Sine Mora - Test XLA
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Canette Ultra, le 24/04/2012 (Tags : messages xbox localisation sine mora message jeux
Des shoots’em up, il en existe depuis toujours ou presque. De Space Invader à Xenon 2 en passant par des 1941 ou des Captain Skyhawk, on a toujours eu l’occasion de tout dégommer sur son passage, seul contre tous devant une pluie d’ennemi. Sine Mora ne déroge pas à la règle et vient même se classer dans ce que l’on appelle dans le genre, un bullet hell. Comprenez par là que les tirs de vos ennemis vont tisser une toile très dense et que votre survie va être périlleuse. Sur Xbox Live Arcade, Radiant Silvergun ou Ikaruga nous ont préparés à ce défi. Sine Mora vient donc s’inscrire dans ce genre de challenge. Mais le jeu tiendra t’il ses promesses ? Les psychopathes du pad vont-ils y trouver leur compte en même temps que les néophytes ? Une chose est sûre, vu le nombre de balles et de couleurs qu’il va y avoir, il ne faut pas jouer les épileptiques.
La croisière s'amuse ! Je peux essayer de vous résumer l’histoire mais honnêtement je n’ai pas tout compris. La narration est confuse mais il y a une histoire de base à attaquer, de général corrompu, de fille kidnappée et de voyage dans le temps. Les énormes pavés de texte entre chaque secteur sont imbuvables et ressemblent davantage à des réflexions philosophiques qu’à de vraies explications. Le plus frustrant, c’est que tous les personnages semblent tout savoir.
Après tout, ce n’est pas le plus important même si l’on passe à côté du mode scénario. Concentrons-nous alors sur le reste du jeu. Tout d’abord, les graphismes : c’est plutôt pas mal dans l’ensemble. Coloré, dynamique et tout plein d’ennemis qui font les fous en premier plan ou en arrière plan. Le seul bémol, les musiques qui sont presque inexistantes et les tirs ennemis qui respectent l’idée d’un bullet hell mais qui ressemblent trop à des tirs fluos. Cela contraste trop avec l’univers un peu steam punk du jeu qui est une force du jeu.
Plus fort que Super Baloo ! Côté gameplay, c’est mitigé. Le vrai jeu apparaît à ceux qui seront patients ou à ceux qui vont zapper directement le mode scénario. En effet, les débutants seront content au départ de détruire des nuages d’ennemis et de défaire des monstres gigantesques avec leur coucou. Mais sans crier gare, le secteur trois arrive et vous ruine la tronche. Le réveil est brutal et provoquera l’ire des joueurs débutants. Les plus expérimentés seront ravis de ce changement mais il faudra qu’ils aient tenu jusque là. En effet, les premiers secteurs sont soporifiques. Heureusement pour eux, le mode arcade est meilleur. Les options sont variées, les pilotes aussi et l’ambiance est sympathique. Vous comprenez vite que votre jauge de vie, c’est le temps et lorsque vous tuez un ennemi vous gagnez du temps. Et inversement, lorsque vous vous faîtes toucher. Cela dit, au sein même d’une partie, ne vous attendez pas à une myriade d’options en folie et des gadgets déments. C’est plutôt sobre et sans chichis sauf pour vos ennemis qui vont vous en faire baver.
Sur le long terme, seuls les joueurs expérimentés qui ont survécu au piètre scénario vont rester un peu mais pas trop quand même car il n’y a pas assez de choses à explorer ou démonter. N’espérez pas non plus inviter un ami sauf si vous voulez qu’il regarde l’écran ou prépares un cocktail pour vous tandis que vous jouez. Au final, on est un peu déçu car on sent que ce jeu en a sous le capot avec ses pilotes, ses avions et son univers séduisants.