9/10Top Spin 4 - Test

/ Critique - écrit par Plax, le 29/03/2011
Notre verdict : 9/10 - 6/0 6/0 6/0 (Fiche technique)

Tags : spin test mode joueurs video xbox joueur

Nous l'attendions de pied ferme, avec des espoirs énormes. Encore plus abouti que ce que nous espérions, Top Spin 4 est bien parti pour s'imposer comme LA simulation ultime de tennis virtuel.

A quelques semaines de Rolland Garros, la nouvelle simulation de tennis de 2K vient étoffer nos ludothèques. Nous vous en avons longuement parlé à l’occasion d’une récente preview, et le moins que l’on puisse dire c’est que la rédaction Jeux Vidéo de Krinein attendait la sortie de cet opus avec impatience. Sans grande surprise, la version finale est bien à la hauteur de nos espérances… voire mieux !

 

Top Spin 4 - Test
Les détails poussés à l'extrême
Pour en revenir à notre preview, la grosse claque que nous avions prise en jouant était clairement due au gameplay. Confirmation, de ce côté-là, Top Spin 4 est une petite merveille. Pour peu que vous ayez déjà eu la chance de jouer au tennis, vous vous rendrez compte que le travail accompli par 2K est énorme. Une balle avec un gros lift ne se jouera pas pareil qu’une balle vous arrivant dans les pieds, ou à mi-hauteur. Il est alors très important de placer son joueur dans la meilleure position pour lui permettre de réaliser une frappe correcte. Au niveau des frappes, on peut choisir entre un lift, une balle coupée, un coup à plat (le plus puissant), ou un lob. A partir de là, deux choses sont importantes : le temps d’appui sur la touche, et le timing dans lequel on la relâche. En gros, plus l’on reste appuyé longtemps, plus la frappe sera puissante. Un simple appui bref permettra quant à lui de réaliser un coup moins puissant mais plus précis. Vient alors la notion de timing. Cette notion très importante sera la clé d’une frappe réussie, car même chargée au maximum, celle-ci peut très bien finir en pet de vieille si elle est déclenchée trop tôt ou trop tard. Mais ne vous inquiétez pas, des indicateurs visuels viennent nous aider pour réaliser les mouvements les plus efficaces possibles (on peut bien entendu choisir d’afficher ou non ces aides).

On l’aura compris, le gameplay se veut très subtil, et je ne vous cache pas que plusieurs heures seront nécessaires pour commencer à toucher sa bille (les 14 défaites consécutives que j’ai subies sur le live à mes débuts en témoignent). On a réellement la sensation d’une grande marge de progression. On découvre sans cesse de nouvelles manières de jouer, de nouvelles tactiques à développer, on améliore son timing, ses réflexes. Et malgré tout, on arrive à s’amuser dès les premières minutes. Bref, l’expérience acquise lors des précédents Top Spin se fait largement ressentir, pour une jouabilité sans faille.

Un autre gros point fort du soft : le réalisme. Avant la présentation des joueurs, on les voit dans le couloir menant au terrain (ceux des grands stades ayant été fidèlement reproduits). Les joueurs entrent, saluent la foule en délire, et s’échauffent. Le match peut alors commencer. Si l’on prend la peine d’enlever tous les indicateurs visuels, le rendu est juste bluffant. On se croirait devant un match officiel à la télévision. On reconnait chez chaque star les manies et les attitudes (le service de Roddick par exemple). Les déplacements des joueurs et les frappes de balles sont criants de réalisme. Je pense que le plus impressionnant est lorsque l’on joue sur terre battue. Les traces de chaque pas restent visibles sur le terrain, les joueurs effectuent des glissades pour frapper une balle trop éloignée, et à la fin de chaque set, la terre retrouve sa neutralité d’origine, après le nettoyage par les ramasseurs de balle. On peut ajouter à cela une ambiance sonore fidèlement retranscrite, cris des joueurs, annonce du score par l’arbitre, ambiance du public avec un brouhaha qui va crescendo lors des points chauds, on va même entendre un spectateur apostropher un joueur entre deux points. L’ensemble étant appuyé par des graphismes extrêmement beaux et fins avec là encore, plein de détails comme la sueur sur le visage des joueurs. La modélisation des visages elle, est très bonne sans être exceptionnelle (mais bon là j’avoue, je chipote).

Nous n’en savions que très peu sur les différents modes de jeu disponibles lors de notre preview. Mais là encore, pas grand-chose à reprocher. En solo, le mode carrière vous occupera pendant de nombreuses heures. Avec un champion que l’on aura créé de toute pièce grâce à un éditeur plus que complet, disputera les tournois les uns après les autres, de plus en plus prestigieux, jusqu’à la place de numéro un. La progression de notre athlète est très intéressante. On ne fait pas augmenter les capacités comme bon nousTop Spin 4 - Test
Incarner des anciennes stars est un plaisir
semble. A chaque niveau gagné, on peut choisir de s’améliorer dans l’une des trois catégories entre : attaquant du fond de court, défenseur, ou service volée. Ce choix va directement se répercuter sur les aptitudes du joueur (puissance, vitesse, etc…). Il est également possible de recruter un entraineur, qui va fournir des bonus à notre joueur. En plus de ce mode carrière, on a accès à l’incontournable match d’exhibition en simple ou en double, à l’académie Top Spin (passage obligatoire pour qui veut prétendre comprendre toutes les subtilités du gameplay), et au mode « Roi du Court » qui est une sorte de mini-jeu basé sur des matchs rapides. Les modes online ne sont également pas en reste. On y retrouve le mode circuit mondial, une sorte de mode carrière online, le mode 2K Open où l’on joue avec les joueurs réels, et le matchmaking d’amis.

Pour finir, et histoire de relever l'un des seuls points négatifs selon moi, le nombre de joueurs que l'on peut incarner est trop limité. Bien sûr, l'ajout de joueurs de légendes est vraiment appréciable, mais les demoiselles sont par exemple trop peu représentées (et que dire des frenchies, heureusement que Gilles Simon est là pour sauver la mise). Le nombre de terrains jouables (réels ou fictifs) est par contre très conséquent, et chaque ambiance est unique (intérieur, extérieur, gazon, green, etc...). Pour ne rien gâcher, la bande son qui nous accompagne dans les menus est exemplaire, avec quelques titres très connus, notamment des Daft Punk.

Conclusion

Le jeu de tennis le plus abouti de toute l’histoire des jeux vidéo ? Ca fait un peu peur à dire, mais c’est sûrement la réalité. Virtua Tennis va devoir faire très fort pour rivaliser avec le millésime 2011 de Top Spin qui s’impose clairement comme la nouvelle référence du genre. Réalisme, ambiance, jouabilité exemplaire, durée de vie quasi infinie, tout y est. Foncez les yeux fermez si vous ne possédez pas encore le titre !