Resistance 2 - Preview

/ Preview - écrit par Mandark, le 20/11/2008

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Une poignée de jours avant la sortie définitive de Résistance 2, Sony a eu la bonne idée de réitérer l'initiative de Konami un peu avant la sortie de MGS4, et a ainsi mis en ligne il y a quelques jours une bêta version du mode multi joueurs du soft, à consommer sans modération jusqu'au 12 novembre. C'est donc l'occasion d'un premier verdict à l'arraché sur les affrontements « live » entre les G.Is et les chimères dont l'offensive à poussé jusqu'aux côtes américaines.

L'écran d'accueil propose de choisir entre deux types de campagnes, coopératif et versus.

Dans le premier mode on rejoint une escouade de boys (jusqu'à huit) qui doit progresser dans la cambrousse (enfin, dans la seule map dispo en mode coopératif) en laissant sur son passage moult cadavres de chimères belliqueuses et de machines de guerre organiques mutantes de 3 mètres de haut.
Ca pète à tout va et le terme coopération a effectivement ici son importance car que ce soit pour cribler de bastos les assaillants ou ravitailler les frères d'arme en munitions et trousses de soins, il faudra utiliser au mieux la classe de personnage qu'on aura choisi parmi les trois proposées : simple soldat, médecin ou spec ops. Le premier à l'avantage d'être mieux armé mais est tributaire des deux autres classes pour se soigner et se réapprovisionner en munitions. Les deux autres classes vous l'aurez compris, servent surtout en renfort. Alors, en première ligne...ou pas ?

En mode versus on se retrouve soit dans le camp des G.Is soit dans celui des chimères et là, c'est la foire d'empoigne, le film de guerre ! Les trois cartes dispo (une des zones de la map de campagne du mode coopératif à laquelle s'ajoutent deux maps plus urbaines, San Francisco et Chicago) permettent de violents affrontements bien bourrins où le speed et l'adrénaline sont nécessaires pour survivre plus de quinze secondes. Ceci est surtout dû au fait que chaque partie hébergée peut contenir jusqu'à soixante joueurs et que donc on ne reste jamais bien longtemps sans croiser un ou plusieurs membre de l'équipe adverse. On se fait donc souvent plomber le derrière mais dieu merci on n'attend pas plus de cinq secondes pour le respawn, le rythme reste donc ainsi toujours soutenu.

Loin d'un Call of duty donc au niveau des possibilités tactiques mais un sacré bon défouloir dans une ambiance « guérilla urbaine » bien nerveuse.
Comme dans Call of duty 4 par contre, chaque partie fait monter les capacités de son perso sous la forme d'obtention de points de XP, permettant ainsi de développer ses compétences.

Les cartes proposées sont graphiquement propres et permettent vraiment de s'éclater. Sans se la jouer photoréaliste les décors regorgent de beaux effets de lumières et de détails qui leur donne une vrai atmosphère (le port de San Francisco par exemple, au dessus duquel passe l'armada des chimère, démentiel défilé de vaisseaux grands comme des buildings aussi loin que porte le regard), et le level design est bien pensé en ce qui concerne une utilisation pratique du décor, notamment pour se planquer et récupérer de la vie après une escarmouche où l'on a mangé un peu trop de soupe aux pruneaux. A noter aussi, comme dans le premier Résistance, la présence des propulseurs à air, pour aller direct faire un tour sur les toits et fragger de haut. Une petite touche très Unreal Tournament, que Résistance 2 multi rappelle beaucoup dans l'esprit.

On ignore par contre si le multi définitif du jeu intégrera d'autres challenges que les classiques deathmatch ou team deathmatch, seuls modes dispo sur cette bêta .

Le tout ne souffre en tout cas d'aucun ralentissement, même au plus fort de la bataille.
Signalons pour finir qu'on peux consulter son classement mondial sur le net, histoire de se motiver...ou pas.

Quoi qu'il en soit, voilà une bêta multi qui laisse présager du meilleur en terme de fun pour le mode solo, attendu très bientôt maintenant. Keep on fraggin' !