7.5/10Donkey Kong Country Returns 3D - Le retour de la revanche !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 24/05/2013
Notre verdict : 7.5/10 - Le Kong a sonné ! (Fiche technique)

Tags : kong donkey country nintendo switch tropical freeze

Donkey Kong Country Returns 3D, c’est un peu le retours de la revanche du fils prodigue. Le gorille géant a fait ses débuts en même temps que Mario mais il a connu moins de jeu que le plombier. Cela n’a pas empêché Kong de s’inviter dans des jeux comme Mario Kart et de briller dans des jeux solos. Si Donkey a réussi quelque chose, c’est bien à s’imposer comme une référence du jeu de plateforme et cela dès ses débuts. En effet, les joueurs les plus anciens ou les archéologues en herbe savent que Donkey Kong Country est un jeu culte de l’ère de la Super Nintendo. Décors simili 3D, ambiance folle, interaction en pagaille, le singe et son acolyte Diddy ont réussi à faire prouver que ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces. Ensuite, le singe s’est globalement reposé allant jusqu’à faire des « kongas » ou à squatter quelques titres. Il faudra attendre la Wii et Donkey Kong Country Returns pour voir le gorille venir défendre ses bananes. Comme quoi, quand il s’occupe d’un méchant, il est beaucoup plus efficace que Mario puisque le moustachu doit affronter Bowser tous les six mois. L’épisode 3DS est l’occasion d’une suite ? Autant le dire tout de suite : « non » ! Le singe préfère se reposer un peu mais il a quelques surprises derrière sa cravate.


Donkey gladiateur !

 

Le pitch est simple : les Tikis ont décidé de piquer les bananes de l’île de Donkey. Pour ce faire, ils hypnotisent les animaux et en font des esclaves. Donkey, fort de son expérience contre les Kremlings ou les moustachus, n’est pas singe à vivre enchaîné ! Il assomme un Tiki et pars sauver les animaux et les bananes en compagnie du fidèle Diddy. On reprend donc le jeu Wii et on recommence. Pourquoi pas dans l’absolu puisque dès le lancement du jeu, on voit que le jeu a été soigné comme il se doit. Graphismes colorés et riches en détails, ils jouent la carte du décor 3D dans un déplacement en 2D. Naturellement grâce aux barils, vous pourrez jouer dans l’arrière plan et bondir un peu partout d’ailleurs.


Viens Diddy, on a sauter au dessus des pointes acérés !

 

Sur la jouabilité, s’il est dommage de ne pas avoir le choix entre le stick et la croix (seule le stick est utilisé), on note tout de même que l’on n’a pas trop se plaindre. Certes, quelques sauts vont parfois être hasardeux ou le bouton pour s’agripper au décor qui ne répond pas à 200% mais globalement, on a un jeu riche en possibilités. Comme le singe est moins prolixe que son ami plombier, il nous surprend davantage sur ses mécanismes. On note d’ailleurs que pour avoir tous les secrets d’un niveaux, il faudra mouiller la fourrure ! Allez savoir pourquoi, je loupe régulièrement la lettre O de KONG à ramasser… Il est appréciable pour les explorateurs en herbe de noter l’absence chrono pour gérer notre progression.

Si les niveaux s’enchaînent sans trop de difficulté, on note tout de même une difficulté plus grande que le dernier Mario (ici). Ne vous attendez pas à un jeu pour psychopathe pour autant. On chope assez de bananes et de ballons pour survivre et au prix des items bonus, on peut dire que le jeu est gentil. De même si vous êtes trop en difficulté, vous pourrez aller à la fin du niveau directement. On prend soin du joueur occasionnel en somme. Donkey offre donc un jeu avec peu de surprises : la cabane de Cranky, un mode Wii ou 3DS (ça change les cœurs ou pas grand chose), des saisies pour jouer à Cliffhanger et un monde bonus. Cela dit, il faut admettre que c’est efficace et que mine de rien, Donkey ne rigole pas quand il débarque dans un jeu : il est agile, il punche les ennemis, les niveaux sont vastes. Si vous voulez vous la donner, vous pouvez même jouer en équipe en coopération avec un ami qui fera Diddy armé de son flingue cacahuète. Ce mode est rigolo même s’il simplifie grandement le titre. Donkey Kong est donc un jeu de plateforme réussi, agréable à l’œil et au doigt et une fois de plus, le gorille prouve sa capacité à être un rival de Mario.


On refait la photo, le Rhino dort !