Mythos - Bêta test

/ Preview - écrit par Fen-X, le 17/08/2007

Tags : mythos beta quetes personnage test mmo craft

Avec Mythos, Flagship Studios fait d'une pierre, deux coups. D'une part, ils mettent à l'epreuve Ping0, de l'autre, ils nous montrent que leur talent est toujours intact.

En créant Ping0, Flagship Studios montre une nouvelle fois qu'ils n'ont pas oublié leur travail chez Blizzard, en offrant cette fois-ci un éventuel concurrent à l'immense portail multijoueur Battle.net. Pour mettre à l'épreuve leur capacité à offrir un jeu en réseau fiable via ce portail, l'équipe de Bill Roper nous offre une spécialité de la maison : le hack'n'slash Mythos.

Stonehill, la capitale
Stonehill, la capitale
Loin des univers sombres et gores auxquels nous avait habitués Bill Roper, Mythos nous plonge dans un univers bien plus coloré, proche de Fate avec lequel il partage le même lead designer. On pourra accuser le retard technique du moteur de jeu d'être responsable de ce choix artistique. Car aussi mignon soit-il, il est loin d'être renversant, et on sera surpris de constater à quel point la machine peine à maintenir un framerate correct dès qu'on se balade en ville.

A première vue, le contenu de Mythos est assez léger. Seulement trois classes de personnages et autant de races, c'est peu. Outre les deux incontournables guerriers et mages, renommés pour l'occasion en bloodletters et pyromancers, on trouve un personnage un peu plus original : le gadgeeter. Là où les autres se spécialiseront en combat en mélée ou en jet de boules de feu, le gadgeeter va axer son combat sur les armes à feu et les gadgets technologiques.

Dangereux loup, surtout si on a des mollets de buffle.
Méchant loup, surtout si on a des mollets de buffle.
L'évolution du personnage est assez classique, et n'est pas sans rappeler Diablo II. A chaque niveau, cinq points de caractéristique à répartir selon la force, la dextérité, la vitalité, et la sagesse, et un point d'aptitude à placer dans l'arbre des compétences. Cet arbre se divise en trois catégories qui diffèrent selon la classe de personnage choisie, offrant ainsi la possibilité de se spécialiser. Pour le moment, les sorts sont loin d'être bien équilibrés, c'est un peu dommage.

Le territoire semble assez réduit, et le joueur ne dispose d'aucune liberté d'exploration. A la manière de Guild Wars, seules les villes sont communes, le reste étant instancié. Les zones ne se découvrent qu'au fur et à mesure de l'obtention des quêtes, ce qui rend difficile d'évaluer le nombre de cartes disponibles au total. Ces quêtes sont assez nombreuses, et sont toutes un prétexte à aller vider un donjon de plus. Après tout, c'est un hack'n'slash. Si les monstres sont assez variés, ces donjons se ressemblent hélas un peu tous.

Barbecue, mais je crois que la viande n'est plus très fraiche.
Barbecue, mais la viande n'est plus très fraiche.
Le gros point noir du jeu réside surtout dans son absence de difficulté. Même face à un boss et ses laquais, on ne recule pas, la puissance du héros dépassant très largement n'importe lequel des monstres auquel on devra faire face. Et ce n'est pas la difficulté auto-adaptée en fonction du groupe, une fonctionnalité déjà présente dans Diablo II, qui changera quelque chose.

En l'état, Mythos est un très bon défouloir. Flagship Studios a créé un petit jeu bien sympathique, auquel il ne manque que quelques révisions d'équilibrage et de difficulté pour devenir franchement addictif. Quelques bugs à corriger aussi, comme dans toute bêta.