The Invincible - Test PC
Jeux Vidéo /
Critique
- écrit par Islara, le 20/12/2023
Tags : invincible yasna test aventure histoire planete xbox
De la science-fiction pure, l'éditeur 11 bits studio (éditeur du grand This War of Mine), un jeu narratif inspiré du comics et roman éponyme de l'auteur polonais Stanislaw Lem. On s'attendait à du lourd ! À la place, on a eu un peu trop d'ennui.
Un jeu vidéo qui, dans ses options, reprend des planches de BD que l'on débloque au fur et à mesure, c'est plutôt sympa. C'est ce que fait The Invincible, et la mécanique d'alternance, certes optionnelle, entre les séquences de jeu et les planches comics, donne un petit effet bien agréable.
Paysages sublimes.
Tout commence avec une mission imprévue d'explorateurs spatiaux sur une planète appelée Regis III, totalement désertique. La scientifique que nous incarnons se réveille avec une perte de mémoire partielle, astucieux procédé narratif pour nous faire découvir au compte-goutte les tenants et aboutissants d'une histoire complexe. On la fait évoluer à la marche dans des paysages sublimes et on interragit un peu avec le décor, mais de manière particulièrement dirigiste, obéissant à la lettre aux indications affichées sur l'écran. En parallèle, on parle presque en permanence avec le chef de mission et on fait quelques choix de dialogues, qui, on s'en apercevra plus tard, n'ont strictement aucune incidence sur la suite ni la fin, bien qu'il y en ait 11 différentes. Le déblocage de celles-ci ne se jouent en réalité qu'avec le dialogue finale.
Il y a quelques outils (cartes, jumelles ultra-modernes, détécteur de balise, de métaux) mais leur utilisation ressemble plus à du gadget qu'autre chose et ne présente aucune difficulté ni recherche. Il n'y d'ailleurs pas de recherche d'une manière générale, car l'exploration des paysages, si elle est possible, n'apporte rien si on s'écarte des indications et donc devient vite fastidieuse.
Quelques outils, mais trop gadgets.
Un scénario riche, doté d'un récit parfois captivant et de plusieurs phases de suspense, couronne cette expérience qu'on peu à peine qualifier de ludique. En fait, on n'y est que lecteur-spectateur, à peine joueur ou joueuse. De nombreux jeux narratifs ont pourtant su agrémenter leurs oeuvres de réelles phases de jeu, notamment le pionnier en la matière, lui aussi inspiré d'un comics, The Walking Dead.
Cela donne à l'arrivée un jeu qui peu ravir et exalter certain(e)s. Ce ne fut pas mon cas. L'ennui a fini par gagner. Avec de sucroît à peine 5H de jeu, l'expérience se conclut définitivement décevante. The Invincible n'est pour autant pas à éviter à tout prix, il faut juste savoir à l'avance dans quoi on se lance, qu'on sera très passif et qu'on va juste vivre une bonne BD et un bon roman en jeu vidéo, un peu à la manière de certains visual novels qui ne disposent que de texte. Il faut juste être prévenu(e).
Trop dirigiste, trop passif.