Darksiders 2 - Test Xbox 360
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Canette Ultra, le 21/08/2012 (Tags : darksiders death test nintendo jeux xbox premier
Nous sommes en été et pourtant les éditeurs ne nous ont pas oubliés. Ils nous ont même prévu un été chaud chaud chaud ! Les températures étant également élevées, il nous faut un héros qui puisse nous apporter un peu de fraîcheur. Qui de mieux que la Mort et sa main glacée ? En effet, tandis que certains héros en profitent pour siroter des cocktails dans les bars branchés, Death va nous emmener en aventures dans la très attendue suite de Darksiders. Ainsi, après un premier épisode mettant en scène War, THQ nous livre enfin la suite de son intrigue apocalyptique avec un nouveau héros qui semble prometteur ! Le premier opus avait su séduire (même notre rédacteur Guillaume), voyons si la suite est encore mieux.
Il faut de sacrés poches pour une clé comme ça ! L’intrigue se déroule en parallèle du premier épisode. Ainsi, l’apocalypse a été déclenchée sur Terre en avance et la planète a été ravagée par les démons. Le coupable désigné : War, le cavalier de la guerre qui est donc envoyé sur Terre pour racheter sa faute. Son frère, Death, le cavalier de la mort, croit dur comme fer que War est innocent. Il décide donc de prouver sa pensée et au passage de ramener à la vie les humains. Pour cela, vous allez vous rendre aux confins des mondes pour trouver l’arbre de vie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour un jeu d’action/aventure, l’intrigue est plutôt pêchue et l’univers inspiré. Un premier bon point pour Death.
La classe jusqu'au bout des ongles ! Techniquement, le jeu, a défaut d’être un monstre de beauté, a une véritable identité et son côté Comics est parfaitement respecté. Le jeu est donc agréable et ses différents aspects (personnage, monde, armes) ont la classe. On a littéralement l’impression de participer à un Comics comme aurait pu le faire McFarlane, Silvestri ou Lee. L’univers est donc mâture et cela fait plaisir d’avoir un jeu d’action/aventure avec des donjons et compagnie dans lequel le joueur adulte est au centre de l’attention.
Death le roi de la pose ! Le nouveau héros, Death sait prendre la pause et la possibilité de customiser son petit cavalier est appréciable. Les armures ont donc une importance de choix pour notre héros. Plus encore, la possibilité de customiser les armes possédées rend l’évolution du personnage intéressante. En sacrifiant les éléments inutiles de votre inventaire, vous pouvez développer la puissance de vos armes et leurs bonus. Facile et sympathique, cela rend votre personnage plus adapté à vos besoins. De même, vous avez le choix entre deux « voies » qui augmentent la panoplie de capacités de Death. L’une est basée sur le combat avec vos faux et l’autre sur les pouvoirs magiques comme l’invocation de zombie, de corbeau ou autres pouvoirs mystiques. Ces pouvoirs ne font pas tout car comme dans tout bon jeu d’action/aventure, vos réflexes vont êtres primordiaux.
La mort aussi peut se faire des amis ! En effet, nous avons d’abord en main un jeu d’action aventure. Si l’aspect RPG existe, il faut avant tout compter sur sa capacité à bouger. De ce côté là, Death répond présent. Bien plus souple que son frère musclé, il enchaîne avec délices les cabrioles tout en jouant avec plaisir de ses différentes armes. Les combats rappelleront les belles heures des Prince of Persia tant Death est capable de frapper et d’esquiver avec classe. Avec suffisamment de doigté, vous êtes capable de dessouder une dizaine de monstres sans utiliser vos capacités spéciales (si vous voulez vraiment vous la donner). Cependant, l’opposition vaut quand même son pesant de rudesse et même en facile, esquiver et être vif sera primordiale pour survivre.
Même la mort peut paraître petite à côté de certains ! Côté aventure, vous allez pouvoir circuler sur les terres du jeu pendant une bonne vingtaine d'heures si vous voulez voir l’intrigue et les quêtes annexes. Mais si vous êtes du genre extrême, vous pouvez passer plus de temps tant les ennemis et les secrets du jeu sont nombreux. Dans les donjons, à l’instar du prince de Perse, vous aurez des acrobaties à mener afin de débloquer certains éléments et vous rendre dans les salles suivantes. Là encore, Death se montre facile à prendre en main et les énigmes sont assez bien faîtes pour ne pas briser votre manette dans un mur. La progression se fait toujours à un bon rythme et le joueur n’est jamais laissé à l’abandon.
Le plus dur, c'est l'atterrissage ! Prenant et suffisamment bien dosé, cet épisode fait mouche. Il reste proche du premier opus en y apportant le sel nécessaire pour captiver les anciens comme les nouveaux joueurs. Les plus exigeants voudront peut-être plus de rythme par endroit ou bien un petit mode multi puisque les cavaliers sont censés être quatre mais cet épisode parvient à surpasser son prédécesseur. Rappelons également que la durée de vie côtoie le plaisir, c'est devenu presque rare dans les jeux consoles.