The Legend of Zelda - Majora's Mask 3D - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Maverick, le 13/02/2015 (Tags : majora mask zelda link legend ocarina nintendo
Il fallait un titre vendeur pour donner envie d’acheter une New 3DS. Du coup, Nintendo en profite pour sortir The Legend of Zelda : Majora’s Mask du placard et tenter le fanboy. Cela tombe bien, c’est un épisode décalé et sympa !
Sachez tout d’abord que si ce titre est en quelque sorte le fer de lance de la nouvelle portable de Nintendo, ce jeu est tout à fait compatible avec la 3DS classique ou la 2DS. L’avantage d’avoir la New 3DS est principalement d’avoir une meilleure stabilité du framerate et surtout le petit stick droit pour orienter la caméra manuellement . Du coup, ce nouveau Zelda est accessible à tous, anciens ou nouveaux joueurs de 3DS et ça en fait un paquet de monde !
The Legend of Zelda : Majora’s Mask est sorti à l’origine en 2000 sur Nintendo 64. Un épisode chouchou pour beaucoup de joueurs, pour son côté « dark » assumé. Il faut dire qu’un Zelda où on nous annonce la fin du monde avec une grosse lune qui a un sourire de psychopathe, c’est sûr que cela change du petit elfe qui cherche son épée dans une haie.
L’histoire fait suite directement à Ocarina of Time, autre épisode Nintendo 64 qui avait aussi été remaké à la sauce 3DS. On retrouve notre ami Link chevauchant Epona dans les plaines dans une quête personnelle dont lui seul à le secret (on ne va pas s’embêter à pondre une trame de départ). Alors qu’il se promène dans la forêt, le vilain Skull Kid, portant un masque et aidé par deux fées, l’attaque. Epona, effrayée, fait tomber Link qui s’évanouit. Skull Kid en profite pour prendre l’Ocarina du Temps, ainsi que sa monture et sa fierté (c’est cadeau). Link se réveille, la tête en vrac et poursuit Skull Kid. Ce dernier lui lance un sort, du coup, Link se transforme en Mojo, un petit être de bois. Bref, les événements s’enchaînent et Link devra sauver le monde de Termina, en surveillant la lune maléfique qui tombe dangereusement et tout cela en 72 heures chrono. Bien entendu, avec l’aide de l’Ocarina du Temps, on peut à loisirs revenir en arrière, histoire de finir le boulot et être encore plus un héros !
Techniquement, le jeu est très agréable. On est proche de ce qui avait été fait sur Ocarina of Time. En tout cas, par rapport à ce que j’avais en mémoire des deux épisodes sur Nintendo 64, on peut dire que ce remake fait du bien. Les environnements sont jolis, quoiqu’un peu vide parfois, mais c’est la touche Zelda aussi. La 3D est très agréable, du moins sur New 3DS. L’apport du stick droit sur cette console est d’ailleurs un plus au niveau ergonomie. Ce qui frappe dans Majora’s Mask, c’est le côté sombre de l’univers. Alors oui, l’ensemble reste très Nintendo, avec des personnages globalement mignons, de la violence « pas très violente » et des musiques envoûtantes mais il y a un côté pessimiste plutôt prononcé dans l’histoire qui peut surprendre connaissant les autres épisodes de la saga. De plus, à l’époque, il était plutôt difficile de finir le jeu sans se prendre le chou avec un système de sauvegarde très strict. Du coup, la pression était constante. Heureusement pour le support portable de la console, ce système a été fortement simplifié et on ne risque pas de se retrouver en galère si on manque de batterie.
La durée de vie du titre est plus faible que d’habitude, la faute à un nombre de donjons en net retrait. Seulement quatre temples nous sont proposés plus un dernier pour le boss final. Du coup, c'est assez rapide, avec les sauvegardes « faciles », d’aller au bout de l’histoire. Par contre, les quêtes annexes sont de la partie et elles sont vraiment sympas, avec des sous-histoires intéressantes. Le point fort de Majora’s Mask est basé sur le système des masques, d’où le titre du jeu d’ailleurs. Chaque masque nous donne un pouvoir : les trois principaux nous transforment en nouvelle race (Mojo, Goron et Zora) et d’autres nous filent un bonus sympa, comme courir plus vite. Il y a du boulot pour débloquer tous les masques, on ne les trouvera pas sous la queue d’Epona en claquant des doigts.
The Legend of Zelda : Majora’s Mask est un bon titre qui a bien vieilli, en étant, il est vrai, aidé par un dépoussiérage de qualité. C’est l’un des épisodes les plus appréciés, tout en étant un des plus méconnus. C’est l’occasion de se (re-)lancer dedans. En tout cas, j’ai retrouvé mon âme d’adolescent en voyant Link faire joujou avec des masques pour sauver le monde. Allez Nintendo, maintenant on veut un vrai nouvel épisode en 3D sur votre nouvelle console portable !!!