Final Fantasy V Advance - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Aurélie, le 17/06/2007 (Tags : final fantasy advance jeux personnages systeme game
Comme beaucoup, vous avez découvert la saga Final Fantasy par le numéro VII (PS1), généreusement francisé à l'époque par Square Soft qui en a profité pour ouvrir les (grandes) portes du RPG sur un territoire se cantonnant jusqu'alors aux jeux de baston et de course. Et puis un jour, vous vous êtes posés la question : numéro 7, ok, mais les six autres ? Face à cette interrogation, Sony n'a pas tardé à apporter une réponse concrète, soit une sortie réactualisée des six premiers titres montés sur support CD pour la plus grande joie des nouveaux et des anciens fans (car rappelons que ces titres faisaient avant cela les beaux jours de la NES et de la SuperNes sur d'autres terrains bien plus vastes que le nôtre).
Aujourd'hui, l'histoire se répète encore et encore. Non content de casser la baraque avec un numéro XII, Square continue d'inonder le monde du jeu vidéo en refourguant les numéros mythiques de la saga sur les portables Nintendo, avantageant sérieusement les possesseurs de DS qui pourront jouer aux six premiers (grâce notamment au port cartouche de GBA de la console), et laissant plus ou moins pour compte les possesseurs de GBA qui ne toucheront qu'au I, II, V, et VI. En attendant le très populaire numéro VI, prévu dans moins d'un mois sur GBA, intéressons-nous au V et revenons à l'âge ancien du RPG cartouche, au temps où la vidéo de synthèse et les voix digitalisés n'étaient qu'un lointain rêve hérité des PCistes (rappelez vous de DUNE, à une époque où la carte son était une option de luxe - je suis sérieux, ça a existé - puisque je vous le dis)...
Des graphismes mignons et honorables
FFV hérite fort heureusement du système de jobs imaginé pour FFIII et le pousse à l'extrême. Ainsi, une fois le premier cristal découvert, les personnages pourront changer leur classe, ce qui influera dans un premier temps sur l'équipement qu'il peuvent porter, mais aussi sur leurs compétences. Chaque personnage pourra utiliser deux compétences, l'une imposée par sa classe en cours (magie blanche si vous êtes mage blanc, protéger si vous êtes Paladin, etc) et l'autre au choix parmi celles que vous avez déjà apprises (combattre vous permet de gagner des points de compétence). Il est donc judicieux de faire tourner un peu les classes de vos personnages pour vous créer un éventail de choix le plus large possible, et vous adapter à toutes les situations, surtout que le jeu propose pas moins de vingt-six jobs tous très différents ! Quatre ont d'ailleurs été spécialement créées pour cette version, à savoir le Gladiateur, le Cannonier, l'Oracle, et le Nécromancien. Les couples de compétences sont très nombreux et très bien gérés.
Des combats très fréquents...FFV hérite fort heureusement du système de jobs imaginé pour FFIII et le pousse à l’extrême. Ainsi, une fois le premier cristal découvert, les personnages pourront changer leur classe, ce qui influera dans un premier temps sur l’équipement qu’il peuvent porter, mais aussi sur leurs compétences. Chaque personnage pourra utiliser deux compétences, l’une imposée par sa classe en cours (magie blanche si vous êtes mage blanc, protéger si vous êtes Paladin, etc) et l’autre au choix parmi celles que vous avez déjà apprises (combattre vous permet de gagner des points de compétence). Il est donc judicieux de faire tourner un peu les classes de vos personnages pour vous créer un éventail de choix le plus large possible, et vous adapter à toutes les situations, surtout que le jeu propose pas moins de vingt-six jobs tous très différents ! Quatre ont d’ailleurs été spécialement créées pour cette version, à savoir le Gladiateur, le Cannonier, l’Oracle, et le Nécromancien. Les couples de compétences sont très nombreux et très bien gérés.
Le combat est évidemment au centre de Final Fantasy, et FFV marque le tournant de la saga sur ce point. Bienvenue à l’Active Time Battle, cette petite jauge qui une fois remplie vous permet d’activer votre action ! Le système sera repris et usé à l’extrême tout au long de la sage, sous diverses formes plus ou moins heureuses, jusqu’au douzième épisode qui marque, lui aussi, un tournant dans la saga.
Classe, pas classe ?Transposer, oui, mais encore faut-il savoir le faire avec tact et sérieux. Le jeu a fait son temps et il s’agit de donner envie aux acheteurs potentiels gavés de grandes vidéos 3D de se le procurer, et si possible d’en dire du bien. FF5 Advance est donc, comme son nom l’indique, une version avancée de FF5, apportant quelques petites améliorations supplémentaires et un aspect technique revu un peu la hausse. La différence n’est pas si flagrante que ça, certes, mais le résultat reste honorable, et rappelle de vieux souvenirs. Surtout, le jeu se voit enfin traduit en français, un manque comblé jadis par des groupes de traduction habitant le vaste réseau Internet. Et puis, quel plaisir de retrouver les compositions mythiques Nobuo Uematsu, compositeur emblématique de la saga, vociférée par les petites enceintes de sa GBA / DS !
Final Fantasy V fait partie de l’histoire, et a marqué son époque par ses innovations, c’est un fait. Le retrouver sur une console actuelle est une joie réelle, mais si le titre a un peu été usé par le temps et fait figure d’arriéré pour nombre de gens, surtout qu’il ne se place pas parmi les plus populaires de la série. Quoiqu’il en soit, une transposition réussie, et un système de jobs toujours aussi pointu en font un incontournable du RPG sur portable.