7/10Pilotwings Resort - Test

/ Critique - écrit par Nicolas, le 01/04/2011
Notre verdict : 7/10 - In the Air (Fiche technique)

Tags : resort pilotwings nintendo test jeux mode tests

Ce troisième opus de Pilotwings, prévu uniquement sur 3DS, jouit d'une bonne utilisation de la 3D et du stick analogique, et nous permet d'apprécier au plus juste les spécificités de la console.

Dans les jeux actuellement testés dans les colonnes Krinein, Pilotwings Resort est certainement celui qui a le plus de chances de nous faire apprécier la console, au sens technique du terme. Non pas que le Super Street Fighter IV soit raté, loin de là, mais il nous manquait un jeu original utilisant concrètement les spécificités de la machine, à savoir la 3D relief et le stick analogique. C’est maintenant chose faite avec cette dérivation de la simulation aérienne de Nintendo, une petite franchise née il y a près de vingt ans sur Super Nintendo.

Pilotwings Resort - Test
DR.
Pilotwings
vous propose de devenir un illustre représentant des cieux à travers trois types d’épreuves : le Biplan, le Deltaplane, et le Jetpack. Chaque appareil dispose de sa propre maniabilité, parfois assez délicate (= Deltaplane), qu’il faudra dompter au fil des missions.
Arrivé sur la petite île de Wuhu, la secrétaire vous refile votre permis de vol et vous engage à récupérer des badges de niveau (bronze, argent, or, etc.). Chaque badge comprend un certain nombre de défis sanctionnés par un score et des étoiles de performance. Pour passer au badge suivant, un nombre défini d’étoiles sera exigé. Rien de bien simple, dans les faits.
Pilotwings Resort - Test
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Les types d’épreuves sont multiples : on vous demandera de passer dans des anneaux, de tirer sur des cibles, de voler de plate-forme en plate-forme, tout ça sur fond de chronomètre qui tourne. Le rythme est généralement assez pépère, mais les objectifs seront loin d’être simples à réaliser, surtout en Deltaplane. Et pour ne rien vous épargner, le jeu vous demande d’atterrir correctement, ce qui pourra parfois occasionner de jolis fous rires de votre entourage.
A la longue, tout cela devient redondant, mais l’on prend plaisir à s’accorder trente minutes de temps en temps pour essayer d’améliorer son score sur telle ou telle épreuve, en essayant de récupérer l’étoile qui manque pour passer au niveau suivant. Et si vous êtes une quiche en Deltaplane (comme moi), il suffira de maitriser les deux autres appareils pour continuer à progresser dans la hiérarchie néanmoins.
En parallèle, vous bénéficierez également d’un mode « libre » dont chaque session sera limitée dans le temps, où vous pourrez éventuellement fouiller l’île de fond en comble pour dénicher tous ses secrets. Ou bien essayer d’améliorer votre compétence de vol, au choix.

Pilotwings Resort - Test
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A l’époque, sur Super Nintendo, le jeu pouvait être considéré comme une démo technique du fameux mode 7. Aujourd’hui, sur 3DS, il peut tout autant être vu comme un exemple de ce que la 3D relief de la console peut nous faire. L’environnement se restreint à une petite île, certes paradisiaque, que la machine va nous restituer dans une 3D relief des plus jolies vue jusqu’à ce jour sur la portable de Nintendo. C’est coloré, assez détaillé, et la profondeur restituée nous permet parfois d’apprécier plus facilement certaines distances, notamment en Jetpack. A l’image du jeu de combat de Capcom, il arrive parfois de perdre l’alignement visuel lors de virages plus ou moins maitrisés, mais rien de bien grave, l’essentiel est là.
Le stick analogique est également mis à contribution ici, et nous permet d’apprécier son confort. Il faudra jauger ses virages en avion et en deltaplane, et ajuster convenablement les réacteurs du Jetpack pour ne pas finir dans un arbre. Si le stick paraissait plutôt inadapté à Super Street Fighter IV, il trouve ici sa juste utilisation : on pousse doucement, on essaye de compenser, il était indispensable que la maniabilité suive. Et elle suit.

Super Street Fighter IV reste le meilleur jeu à ce jour sur 3DS, mais Pilotwings en est le plus digne représentant. Excellente maniabilité, joli rendu 3D, et gameplay peaufiné au quart de poil font du jeu un excellent investissement, malheureusement réservé aux solitaires pacifistes. Pas de multijoueurs, et pas de sensation trop extrêmes.