Koira - Test PC

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Un petit jeu, une petite histoire, des petits personnages mignons. Mais c'est raté quand même.

Tout commence dans un univers visuel épuré avec un petit côté mignon, malgré les tonalités essentiellement grises et noires. Nous incarnons un petit bonhomme qui se lie d'amitié avec un petit chien et doit traverser une symathique forêt pour retrouver sa maison. Oscillant entre exploration et résolution de petites énigmes, Koira est au départ assez attachant et immersif.

Puis, la pauvreté du sytème de commandes et la répétitivité des actions induisent assez rapidement une certaine lassitude. Ainsi, à part bouger le stick directionnel et appuyer sur A, on n'utilise aucune autre commande. De même, à part ramasser quelques objets pour reconstituer une statue ou donner des pommes au petit chien (d'ailleurs, depuis quand les chiens mangent-ils des pommes ?) et à part avancer dans la forêt on ne fait pas grand chose. Ah si, une fois on nage, mais on n'accomplit aucune action spéciale dans cette partie aquatique.

Un forêt mimi.

Alors, certes, surviennent un peu plus tard dans l'aventure des séquences d'infiltration. Bizarrement, alors que le reste du jeu est d'une simplicité déconcertante - c'est à peine si l'on peut qualifier de "petites énigmes" les quelques actions à résoudre - ces scènes d'infiltration sont loin d'être évidentes et on doit souvent s'y reprendre à de nombreuses reprise pour y arriver.

De ce fait, si on pouvait penser au départ que Koira se voyait comme un jeu vidéo adapté aux plus jeunes, afin de leur permettre de découvrir de façon belle, paisible et poétique l'univers vidéo-ludique autrement que par l'exubérance de sang et de violence qui le domine habituellement, alors les développeurs se sont carrément loupés sur ces séquences bien trop ardues au regard de l'extrême faclité du reste du jeu. De plus, l'infiltration est une dimension des jeux vidéo sufissamment parcticulière pour ne par plaire aux plus grands nombres. Donc, c'était d'autant plus mal pensé que de choisir cette partie-là pour augmenter subitement la difficulté.

Enfin, c'est à peine si le jeu dépasse les 4H de durée de vie. Dans certains jeux, une telle durée n'est que l'introduction. Le minium syndical pour un jeu vidéo digne de ce nom, je ne le dirai jamais assez, c'est 10H. Donc on est vraiement loin du compte ici.

Bref, Koira aurait pu être une pépite. Mais son système de jeu trop pauvre, sa durée de vie rachitique et ses séquences d'infiltrations très déséquilibrées dans leur niveau de difficulté lui ont fait carrément manquer le coche.

Mais on s'ennuie.