuvent être frustrantes, notamment lorsqu’un objectif est caché au fin fond d’une forêt paumée, mais dans l’ensemble, la progression est fluide et bien pensée. La map est agréable à parcourir, alternant villages vivants, châteaux imposants et recoins cachés à découvrir.
Techniquement, Shadows tient la route, avec des paysages immersifs et une bonne structure de niveau. Quelques bugs sont à noter, comme des PNJ qui semblent perdus ou des foules qui réagissent bizarrement, mais rien de bien dramatique. Le système de postures en combat ajoute une touche cinématographique très appréciable, renforçant l’immersion dans l’univers des samouraïs.
Côté ambiance sonore, les musiques sont excellentes et collent parfaitement à l’atmosphère du jeu. En revanche, les doublages japonais laissent un peu à désirer, surtout si l’on est habitué aux standards des jeux Like a Dragon. Le casting anglais s’en sort bien, et la version française reste correcte sans être mémorable.
Au final, Assassin’s Creed Shadows réussit son pari : une reconstitution soignée du Japon médiéval, une alternance de gameplay efficace et une exploration de nouveau plaisante. Malgré quelques incohérences et imperfections, c’est un épisode solide qui, sans révolutionner la formule, se place au-dessus des deux précédents. Une belle lumière sur l’ombre des assassins !