Dead Island - Test

Yo ! Avec quelques autres, on a décidé d’écrire notre histoire au cas où les choses tourneraient mal pour nous. Comme je suis de New Orleans, je suis celui qui écrit en français. C’était le seul cours que je n’ai pas séché car il me permettait d’aller chiller avec les nanas. Bref ! Si je devais décrire les évènements, je dirais que ce foutu bordel est un savant mélange de Left 4 Dead et de Borderlands. Le genre de FPS qui met ta vie en jeu dans un monde ouvert peuplé de zombie. C’était tellement la mode des zombies qu’on en voyait à toutes les sauces : movies, comics ou séries télé. C’est normal que tout soit parti en vrille et que l’after à mon concert soit devenu un paradis pour mangeurs de chair.

T'as oublié la crème solaire toi ! Mon manager m’avait dit : « viens à Banoï, leur île est magnifique, leur hôtel est dément, tu pourras te faire remarquer pendant le concert ! ». Certes, j’ai fait un carton durant le gig mais je dois avouer que le suite fût flippante. Seul dans l’hôtel désert, les premières personnes que j’ai vu ont tenté de me bouffer ! Apparemment, une sorte de virus les a tué et je suis résistant à l’infection. Parmi les survivants, nous sommes quatre à être plus costauds. Et tous les quatre, on représenterait des archétypes différents si l’on vivait dans un foutu video game ! Xian, c’est une bombe avec son tailleur mais ne vous y fiez pas, c’est une ninja capable de vous découpez à la vitesse de la lumière. Purna, c’est la petite sœur que j’ai toujours voulu en Louisiane : sûre d’elle et maniant les guns à la John Woo tout en prenant soin du groupe. Logan, c’était le quarterback que j’ai maudit quand il jouait pour le Texas ! Maintenant, il protège mon cul en jetant des projectiles comme personne et pouvant tout faire. Moi, je suis Sam B, le rappeur qui chantait « Do you Voodoo Bitch ! » le hit planétaire. Si tu me cherches j’te détruis car je suis un véritable tank pouvant te broyer à mains nues. Ok, ce n’est pas forcément très original d’avoir une femme ninja ou un rappeur qui t’assomme mais dans la vie, on est ce qui ce fait de mieux. Best in Texas man !

J'en ai ramé pour l'abattre celui là ! D’ailleurs, tu ne vas pas te plaindre quand tu vis sur une île paradisiaque. Si tu pousses la tripailles et les cadavres, c’est l’endroit rêvé où passer du bon temps. Les tordus diront que c’est cool d’avoir autant de détails allant des vitres brisés à une île entière où se « balader » mais moi je dis ça mon frère : tu vas flipper à mort car les zombies vont te sauter dessus au moindre bosquet, au moins cabanon. J’ai trouvé un bungalow qui avait cool genre tournage de cul et tout le délire, mais sur place, c’était un remake de Massacre à la Tronçonneuse avec des pu**** de bouffeurs de cervelle. L’ambiance est mortelle et je dis ça au propre comme au figuré. Heureusement que j’ai vécu dans le ghetto car sinon je serais déjà mort. Si j’avais pu, j’aurais pris des photos, car mourir sur cette île c’est là classe, tellement le cadre il déchire !

Un petit cocktail les gars ? A ma disposition, tout ce qui passe à portée de main : planche, clé à molette, couteau, rame. Je peux même bricoler un peu sans pour autant faire le délire de Dead Rising. Taper ça fatigue, alors je peux mettre des coups de rangers dans leur tronche de mort-vivants. Pratique pour se faire de la place ou pour achever un ennemi sans abîmer son arme. De plus, je suis genre un tank, alors j’ai des capacités spéciales genre je me soigne ou je tape plus fort. Si je vivais dans un jeu, je dirais que j’ai des arbres de compétences, tu vois ? Seulement, je ferais les menus un peu mieux que dans ma life car là, ce n’est pas toujours très clair ou évident. Cependant, je kiffe tellement être en vie après une attaque que je prends un pied monstre à chaque instant. Imagine : tu vois un monstre qui court vers toi, tu lui jette un marteau dans la tronche pour le stopper et tu l’achèves à coup de pompe. Ou encore, tu jettes une bombonne de gaz qui lui pète les tibias et tu fais exploser le tout tandis qu’il rampe comme le mort de faim qu’il est. C’est ça qui est cool, les os qui se brisent et cette sensation d’être à la limite de la survie. Man vs Wild, c’est le jardin d’enfant à côté bro’ !

"Beat on the brat with a base ball bat oh yeah ! "Heureusement, à tout moment, mes potes peuvent se joindre à moi pour faire un carnage mais il ne faut pas tomber dans la confiance et faire de la m****. L’entraide et un minimum de réflexion sont de rigueur si l’on veut survivre et gagner en niveau. Si tu jettes tous tes objets, ne vas pas pleurer que tu es à mains nues face à une horde de zombies. De même, ne lances pas un cocktail Molotov sur tes potes car tu es grillé pour la suite !

Si je ne devais pas défendre ma vie et si tout cela était un jeu, je dirais que je prends mon pied à mort et que l’ambiance est mortelle. Ok ! Ce n’est pas une vie de bourrin et le côté exploration et leveling sont présents mais franchement, ça fait du bien de se balader sur une île en se disant qu’on va y rester à chaque pas. J’ai hâte de croiser mon manager zombie que je lui enfonce une hache dans le crâne une bonne fois pour toute. « Papa Tchango va encore faire du dégâts ! des zombies, j’vais en taper des tas ! »

ça va trancher chérie !