5.5/10Killzone : Shadow Fall - PS4

/ Critique - écrit par keitaro182, le 16/12/2014
Notre verdict : 5.5/10 - Bof (Fiche technique)

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Killzone : Shadow Fall et la PS4 sont sortis il y a bientôt un an. Avec un peu de recul, que valait vraiment ce jeu de lancement ?

L’histoire prend place 30 ans après les évènements relatés dans Killzone 3 : la guerre entre les Vektans et les Helghast s’est terminée par le largage d’une méga-bombe-de-la-mort-qui-tue sur Helghan, la planète des Helghasts. Pris de remords,  les Vektans ont proposé aux Helghasts la moitié de leur planète, Vekta, en dédommagement. Cela résulte donc en une planète séparée en deux : d’un côté les gentils Vektans vivent en harmonie dans leur belle cité blanche et de l’autre les méchants Helghast dans un monde plus sombre, ressemblant fortement à un régime totalitaire. Bon en fait, c’est un peu moins manichéen que ça avec quelques gentils méchants et des méchants gentils mais ça ne sort pas vraiment des sentiers battus niveau trame scénaristique …

 


Vekta, côté gentils.

 

                « Et le joueur dans tout ça ? », me direz-vous. Eh bien, le joueur incarne Lucas Kellan, un membre des Shadow Marshalls, un corps d’élite Vektan chargé de se protéger contre les méchants Helghasts. Evidemment, Lucas est motivé par un profond traumatisme remontant à son enfance (originalité, quand tu nous tiens …). Pour mener à bien sa mission de protection de la population, Lucas bénéficiera d’un arsenal réduit de 3 armes à la fois, pas plus, mais efficace. Lucas aura aussi à sa disposition le drone O.W.L. que l’on pourra contrôler grâce au pavé tactile de la DualShock 4. Le drone pourra soit se mettre en bouclier entre le joueur et ses adversaires, stunner ou distraire ces derniers, soigner le joueur et déployer une tyrolienne pour rejoindre un point plus en contrebas. Il sera aussi possible de scanner les environs pour voir où se trouvent les ennemis mais ne soyez pas trop gourmands ou le scan les alertera. Tout cet équipement sera relativement bien exploité dans des missions diverses et variées prenant place dans des environnements magnifiques, vitrine technologique oblige. Mention spéciale à la présence au cast de David Harewood (David Estes dans la série Homeland) qui incarne le boss et mentor de Lucas.

 


Les environnements sont magnifiques ...

 

                Maintenant que j’ai dit du bien du jeu, il est temps de lister un peu ses défauts et de commencer par le plus gros d’entre eux : le scénario. Mis à part le postulat de départ intéressant, la planète séparée en deux, l’histoire de Killzone : Shadow Fall est anecdotique. Les méchants Helghast complotent dans l’ombre contre les Vektans qui tentent de s’en défendre avec quelques voix dissidentes d’un côté comme de l’autre. On aura aussi droit au cliché du savant fou, de l’hybride Vektan-Helghast qui ne sait pas qui elle est, ou du grand méchant qui contrôle tout depuis l’ombre. Les scénaristes ont vraiment dû bosser des heures là-dessus … mais ils ont au moins eu la bonne idée de ne pas faire traîner l’histoire en longueur et le jeu se boucle en une petite dizaine d’heures en prenant son temps. Sans oublier une séquence en chute libre en plein cœur d’un réacteur que j’ai recommencée une bonne vingtaine de fois et qui m’a donné envie de m’arracher le peu de cheveux qu’il me restait.

 


... et variés !

 

                A défaut d’être une tuerie, Killzone : Shadow Fall est une belle vitrine technologique pour la PS4 dont il exploite très bien les capacités. Malheureusement, un scénario convenu n’arrivant pas à impliquer le joueur et une faible durée de vie en font un jeu sympathique mais finalement dispensable. Reste cependant un mode multi-joueurs que j’ai n’a pas eu l’occasion ni l’envie de tester mais qui ne me paraît pas extraordinairement original. C’est un jeu vite joué et vite oublié mais il m’aura au moins aidé à attendre la sortie d’InFamous Second Son