Phoenix Wright Ace Attorney : Trials and Tribulations - Test
Jeux Vidéo / Critique - écrit par Islara, le 05/09/2008 (Tags : phoenix wright attorney ace trials tribulations test
Un dernier volet qui monte en puissance petit à petit pour nous révéler tous les derniers secrets explosifs de Phoenix et du clan Fey. Le meilleur des trois, mais qui ne serait rien sans les deux premiers.
"We, defense attorneys are warriors who are constantly challenged by that question : was Justice really served ?" This is what you will be able to read in that extrarordinary third and last part of Phoenix's adventures. Oups, mille excuses chers lecteurs, c'est qu'après avoir joué environ 30 heures en anglais, on oublierait presque qu'il faut maintenant se remettre au Français. A qui la faute ? A Capcom bien-sûr qui a eu l'idée bizarre autant qu'étrange de sortir Apollo Justice en France avant le 3ème volet de Phoenix Wright. Les fans, par le succès alléchés, n'ont alors eu d'autre choix que de se précipiter vers la version américaine sortie déjà depuis presque un an (le 23 octobre 2007 très précisément). Il y a quelques temps, on a même failli croire avec horreur que ce dernier épisode, le plus fantastique de tous, ne sortirait jamais en Europe, mais Capcom a dû revenir à la raison et a confirmé la sortie pour le 3 octobre prochain.
Feys, Hunter et von Karma, le retour !Pour entrer dans le vif du sujet : la rumeur japonaise était fondée. Vous souvenez-vous de l'affaire DL-6 ? Vous souvenez-vous de Misty, la mère de feu Mia et de Maya Fey ? Vous souvenez-vous de la terrible Morgan Fey ? Ressortez vos classiques, prenez les ingrédients de toutes ces histoires passées, ajoutez les éléments manquants, si tant est que vous puissez les deviner, plantez quelques nouveaux personnages, un étrange Procureur masqué, ressortez tous les anciens, découvrez le passé légèrement tortueux de Phoenix, apprenez comment son destin et celui de Mia se sont liés, et savourez alors avec un délice suprême les 5 procès de Phoenix Wright Ace Attorney :Trials and Tribulations. « The drama feverishly races to its conclusion and the past and the present blend to paint the truth. » (comme le dit judicieusement la bande-annonce).
Le premier procès ressemblera à s'y méprendre à un bête et rapide tutorial. Mais méfiez-vous des apparences. Les deuxième et troisième procès sembleront un peu trop banals malgré leurs quelques coup de bluffs, et soudain exploseront les coups de théâtre des 2 dernières affaires. Assommé par des découvertes aussi incroyables que titanesques, lorsque le joueur finit par avoir tout découvert, il referme sa DS sur une sensation de nostalgie, avec ce même sentiment que celui qui nous étreint le cœur lorsque l'on referme un fabuleux roman.
DR.
Phoenix Wright n'est pas qu'un jeu d'enquête aussi farfelu qu'original. Comme Hotel Dusk, il est aussi un roman policier pianotant entre le drame et la comédie. Né sur GBA de l'imagination sans égale de nos géniaux amis japonais, Phoenix Wright s'est taillé une réputation de fer lors de sa réédition sur DS et il la mérite bien. Même avec ses graphismes figés, sa barre de vie qui ne sert à rien, ses musiques kitches, il enivre le joueur à toute vitesse. Et ce dernier opus ne faillit pas à la règle. Conservant les judicieux atouts du passé (verrous-psychés, humour japonais décalé, personnages insolites), il fonde toute sa force sur des nouveautés de scénario et de jeu, notamment l'interprétation à la barre de nouveaux avocats (et il n'y aura pas que Mia pour ceux qui l'ont déjà compris). Il nous offre même le luxe d'un procès pour vol et non pour meurtre, et d'une défaite de Phoenix... enfin presque. Et peut-être un tantinet plus facile dans la résolution des énigmes, il devrait conquérir les joueurs moins férus d'énigmes et de logique.
Mais pour ce genre de jeux, vains sont les mots. Seule l'expérience compte. Alors amis joueurs lancez-vous sans objection and « Justice will be served ».