Il était encore une fois dans l'ouest

/ Preview - écrit par Mandark, le 28/01/2010

Tags : dans leone fois ouest sergio film western

Pour notre deuxième rencontre avec le ténébreux John Marston, nous avons eu la chance de pouvoir cette fois le contrôler. Petit compte rendu de la session écrite le Stetson sur les yeux devant un bon tord-boyaux.

Toujours au taquet, c’est avec bonheur que nous nous sommes rendu la semaine dernière à une présentation « hands on » de Red Dead Redemption. Trois fois youpie car il faut bien avouer qu’on ne voulait qu’une chose depuis la dernière preview hélas non jouable : se retrouver au plus vite dans les santiags de John Marston.

John Marston n'est pas là pour rigoler
John Marston n'est pas là pour rigoler
Après un petit trailer très cinématographique qui nous aura permis d’apercevoir une variété d’environnements visuellement superbes, ce fut donc l’occasion d’un apprendre un peu plus sur ce titre impressionnant tout en ayant la chance de pouvoir faire parler la poudre au long de 2 missions particulièrement explosives. Dans la première Marston partait filer un coup de main à l’armée régulière pour prendre d’assaut un repaire de bandidos situé en haut d’un canyon qu’il fallait remonter en se frayant un chemin à coups de colt et de carabine. Les commandes répondaient au quart de tour et enchainer les actions se faisaient de façon très naturelle, que ce soit pour viser, avancer accroupi ou se mettre rapidement à couvert dans le plus pur style cover base (avec bien entendu la possibilité de tirer à l'aveugle). Une opportunité en or également de tester le fameux « dead eye », une option permettant de ralentir le temps un court instant pour mieux cibler un ou plusieurs adversaires et faire pleuvoir une pluie de bastos. Diablement efficace mais à utiliser avec parcimonie car à l’instar d’un Max Payne cette possibilité dépendra d’une jauge à remplir, sans doute en fonction des ennemis abattus (la version que nous avons testé étant encore en développement nous pouvions déclencher le « dead eye » à volonté). L’occasion aussi d’admirer le soin apporté au rendu des textures et du ciel ainsi qu’une intelligence artificielle qui semble, à quelques petites exceptions près, très travaillée. Les soldats qui nous accompagnaient se comportaient réellement comme des coéquipiers et ne se contentaient pas de servir de pantins décoratifs en nous laissant faire tout le boulot ; idem pour les bad guys qui défendaient chèrement leur peau. Bien dans Not so lonesome cowboy...
Not so lonesome cowboy...
l’ambiance grâce à un score musical très western (dont on ne sait par contre pas si il est définitif) on s’y croyait vraiment, un large sourire aux lèvres, surtout lorsque la possibilité nous était donné de déloger un gars de derrière un rocher en lui tirant une balle dans le buffet à bout portant, ce qui entrainait systématiquement une petite animation bien classe et visuelle.

Lors de la seconde mission, où le but était d’aller piquer une mitrailleuse Gatling au fond d’une mine on a pu constater qu’il est possible de suivre un autre cavalier en maintenant juste une touche enfoncée, ce qui a pour effet de mettre son canasson au diapason de celui de son compagnon de chevauchée. Une fois sur place nouveau défouraillage mais cette fois ci en espace clos avec tout ce que ça implique d’interactions bien pensées, comme de shooter les lampes à pétrole et les barils de poudre pour enflammer des gars trop bien planqués et profiter de petits détails qui tuent comme d’être complètement assourdi si on était un peu trop près d’une explosion. La session se terminait par un ride en wagonnet l’arme au poing pour évacuer les lieux avec la Gatling. Nerveux, jouissif et fun !

Damn it, empty!
Damn it, empty!
Parallèlement à ces deux sessions nous avons également eu quelques précisions supplémentaires quant au système de jeu. Le stock de munitions n’étant pas inépuisable il sera donc à gérer avec attention et il faudra bien veiller à se ravitailler régulièrement sur le corps de ses ennemis, où on trouvera aussi parfois quelques dollars. Sur le système monétaire justement, on apprend aussi que Marston pourra dépecer divers animaux sauvages et faire commerce de peaux et au rayon des petits plus on pourra se livrer à quelques défis comme la chasse aux vautours.

Quoi qu’il en soit Rockstar nous en a encore mis plein la vue avec son dernier bébé. Décors splendides et détaillés, animation des personnages ultra fluide (mention spéciale aux expressions faciales et à la synchronisation labiale parfaite), gestion de la lumière hyper réaliste et prise en main réactive, le titre semble ne pas arrêter de se bonifier avec le temps. On attend donc avec confiance (et impatience) de pouvoir mettre la main sur une version finalisée de cette ode à l’ouest sauvage, qui pour rappel sortira le 30 avril sur PS3 et Xboite 360.