9/10Resident Evil 5 - Le guide officiel complet édition collector - Test

/ Critique - écrit par Nicolas, le 06/04/2009
Notre verdict : 9/10 - Evil read (Fiche technique)

Tags : evil resident guide edition village capcom officiel

Un bien bel ouvrage, d'une finition remarquable, qui nous offre l'opportunité de finir Resident Evil 5 en beauté et complètement.

« A grande série de jeux, grand guide ». Ce n'est pas une maxime reconnue, mais une tendance qui pourrait se confirmer dans l'avenir. Dans cette logique, il y a deux ans, Piggyback rendait hommage à la saga Final Fantasy, et plus particulièrement au douzième opus sur Playstation II, à travers un énorme guide de 350 pages décliné en deux versions, la « normale » et la collector. A l'époque, déjà, nous nous émerveillions de la finition de cet objet de collection, en tout point irréprochable, et l'arrivée d'un ouvrage du même calibre sur Resident Evil 5 à de quoi réjouir, même si nous demeurons dans le bonus.

D'aspect extérieur, le guide mise sur l'austérité. La couverture, rigide et épaisse, est noire dans sa quasi-totalité, laissant apercevoir un peu de couleur sur le devant par le logo du jeu, ce dernier ayant fait l'objet d'un gaufrage. On devine sur la tranche les mots « Resident Evil 5 - Le Guide Officiel Complet - Edition Collector », imprimé différemment de sorte que les lettres ne soient pleinement visibles que dans un éclairage particulier. Encore une fois, la qualité est de mise, et fait son petit effet au milieu de la bibliothèque.
A la pesée, nous comptons environ un kilo pour un peu moins de 230 pages, en sachant que cette version collector dispense 16 pages de plus que l'édition classique. On est collector ou on ne l'est pas, et ces quelques pages serviront à reproduire quelques artworks du jeu, en grande partie des décors. Le guide est bien sûr parsemé d'illustrations du jeu, mais cette galerie est sans conteste une petite merveille de beauté, et il est envisageable que les fans du jeu estiment la différence de prix nécessaire au vu de tous ces petits plus.

Le guide adopte une structure classique et fonctionnelle, que nous dévoile le sommaire. Les premières phrases seront pour les producteurs du jeu, Jun Takeuchi et Masachika Kawata, nous confiant quelques détails sur la production du jeu et le bonheur qu'ils ont eu à travailler dessus, au milieu d'un très bel artwork de Chris Redfield aux prises avec un crocodile.
Nous enchaînons avec la partie Principes de Jeu, qui se comporte plus ou moins en manuel étendu. Les boutons (pour les deux consoles accueillant le jeu) y sont décrits, ainsi que toutes les petites subtilités du jeu comme les actions contextuelles et la coopération (et notamment les petites bourdes de l'intelligence artificielle s‘occupant de Sheva, en solo). Des conseils de jeu avancés viennent compléter ces explications. A l'instar des autres parties, les explications se montrent claires et détaillées, agrémentées de screenshots du jeu et d'artworks en grand nombre.


La partie Cheminement est évidemment la plus conséquente. Chaque page de cette section adopte une structure identique, pour un évident gain de clarté. A gauche, nous avons une carte du niveau avec les points névralgiques de la progression ; à droite, quelques points d'intérêts sous la forme de conseils de jeu et emplacements de trésors cachés. Une mise en page comme celle-ci facilite la compréhension générale et permet de se retrouver facilement sur la ligne scénaristique du jeu. En un coup d'œil, nous obtenons notre emplacement et celui des objets planqués dans le niveau, sans se prendre la tête à lire toute la page (pour ceux qui ne souhaitent pas faire du 100%). A noter, le Cheminement fait en sorte de ne pas spoiler sur le scénario du jeu, mais il est pourtant inévitable de se gâcher quelques surprises en découvrant dans les pages avales ce qui nous attend.


Les parties suivantes décrivent respectivement l'inventaire et le bestiaire. Dans le premier cas, tout y passe, les objets comme pour les armes, avec une description du prix et des effets, très détaillés, et l'artwork qui va bien avec. Il y a même une description des trésors comprenant le prix de vente et le monstre qui pourra potentiellement vous le fournir. Le bestiaire décrit un par un toutes les ignominies que vous pourrez rencontrer, en vous expliquant où taper et comment bien le faire. Et bien sûr, à quel point le monstre saura vous faire mal si il vous attrape.
La dernière partie, Suppléments, et le petit guide du hardcore gamer, indispensable pour pouvoir finir le jeu à 100%. Mini-jeux, arènes, costumes, modes jeux y sont décrits, ainsi qu'un aperçu des coulisses de la réalisation du jeu, passant la conception des personnages à la phase de motion capture.

 

La qualité est présente aussi bien sur le fond que sur la forme, et l'objet constitue une sorte d'objet de culte indispensable pour tout bon fan qui se respecte, d'une part, et un outil très utile pour ceux qui souhaitent finir le jeu dans son intégralité et rentabiliser leur achat. Le très grand nombre d'illustrations le positionne également comme un bel artbook, puisque chaque page aura doit à son petit lot d'images et de jolis screenshots. Les explications se montrent claires et très utiles, tandis que la mise en page générale a été suffisamment bien pensé pour que l'utilisation du guide ne soit pas rébarbative. Une nouvelle fois, le guide Piggyback frappe fort, et même si 10 € de plus peut paraître le bout du monde pour une couverture rigide et quelques artworks, la qualité de la finition de cette édition collector les vaut bien.