Assassin's Creed 2 - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Flob, le 02/12/2009 (Tags : assassin creed ezio premier test ubisoft jeux
La version "plus": plus de mouvements, plus d'armes, plus de décors, plus de protagonistes, plus de missions. Plus de plaisir...
Deux années se sont écoulées depuis la sortie d'Assassin's Creed et les aventures d'Altaïr, maître Assassin déchu au temps des Croisades qui regagna son titre en débarrassant la Terre Sainte de vils Templiers. Le jeu s'articulait alors autour d'une mécanique simple: enquêter pour préparer les assassinats, passer à l'acte, puis identifier de nouvelles cibles... Cet aspect répétitif était le principal reproche de ses détracteurs, tout comme certains petits bugs technique d'ailleurs, mais le titre était finalement très réussi. Les capacités d'équilibriste de son mystérieux héros et l'environnement moyenâgeux vaste et détaillé y étant pour beaucoup. De plus, nous dirigions aussi parfois Desmond Miles, descendant d'Altaïr dans un futur proche, prisonnier d'une institution cherchant des réponses dans sa mémoire génétique.
Assassin's Creed 2 reprend alors où l'histoire du précédent épisode s'arrêtait, mais Desmond devra cette fois pénétrer les souvenirs d'un nouvel ancêtre en pleine Renaissance italienne.
Prêt?...Vous débutez ainsi l'aventure dans la peau d'Ezio Auditore, fils d'une famille bourgeoise de Florence dont le père, Giovanni, cache sous ses traits de banquier son visage d'Assassin... Alors insouciant et frivole, le jeune garçon de 17 ans commence par accomplir différentes petites missions, principalement pour ses proches, avant que de graves évènements ne l'obligent à revêtir lui-même le costume. Il poursuivra alors de nombreuses années ses ennemis, Templiers évidemment, tout en rencontrant de nouveaux alliés et en développant ses techniques et son arsenal.
Pour cela, il vous faut accomplir de nombreuses missions, assez diversifiées, qui se concluront par une séquence d'assassinat. Cette structure, proche d'un GTA, est peut être plus dirigiste, mais elle a aussi l'avantage d'être moins répétitive, et donc au final plus distrayante. Par ailleurs, la quinzaine d'heures nécessaires pour boucler la trame principale se voit largement doublée par l'abondance des objectifs annexes. Outre la recherche de divers bonus, vous pouvez vous divertir en corrigeant des maris infidèles, en essayant d'être le plus rapide pour livrer du courrier ou traverser la ville, ou tout simplement en assassinant.
... C'est parti !!!Vous serez alors récompensés en florins, à dépenser pour améliorer votre équipement, vous soigner, ou encore agrandir la collection d'œuvres d'art de votre villa familiale de Monteriggioni. Ce lieu fera d'ailleurs office de banque personnelle, se développant simultanément avec la commune, donc n'hésitez pas à investir. Et si vous avez vraiment besoin d'argent, vous n'aurez qu'à le dérober dans des coffres, à des passants, ou en fouillant les cadavres encore chauds de vos ennemis.
Il est aussi possible d'élargir votre panoplie d'armes, bien plus diversifiée que dans le précédent opus (épées et sabres en tous genres, marteaux, dagues et couteaux, bombes fumigènes, et même pistolet). Mais n'oublions pas l'essentiel, la lame de l'Assassin, qui sera cette fois doublée, pour deux fois plus de plaisir, et de victimes. De plus, votre cher ami, un certain Leonardo Di Vinci, améliorera votre arsenal à l'aide des pages du Codex que vous lui rapporterez au cours de votre périple.
Ca doit piquer...La palette des mouvements au combat d'Ezio est donc revue en conséquence, avec la possibilité de désarmer un ennemi par exemple. Mais il se montre aussi plus efficace pour l'assassinat, caché dans le foin, l'eau (il sait nager, lui...) ou suspendu à un rebord. Des rebords qu'il peut aussi rattraper en cas de chute d'un toit, très appréciable.
Ces qualités de déplacement permettront à notre héros de traverser les fastueuses et luxueuses villes de Florence et Venise, mais aussi de flâner dans des communes moins imposantes comme Forli ou San Gimignano. Car cette pluralité des lieux est un appel au voyage, moins évident dans les cités médiévales au charme analogue du précédent scénario. Cependant, même s'il est aisé de se faufiler au travers des passants, il est conseillé de soudoyer
À qui le tour ?... les hérauts, d'arracher le maximum d'avis de recherche, ou encore d'assassiner des dignitaires. Et si toutefois, des gardes se montrent menaçants, vous pourrez alors détourner leur attention à l'aide de courtisanes ou de pièces de monnaie jetées intelligemment dans la foule. Dernière alternative, l'affrontement, et là encore, il est possible de faciliter la situation en s'appuyant sur des factions de voleurs ou de mercenaires.
Enfin, si vous êtes agoraphobes, vous pouvez toujours vous réfugier dans les quelques lieux secrets dissimulés dans les bourgades, entre catacombes et pièces dérobées d'édifices religieux. À vous ensuite de prospecter pour résoudre leurs énigmes et découvrir les tombeaux d'anciens Assassins,
Car il est agréable d'explorer l'univers de cet Assassin's Creed, qui après une certaine restructuration de sa mécanique de jeu, de multiples ajouts et améliorations, et un scénario encore plus abouti, nous livre un deuxième épisode de qualité, supérieur au premier. Et même si des soucis techniques persistent, avec certains bugs de collision, une IA encore légère, et une animation un peu dépassée (visages des cinématiques), il faut avouer que le credo de l'Assassin est ici de nous faire passer du bon temps, et qu'importe l'époque !