Mémoires de joueur #9 : perdre face à ses amis et contre attaquer !

/ Article - écrit par Canette Ultra, le 04/01/2012

Depuis petit, on nous apprend à jouer avec nos petits camarades. On y apprend à gagner mais le plus dur est d’apprendre à perdre. Loin d’être aussi extrême que certains, l’envie de hurler sur son ami ou de le projeter dans un mur nous a parfois traversé l’esprit lorsqu’après un match serré, il se moque de vous. Chez Krinein, nous ne sommes pas nés en étant des joueurs imbattables et survolant le monde des jeux vidéo de notre manette divine. Non, nous sommes certes des critiques, des observateurs mais nous ne sommes pas invincibles. Et dans certains cas, comme beaucoup, nous avons été confrontés aux affres de la défaites et des joueurs intraitables.


On va le savoir que j'ai perdu !
Les soirées où vous mangez des PERFECT et où votre adversaire imite la pose de son guerrier favori. Le moment, où il vous sort un coup que vous ne connaissez pas parce qu’il a oublié de vous apprendre la manipulation...
Vous avez connu toutes les situations où « la lose » semble avoir pris possession de votre corps. Pour ma part, je cumule les tares pour accéder aux podiums face à mes amis. En effet, je ne suis ni football, ni jeux de voitures (à quelques exceptions). Ces derniers m’invitaient donc pour des parties endiablées où je ne pigeais rien et me mettaient la misère. J’avais beau protester, me plaindre ou argumenter, rien n’y faisait. Je savais que les mecs allaient prendre les mêmes personnages, les mêmes équipes ou les mêmes voitures pour s’affronter. Quelles solutions s’offraient à moi ? J’ai prié Sun Tsé et les grands stratèges de l’humanité comme Ulysse, Walker ou Conan le Barbare. Je pouvais donc éteindre sauvagement la partie en prétextant n’importe quoi « désolé, ça bug trop, ce jeu, c’est de la merde ». Je pouvais aussi briser la manette mais ça revient cher, et en manettes et en amis. Mais il existe des solutions !!!! :

-         Apprendre ! Défaite après défaite, on finit par progresser (en théorie) et à rattraper ses amis. On se fixe des objectifs : « ne pas se faire prendre un tour » ou « perdre moins de 5-0 ». Le plus dur a été de passer de défensif à offensif. En effet, quand on mange sévère, on défend beaucoup, on tente de sauver ce que l’on peut jusqu’au jour où c’est à son tour d’attaquer. Là, on galère mais différemment, on commence à relever la tête. Ça donne l’occasion à quelques ratés mais au moins, les autres commencent à faire dans leur petite culotte.

-         Ruser : utiliser des subterfuges ignobles comme envoyer son ami chercher de la pizza au frigo tandis que l’on supprime le mode pause mais cette technique est moyennement appréciée. Mais vous pouvez lancer une idée comme : « ouah ! t’es trop fort, montres moi tel dérapage » et profiter de la diversion pour le doubler sur la ligne d’arrivée pendant un rire sadique. J’ai réussi ce type d’action sur Virtua Racing et Burnout. Je dois dire que j’ai regardé l’écran de victoire tout en faisant la danse de la joie.


Je joue en survêt ! Même pas peur !
-         Tenter le tout pour le tout. Cette technique peut vous faire gagner gros. Vous n’avez rien à perdre, vous êtes un loser. Vous soupçonnez presque vos amis de vous inviter pour pouvoir avoir au moins une victoire. Vous êtes voué à perdre pour eux, vous êtes un underdog. Vous pouvez alors décider de jouer exprès avec des personnages, des équipes ou des voitures qui sont lamentables. Perdu pour perdu, vous allez jouer sur l’effet de surprise et sur la honte potentielle d’une défaite entre vos mains. Imaginez un petit club d’Ecosse battant l’Allemagne, le Canada écrasant les Pays-Bas ou une Fiat Panda dépassant une Ferrari ! Vous aviez avant cette technique 90% de chance de perdre. En appliquant cette méthode vous grimpez à 98%, mais la victoire devient un petit trésor, une légende que l’on raconte au coin du feu.

Certains d’entre vous ont pensé à changer de jeu. Mettre un jeu où vous excellez contre vos amis. Seulement voilà, vos amis ne sont peut-être pas prêt aux mêmes sacrifices et certains sont limites dans le cas bien connu du « mauvais joueur ».


Maintenant que je suis bien tombé, j'ai le droit de contempler les sommets !