Ghost Trick : Détective Fantôme - Preview PC

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La plupart d'entre vous n'a probablement jamais connu Ghost Trick : Détective Fantôme. Vu qu'il est sorti en 2011 sur la petite DS, c'est de la préhistoire à l'échelle temporelle très réduite du monde vidéo-ludique. Alors, il est temps de vous rattraper. Vous ne pouvez pas vous prétendre gamer ou gameuse si vous n'y jouez pas d'autant qu'il n'y a plus l'excuse de la console : Ghost Trick sortira le 30 juin prochain sur tous les supports, PC compris. (NB : vu l'ancienneté du jeu d'origine, cette preview s'adresse essentiellement aux joueuses et joueurs ne l'ayant pas connu, mais pour les connaisseurs, il y a quand même quelques lignes en 2ème partie sur l'adaptation en tant que telle).

Vous êtes mort, mais vous êtes encore consicent dans une dimension parallèle. Vous avez tout oublié et ne savez plus qui vous êtes mais vous pouvez dialoguer avec une autre conscience logée dans une lampe. Personne ne vous voit ni ne vous entend, mais vous pouvez manipuler et faire bouger les objets. Enfin, le plus important, vous cesserez définitivement d'exister d'ici le lever du jour, mais vous pouvez reposer en paix en découvrant qui vous a tué ou fait tuer grâce au pouvoir le plus important jamais détenu par un être vivant : remonter de quatre minutes dans le temps juste après la mort de quelqu'un et changer l'avenir !

Tel est en résumé le principe de l'ovni vidéo-ludique qu'est Ghost Trick et de fait le résultat est super alléchant : enquête policière en béton armé, système de jeu ultra-original et, dès le départ, narration et rytme aussi dynamique que survolté. Rien qu'avec les trois premiers chapitres proposés par l'histoire, on est déjà totalement absorbé(e), tout en se marrant bien avec moultes phrases totalement décalées du genre : "Je suis en train de te parler des pouvoirs des morts. Ca n'a pas besoin d'être rationnel". N'oubliez jamais qu'avec nos amis Japonais et en particulier le créateur Shu Takumi - également auteur des Phoenix Wright : Attorney - l'humour côtoie sans cesse le pire tragique ce qui provoque un ascenseur émotionnel des plus étranges dans nos coeurs de joueuses et joueurs.

Passer du monde réel...

Côté système de jeu, on n'est pas en reste avec une mélange d'action et de réflexion très bien pensé : se déplacer d'objets en objets, avec parfois une synchronisation millimétrée, choisir les bons déplacements pour arriver à changer le cours des évènements, ne pas traîner car le temps passe. Dès le chapitre 2, ça se corse donc soyez patient(e)s et attendez-vous à devoir peut-être recommencer. Et tout cela se déroule sur une alternance entre monde fantôme et monde réel en appuyant sur le bouton LR. En gros, on ne peut pas se déplacer d'un objet à l'autre depuis le monde réel, il faut passer dans une autre dimension toute rouge. Elle présente l'avantage de boquer le cours du temps, et d'avoir quand même tout loisir de réfléchir.

Notez au passage que ce portage de Ghost Trick est toujours totalement en 2D, façon plate-forme à l'ancienne. Le principal changement est ailleurs : le coup de neuf graphique. Il apparaît dès le départ hyper réussi car très propre et précis. Ainsi on se sent totalement immergé dans ce qui ressemble à une animation japonaise dont on est le héros ou l'héroïne, et le style d'origine très particulier est impeccablement respecté. Le changement s'avère ainsi radical entre le vieux petit moteur Mobi Clip Video Codec de la DS et le Re Engine du jeu PC ; on passe d'images hyper pixellisées à une netteté et une fluidité totales. Quant la disparition du double écran de la DS (qui signifie je le rappelle Dual Screen), elle ne dérange pas, car ce qui était sur l'écran du haut de la DS passe désormais à droite ou à gauche de nos gigantestques écrans PC, qui ont suffisamment de place pour laisser deux bandes sur les côtés.

...au monde des fantômes.

Quant aux commandes, même si le stylet était bien partique pour naviguer, on utilisait quand même beaucoup les boutons latéraux pour passer du monde fantome au monde réel ou faire bouger un objet sur la DS. Donc, le portage ne pose pas de difficulté de ce côté là. Il faut désormais attendre le 30 juin et c'est bien difficile après s'être replongée durant 3 chapitres dans cette incroyable et loufoque histoire. On n'a qu'une envie, c'est de continuer. Et pourtant, j'ai déjà joué à ce jeu et l'ai terminé. Sa magie est donc intacte pour que j'ai autant envie d'y rejouer.

Anecdote : la jaquette de la DS

DR.

Sur le verso de la jaquette du jeu DS, que j'ai toujours bien sûr, on pouvait lire en blanc et rouge au coeur d'images intriguantes :

"Vous êtes mort ! Bienvenue dans le Monde fantôme !

Vous incarnez Sissel, la victime d'un meurtre qui possède désormais des pouvoirs fantomatiques !

Utilisez-les pour manipuler des objets, résoudre des énigmes et élucider le mystère de votre propre mort ! Qui vous a tué et pourquoi ? Qu'avez-vous déclenché ?

Vous avez une seule nuit pour découvrir la vérité avant qu'il ne soit trop tard !"