7/10Final Fantasy VIII - Test

/ Critique - écrit par Nicolas, le 21/01/2001
Notre verdict : 7/10 - Pour les fans de Final Fantasy (Fiche technique)

Tags : final fantasy test viii remastered switch jeux

Les avis sur Final Fantasy 8 sont plutôt partagés. On peut d'ailleurs les scinder en deux catégories : les "c'est pourri, vive FF7" et les "ce jeu est magnifique, mieux que FF7". Pourquoi autant de divergences ?

Autopsions FF8 : les Plus : même si cela n'est pas le plus important, il faut bien dire que Square a mis le paquet sur les cinématiques et les G-Forces. Je ne crois pas qu'il existe à ce jour un jeu qui puisse égaler un telle qualité (peut-être Chrono Cross, du même éditeur). Même mention pour le Renzokuken (ajouté bien sûr au lamineur, déflagration, atomiseur, et plus modestement Lion Heart) et aux limites breaks en général qui sont novatrices et bien foutues. Et personnellement, je rajoute ici la moitié du déroulement de l'histoire qui tient sur les sentiments réciproques mais refoulés de Rinoa et Squall (merde, on n'est pas des boeufs).

Les moyens : c'est peut-être le noyau de tous les avis contradictoires de ce jeu.
Les personnages sont à la fois jeunes, profonds (Squall est psychologiquement intéressant), mais parfois aussi très gamins dans leur comportement, et surtout dépassés par leur propre statut (Quistis une prof ?).

Le système de combat : on oublie les points de magie, pour des sorts comptés à l'unité qui servent aussi à augmenter le profil du personnage. Mais voilà, arrivés à un stade du jeu, on oublie pratiquement les magies qui ne sont plus à nos yeux que des upgrades (perso, quatre sorts me servent contre ultimecia  : Aura, SoinMax, Triple, et parfois Vie).

Certains personnages sont insupportables. Si Zell et Rinoa sont attachants, et Squall obligatoire, Selphie me pompe l'air, Irvine n'est pas terrible, et je n'aurais pas posé le regard sur Quistis si elle n'avait pas eu ses magnifiques limits breaks (entre autre, Degenerator et Mother).

La musique ne sort pas trop du lot, à part Liberi Fatali (l'intro), Eyes on me (chanson de la fin), et le Ending Theme (toute la fin).

Les moins : perso, j'ai la version PC, et malgré mon PC compétent (450 MHZ, 64 Mo de ram et une couguar TNT 2 32 Mo), je RAME sur la carte, et le jeu est moche pendant les combats, en clair FF8 a été très mal adapté sur PC. Pour revenir à un cas plus général, le scénario part en vrille en plein milieu avec son histoire de sorcière qui redevient gentille, d'une autre qui veut gouverner le monde en compressant le temps, et les multiples voyages de Ellone. Je ne crois pas avoir véritablement tout compris, mais quelle importance puisque tout est bien qui finit bien.

En conclusion, FF8 est différent de FF7 par de nombreux points, mais reste du Final Fantasy. Malgré tous ses points négatifs, j'ai accroché au jeu et l'ai fini d'une seule traite. Je crois que les grosses déceptions sont dues au fait que l'on s'attendait à quelque chose de fantastique, le jeu du siècle, le Saint Graal, et tout ce qui est arrivé est un jeu seulement "bon", et que les plus enthousiastes sont les fans absolus de ce genre de jeu.