3/10Squeeballs Party - Test

/ Critique - écrit par Mandark, le 04/11/2009
Notre verdict : 3/10 - Pas lol story (Fiche technique)

Tags : squeeballs party jeux squeeball with for you

Un party-game de plus pour la boîte blanche de big N, hélas sans aucun intérêt, même pas celui d'amuser trois minutes un gamin élevé au Télétubbies !

Tout d’abord…

Qu’est ce qu’un squeeball ?

Eh bien un squeeball, c’est une petite peluche mignonne tout plein destinée à garnir les étalages des rayons jouet des magasins et mettre des étoiles dans les yeux des enfants. Un destin fabuleux, car qu’y a-t-il de plus beau que d’apporter le sourire à un bambin et partager avec lui des heures de joie et d’amusement ?

Mais ce qu’on ne sait pas c’est qu’avant d’avoir la chance d’être le meilleur ami d’un charmant mouflet, les petits kikinous auront subi un contrôle qualité drastique au cours duquel beaucoup n’auront pas survécus, et pour cause : pour être sûr qu’un squeeball fera la satisfaction d’un sale mioche sur le long terme, il va falloir sacrément le malmener !

Squash'em!
Squash'em!
Et comme dans Squeeballs Party on est chargé de procéder aux tests, on va pouvoir se rendre compte par nous-mêmes du degré de sadisme exigé par la tâche. Ecrasages, électrocutions et autres sévices sont en effet au rendez-vous sous la forme de 11 party-games (que pour une meilleure compréhension du sujet je nommerais dans cet article « squee-quelque chose ») subdivisés en plusieurs catégories de difficulté, soit un total de 150 mini-jeux (comme le proclame fièrement la jaquette !).

Ainsi, dans l’épreuve du bowling les kawaiballs seront donc les quilles. Dans celle de coloriage (squee-paint) il faudra les envoyer s’écraser sur un grand portrait et dans la leçon de cuisine ce sont eux qui serviront d’ingrédients de base à la confection de bons petits plats ! Il y a aussi le squee-golf (devinez qui fait la balle), le squee-pumping  (ou le squeeball qui voulait se faire plus gros que le bœuf…jusqu’à en éclater), le « stampede » (shootez à l’arme lourde un troupeau de boules de poils qui dévale la montagne), le « shock treatment » etc, etc….

Rassurons tout de même les parents consciencieux qui subodoreraient ici une occasion de plus de voir leur progéniture adorée glisser vers la délinquance vidéo-ludique irresponsable dès le plus jeune âge, chaque séance de massacre est introduite par une petite séquence animée rigolote qui nous rappelle que toute cette méchanceté reste bon enfant (c’est le cas de le dire).

Blow'em!
Blow'em!
Mais bon, wiimote en main on se rend rapidement compte de trois choses. Primo qu’une partie des épreuves est plus que largement inspiré d’autres titres casuals (le bowling, le squee-tennis et le golf rappellent bien sûr
Wii Sports, et impossible de ne pas penser à Cooking Mama quand on aborde la leçon de cuisine, malgré tout la discipline la plus sympa du soft). Deuxio que la difficulté est mal dosée sur certains challenges (le squee-tennis et sa « non reconnaissance » de mouvements, ou le squee-paint et ses objectifs inatteignables au bout d’un moment, faute de rapport challenge/temps potable pour les accomplir convenablement ; on pourrait avoir envie de persévérer malgré tout mais pour cela il faut se retaper tous les tableaux passés, ce qui facilite le transit intestinal très rapidement), et tertio qu’on a vite fait le tour du sujet, tant les variantes de chaque mode de base ne parviennent pas à nous scotcher plus de deux minutes devant l’écran car à ce moment-là on en a en fait plus rien à foutre.  

Fry'em!
Fry'em!
Bref autant dire que malgré l’ambiance croquignolette on ne s’amuse finalement pas des masses (oui les enfants, c’est ça qu’on appelle un euphémisme) dans Squeeballs Party. Que ce soit seul ou à plusieurs les différents challenges lassent vite, très vite, car pas fun  du tout ou sentant le réchauffé opportuniste à plein nez, et ça même pour les lardons qui nous liraient et qui feraient mieux de commander Mario Kart Wii à Noël, si ils veulent vraiment du sadique ! Petite mention spéciale néanmoins à l’épreuve de cuisine. Transformer les petites peluches en pancakes ou en sushis, ça c’est vraiment marrant !