CoD Black Ops: Preview sur le terrain

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Après le départ des têtes pensantes d'Infinity Ward, c'est désormais entièrement à Treyarch qu'incombe le lourd challenge de garder le flambeau haut porté. Premier regard, forcément attentif donc, sur leur dernière contribution à la série Call of Duty.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette année les éditeurs n'ont pas chômé et se sont mis en quatre pour ne pas nous laisser nous éloigner trop de nos machines chéries, et après une petite trêve estivale bienvenue pour reprendre son souffle, voici que se profile à grands pas une rentrée comme d'habitude riche en grosses licences désormais incontournables. Et parmi celles-ci, difficile d'échapper au futur rouleau compresseur Call Of Duty-Black Ops que les équipes d'Activision et Treyarch nous ont récemment présenté, l'occasion pour nous de juger sur pièce du potentiel du titre à travers 3 missions au gameplay varié.

Comme l'indique le sous titre de ce dernier Call Of, l'aventure proposera donc de participer, toujours via le regard de plusieurs protagonistes, à des opérations secrètes pendant la période de la guerre froide.

Visiblement toujours scénarisé à l'extrême, le jeu commençait sur une mission où dans la peau d'un pilote de chasse on décollait pour la stratosphère avant de prendre le contrôle d'une caméra satellite afin de suivre et faciliter l'avancée d'un petit commando de quatre hommes au milieu d'un paysage enneigé. Après avoir mis ces derniers à l'abri le jeu nous catapultait au cœur de l'action dans la peau de l'un d'eux pour continuer l'aventure sur le terrain et aller neutraliser un objectif précis, ce qui fut fait avec force Boom Boom spectaculaire, explosif et un rien gore lors d'une séquence haletante au climax bien speed dans la plus pure tradition de la série. Le petit plus étant que si nous l'avions souhaité nous aurions pu refaire la mission en mode « stealth » et la jouer discret de A à Z.

La seconde démo débutait dans un hélico abattu au Vietnam, où après avoir chèrement vendu sa peau et seul avec un survivant il s'agissait de s'infiltrer discrètement au sein d'un village viet-cong en bordure de rivière avant un épique affrontement avec les locaux, et la dernière session de jeu nous mettait aux commandes d'un hind pour se la jouer « death from above » et azimuther à tout va le long d'un fleuve. Là encore, un moment spectaculaire que n'aurait sans doute pas renié John J!

Premier constat, Black Ops déchire bien la rétine et le mouvement des personnages est incroyablement réaliste (par exemple lorsqu'un soldat marche sur une couche de neige molle un peu profonde et se déséquilibre légèrement). Pour ce qui est du plaisir des yeux on est donc d'emblée rassurés, la barre a été placée haut.

Deuxième constat, c'est aussi une bonne surprise en ce qui concerne le rythme des missions, Treyarch n'ayant jusqu'ici jamais atteint l'excellence en la matière de feu le studio Infinity Ward sur la série des Modern Warfare. Il semblerait bien qu'ils aient cette fois-ci réussi à trouver un juste équilibre en appliquant intelligemment les codes à succès mis en place par Infinity Ward tout en gardant une identité qui leur est propre. C'est en tout cas le sentiment qui ressort de ce premier contact très convaincant avec le scénario principal.

On nous promet également un mode multi (que nous n'avons hélas pas pu essayer) très poussé, puisqu'à la différence de l'opus World At War celui de ce Black Ops est en développement parallèlement au mode solo depuis le début de la conception du jeu et est réalisé par une équipe exclusivement dédiée à la tâche.